Jean Hudon dit Beaulieu. Jean Gobeil
Jean Riou Gagnon-Belzile
Augustin Roy Nicolas Leblond
John Carter Jean LeBourhis
Thomas Brochard François Bernard
Phascal Gaudreau Roy dit Lauzier
Nicolas Gamache Alexis Bombardier

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Jean Hudon dit Beaulieu

C'est dans un jugement du conseil Souverain de Nouvelle-France en date du 3 avril 1664 que l'on signale pour la première fois la présence de Pierre Hudon en Amérique. À l'époque, Pierre était un serviteur domestique du Sieur Nicolas Marsolet (compagnon de Samuel de Champlain en 1613). Pierre gagna sa cause contre un autre domestique, un dénommé St-Martin, suite à des blessures consécutives à une bagarre. À cette date, il a environ 15 ans. Quand a-t-il débarqué au juste en Nouvelle-France? Plusieurs hypothèses sont plausibles:

1. Nicolas Marsolet, seigneur de Bellechasse, aurait fait un voyage en France en 1661 d'où il revient en 1663. A-t-il ramené avec lui des manoeuvres aptes à tous les métiers?
2. En 1663 (le 13 juin), deux navires provenant de La Rochelle arrivent à Québec avec 300 passagers. Parmis ces passagers, une centaine de jeunes qui n'avaient jamais travaillé.
3. En 1665, il serait arrivé à Québec en tant que soldat du régiment de Carignan. Mais cet hypothèse, pourtant la plus répandue, ne tient pas si l'on tient compte du jugement mentionné plus haut. Pierre se serait plutôt engagé comme volontaire dans le régiment de Carignan vers 1666. Dans un second document qui nous renseigne sur Pierre Hudon, soit la liste des soldats du régiment en question, il est soldat volontaire de la Compagnie du chevalier de Grandfontaine. On le nomme Pierre Hudon-dit-BEAULIEU.....

Au recensement de 1666, on signale un Pierre Hudon à Québec pratiquant le métier de boulanger. Il a 18 ans(...). Puis, entre 1666 et 1676, aucun document ou recensement ne signale sa présence. Il..."réapparaît" le 12 juillet 1676, date de la signature du contrat de mariage avec Marie Gobeil devant le notaire Pierre Duquet de Québec. Il exploite une terre à Rivière-Ouelle. Bien difficile de savoir ce qu'il a fait et où il est allé durant ces dix années.....Le lendemain 13 juillet, c'est le mariage. Pierre serait né à Notre-Dame de Chemillé , France, vers 1647-1649. Ses parents sont Jean Hudon et Françoise Durand. Mais à quelques kilomètres de Chemillé, il y a un village nommé Beaulieu-sur-Layon et un boisé connu sous le nom de FORÊT DE BEAULIEU. Est-il né dans ce village? Est-ce la raison du surnom de Beaulieu? Quoi qu'il en soit, on retrouve Pierre Hudon comme colon-défricheur à Rivière-Ouelle.

En 1676, il reçoit en concession du seigneur Jean-Baptiste-François Deschamps de la Bouteillerie une terre de 8 arpents de front sur le fleuve dans l'Anse aux Iroquois sur 42 arpents de profondeur. Pierre en deviendra seul propriétaire le 28 février 1692, suite au bornage fait par l'arpenteur Jean Le Rouge. Terre qui s'agrandira deux fois suite à des acquisitions.

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Jean Riou

Jean Riou a été baptisé le 20 mars 1652 dans l'église de Ploujean, petit village du Finistère, près de Morlaix, en France. Au début de la vingtaine, il vient s'établir en Nouvelle-France.

C'est à Saint-François de l'île d'Orléans qu'il s'installera au départ. Le 10 janvier 1678, il épouse Catherine Leblond à Sainte-Famille. Un contrat de mariage avait été précédemment conclu le 26 décembre 1677 devant le notaire Moreau. Le 15 mars 1696, il fait l'acquisition de la seigneurie des Trois-Pistoles du sieur Charles Denys de Vitré, en échange d'une de ses terres. Il sera le premier seigneur résidant et est considéré comme le véritable fondateur des Trois-Pistoles.

Il y a habité pendant au moins une douzaine d'années, laissant derrière lui une famille de huit enfants. Sa seigneurie a la caractéristique unique dans l'histoire du Québec d'avoir été transmise sans interruption à la même lignée.

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Augustin Roy

Contrairement à bien d'autres familles, le patronyme Roy n'est pas attribuable à un unique ancêtre ou à une seule famille. Le fait est que le nom «Roy» ou «LeRoy» était associé aux charges publiques que conférait le Roi de France à diverses personnes de son royaume. Le premier né de patronyme Leroy à naître dans la colonie fut le troisième enfant de Nicolas Roy et de Jeanne Lelièvre. Nicolas était originaire de Dieppe, en Normandie. Ils vinrent en Nouvelle-France en 1662 avec leurs deux premiers enfants. Ils en eurent sept autres. Six des fils prirent épouse et contribuèrent ainsi à perpétuer cette souche. Le premier à se marier au pays fut Siméon, un charpentier qui avait été baptisé à Créances, évêché de Coutances, en Normandie. En 1668, il mariait Claude Deschatelets à Québec. Il vécurent à Québec où naquirent quatre enfants. Ils devaient par la suite s'établir à Charlesbourg où ils eurent quatre autres enfants. Il semble que seul un des fils se maria et eut une progéniture de douze enfants. Un autre Normand, vient s'istaller à Québec en 1668. Olivier Roy, originaire de Fotenay-sur- Orne, évêché de Sées, se maria avec Madeleine Rentier et il s'établit lui aussi à Charlesbourg.

Plusieurs autres Roy arrivèrent du Poitou:

Michel Roy dit Châtellerault, en 1665, comme soldat dans le régiment de Carignan. Pierre Roy travaillait pour un riche marchand montréalais. En 1672, il se marie avec Catherine Ducharme et le couple aura ... dix-huit enfants. Jean Roy arriva au pays, en 1665, lui aussi comme soldat du régiment de Carignan. Il épouse Jeanne Richecourt en 1676. Ils auront quatre enfants. Un autre Pierre Roy épousa, en 1688, Françoise Dagenais à qui il donne trois enfants avant de disparaître 4 ans plus tard, tué par les Iroquois. Joseph Roy dit Chouigny se maria avec Marguerite Martin, en 1694. Ils eurent onze enfants. Et ce n'est là qu'une faible liste des premiers Roy à être arrivés en terre d'Amérique et à avoir donné naissance à une progéniture qui perpétua le patronyme sur tout le continent.

Antoine Roy dit Desjardins

De Bourgogne nous vint Antoine Roy dit Desjardins, fils d'Olivier, tonnelier, et de Catherine Boderge. Il arriva dans les rangs du régiment de Carignan (compagnie de Froment) en 1665. Sans doute en prévision de son licenciement, il obtint en 1667 une concession située dans la seigneurie de Batiscan, propriété des Jésuites. L'année suivante, à Québec, il épouse une pupille du roi, Marie Major, fille de Jean, receveur de la baronnie de Hanqueville- en-Vexin, et de Marguerite Le Pelé. Elle est orpheline de père et de mère et apporte dans sa corbeille des biens estimés à 300 livres. Antoine verse dans la communauté son allocation d'ancien soldat soit 100 livres. Hélas ! Le couple ne roulera pas sur l'or. En 1681, Antoine n'a encore défriché que cinq arpents. Il accumule les dettes et est jeté en prison pour insolvabilité. Il part pour Montréal afin d'y exercer son métier de tonnelier. En juillet 1684, un habitant de Lachine, Julien Talua dit Vendamont, surgit chez le bailli Migeon de Branssat, à Montréal, et lui dit qu'il vient de tuer Antoine Roy, qu'il a surpris aux côtés de son épouse. Le meurtrier fut condamné à la peine capitale, puis élargi en attendant un second procès. On perd ensui te sa trace. Le couple Roy/Major n'eut qu'un fils,Pierre, qui, en 1691, épousa Marie-Anne Martin, fille de Joachim et Anne-Charlotte Petit, qui lui donna neuf enfants. Il fut père d'au moins quatre autres à la faveur de deux autres unions.

La famille d'Antoine et ses descendants jusqu'à sa
sa petite-petite-petite-petite fille Marie

Antoine Roy s'est marié à Québec à Marie Major le 11 Septembre 1668, fille adoptive de Jean Major et de Marguerite LePelé. De cette union est né un fils. Ils s'appelait Pierre et il s'est marié le 12 Février 1691 à St-Pierre, Ile D'Orléans, à Marie-Anne Martin, fille de Joachim Martin et Anne-Charlotte Petit. De l'union de Pierre et Marie-Anne est né Augustin Roy dit Lauzier. Augustin eut deux unions. La première fut avec Jeanne Boucher de Monbrun le 22 Octobre 1725 à Boucherville, fille de Jean Boucher Sieur de Montbrun et Claire-Françoise Charest et la seconde avec *Marie-Angèle Lizotte le 12 Novembre 1753 à Ste-Anne de la Pocatière, elle était la fille de Joseph Lizotte et de Françoise Dancause. De l'union d'Augustin et de Marie- Angèle est né Clément Roy dit Lauzier. Il s'est marié à deux reprises. Sa première union fut avec Marie-Anne Gagnonà Ste-Anne de la Pocatière le 21 Décembre 1789. À la suite du décès de Marie-Anne, il s'est remarié à Kamouraska à Geneviève Couturier le 21 Septembre 1812. De l'union de Clément avec Marie-Anne est né Robert Roy dit Lauzier. Ce dernier s'est marié à Marie Gagnon le 13 Janvier 1846 à Rivière Ouelle.

"Il est l'ancêtre des familles Roy-Desjardins dit Lauzier"

De l'union de Robert et de Marie est né Marie Roy dit Lauzier née le 28 Décembre 1847 à Cacouna et elle est décédée le 28 Décembre 1847 à Ste-Cécile du Bic. Elle a épousé Charles Chénard né le 10 Avril 1839 à St-Arsène. Il est décédé le 15 Novembre 1902 à Ste-Cécile du Bic.

Notes: Ces derniers sont les premiers descendants des familles "Chénard, Roy et Beaulieu" famille de mon conjoint Marc-André Beaulieu.

*P.S. : Dans certains livres ont dit Marie-Angèle Lizotte et dans d'autres Angélique.

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Jean Gobeil

Cette famille revêt un intérêt tout particulier puisque l'ancêtre Jean Gobeil et son épouse se sont établis en Nouvelle-France avec leur quatre filles. Le texte suivant permet d'apporter des précisions importantes à plusieurs écrits antérieurs à 1991. Parmi ces articles, citons celui de Raymond Lambert intitulé Jean et Étienne Gobeil à Laprairie, publié dans les «Mémoires de la Société généalogique canadienne-française», vol. 26, no 3, p. 173-183. Pour sa part, le regretté généalogiste Gérard Lebel a publié la biographie de Jean Gobeil dans la populaire série «Nos ancêtres», vol. 14, p. 93 à 100. Une notice sur Jean Gobeil est aussi parue dans le «Dictionnaire généalogique des familles du Québec» de René Jetté.

Les nouvelles données concernant Jean Gobeil et sa famille font suite aux recherches que le généalogiste Pierre Benoît a faites en France à l'été 1991. Les résultats de ses trouvailles ont été publiés dans le « Bulletin de l'Association des familles Hudon dit Beaulieu», octobre 1991, no 5, p. 2-3 et repris par le généalogiste et internaute Denis Beauregard dans la section Complément à Jetté : 1608-1730 de son site Francêtre sur Internet.

L'Ancêtre des Gobeil d'Amérique

Jean Gobeil est né dans la région de Niort vers 1624, de l'union de Pierre Gobeil, laboureur et de Catherine Chaigneau de Ché, lieu-dit de Saint-Liguaire, aujourd'hui mairie annexée de la ville de Niort. Ses parents se sont mariés le 18 février 1623 à Saint-Liguaire. Jean Gobeil épouse à Niort en 1654 (contrat Abraham Pérot du 14-04-1654), Jeanne Guyet, née vers 1625, fille de Pierre Guyet, maître maréchal et de Gabrielle Roquier de la ville de Niort.

De son union avec Jeanne Guyet naîtront en France, quatre filles : Marie en 1655, Françoise en 1656, Marie, baptisée dans la paroisse Saint-André de Niort, le 4 février 1659 et Marie-Jeanne-Angélique en 1663.

Migrant en Nouvelle-France

Jean Gobeil ne nous a pas laissé d'indication concernantla date et les circonstances de sa venue en Nouvelle-France. Il ne fait pas partie des engagés de trente-six mois, puisque aucun contrat d'engagement ne figure à son nom dans les minutes des notaires rochelais. Il semble donc que Jean Gobeil possédait certains avoirs financiers pour décider de passer en Nouvelle-France avec son épouse et ses quatre filles. Tout indique qu'ils se sont embarqués à LaRochelle à l'été ou à l'automne de 1665 et qu'ils sont arrivés à Québec quelques semaines plus tard.

Colon en Canada

Jean Gobeil apparaît dans les archives canadiennes pour la première fois le 23 décembre 1665. À cette date, il passe un contrat de bail, devant le notaire Claude Auber avec Toussaint Toupin pour la location d'une ferme à Château-Richer où il s'établit avec sa famille. Le 21 février 1666, Jean Gobeil est confirmé par Mgr de Laval. Il est agriculteur et est alors âgé de 42 ans. Le 23 mars 1666, naît à Château-Richer, Catherine, premier enfant canadien du couple. Le 28 octobre 1669, au terme de son bail, pour la ferme du Sault-à-la-Puce, Jean Gobeil se porte acquéreur d'une propriété à l'Ile-d'Orléans de Noël Rose. Après plusieurs transactions immobilières, Jean Gobeil se retrouve sur une terre de cinq arpents de front dans la paroisse de Saint-Jean, Île d'Orléans. Jeanne Guyet décède après le 27 avril 1689 mais son décès n'a pas été enregistré dans les registres de l'état civil. Quant à Jean Gobeil, il décède à l'Hôtel-Dieu de Québec en février 1698 sans laisser de trace dans les registres mortuaires.

Les enfants de Jean Gobeil et Jeanne Guyet

Contrairement aux affirmations contenues dans les articles cités précédemment, le couple Gobeil a eu huit enfants : quatre Français et quatre Canadiens.

Marie, née probablement à Saint-Liguaire en 1655, mariée à Château-Richer, vers 1668, à Robert Vaillancourt. Elle décède après le 17 avril 1714 à l'Ile d'Orléans.

Françoise (Jeanne), née probablement à Saint-Liguaire vers 1656, mariée en 1669 à Philippe Paquet. Elle décède à Sainte-Famille, Ile d'Orléans le 24 février 1716.

Marie, baptisée dans la paroisse Saint-André de Niort le 2 avril 1659, mariée à Québec le 13 juillet 1676 à Pierre Hudon dit Beaulieu. Elle décède à Rivière-Ouelle le 25 novembre 1736.

Marie-Jeanne-Angélique, née vers 1663 à Niort, mariée à Québec le 30 juillet 1691 à Louis Prat. Elle décède après 1716.

Quant aux enfants du couple nés en Nouvelle-France, il s'agit de Chatherine, née en 1666, Barthélémy , le continuateur de la lignée, né en 1668, Marguerite, née en 1670 et Laurent, né en 1672.

La recherche en France

C'est grâce aux recherches de généalogistes comme Pierre Benoît que le voile se lève sur une autre famille pionnière de la Nouvelle-France. Par ses recherches sur le terrain à l'été 1991, ce généalogiste a réussi à prouver l'origine précise de l'ancêtre des Gobeil d'Amérique. Pour sa part, l'historien Robert Larin dans son livre «La contribution du Haut-Poitou au peuplement de la Nouvelle-France», p. 261-263, présente des notices biographiques très étayées sur la famille Gobeil. On trouvera également dans son livre des notices biographiques des pionniers niortais et de l'ensemble des paroisses du Haut-Poitou.

Pierre Benoît doit faire paraître dans les «Mémoires de la Société généalogique canadienne-française» au début de 1998, un article inédit sur les origines de la famille Gobeil.

Une photo d'autrefois du village de votre ancêtre

Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de visiter le village de ses ancêtres et d'y rapporter des photographies,il existe un site Internet qui vous permet de pallier à cette lacune. Le site Image de la France d'autrefois vous permet de visionner 80 000 cartes postales constituant une banque d'image de la France d'autrefois. Quelques une évoqueront des paysages familiers, d'autres des sites bouleversés par l'histoire et les aménagements modernes. Ces cartes postales, disponibles en trois formats sur le web, peuvent faire l'objet d'une commande de reproductions photographiques. Les cartes postales sont classées par département, puis par ordre alphabétique des communes. Pour certaines villes, vous aurez le choix de plusieurs vues. Un site à consulter pour le plaisir des images. Les descendants de la famille Gobeil y trouveront une belle vue de la place centrale de Saint-Luguaire vers 1920.

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Gagnon-Belzile

La famille Gaignon ou Gagnon est originaire du hameau de la Gagnonnière, sur la Nationale 12 à quelques kilomètres de Tourouvre au Perche. Le hameau est aujourd'hui constitué d'une dizaine de maisons, la plupart transformées en résidences secondaires.

Les cinq pionniers qui portent le patronyme de Gagnon sont tous mariés en Nouvelle-France, à l'exception de Marguerite. Ils ont eut pas moins de 42 enfants de quoi rendre fiers Pierre Gagnon, qui n'est jamais venu en Nouvelle-France, et sa femme Renée Roger.

Pierre Gagnon est né de l'union de Barnabé Gagnon et de Françoise Creste. Il épouse à Tourouvre vers 1597, Renée Roger. Au moins sept enfants naissent de cette union à Tourouvre et à La Ventrouze entre 1598 et 1612. Parmi eux, l'on retrouve Marguerite, Mathurin, Jean et Pierre, quatre pionniers de la Nouvelle-France. Pierre Gagnon décède à Tourouvre entre 1630 et 1633. En 1640, ses fils Jean, Mathurin et Pierre passent au Canada où ils s'engagent à Robert Giffard tandis que Marguerite viendra rejoindre ses frères en 1643 avec son mari et ses deux filles. Il est tout probable que leur mère vint rejoindre les autres membres de la famille la même année bien que l'historien Marcel Trudel mentionne l'année 1647. Selon un acte du notaire Lecoutre, Renée Roger décède au pays avant le 3 septembre 1647.

Jean Gagnon, né de l'union de Pierre Gagnon et de Renée Roger il est baptisé le 13 août 1610 à la paroisse Saint-Aubin de Tourouvre. Il arrive en Nouvelle-France vers 1640 puis s'établit sur la Côte de Beaupré. Le 29 juillet de la même année, il épouse à Beaupré, Marguerite Cauchon, fille de Jean et de Marguerite Cointrerel. Huit enfants naissent de cette union entre 1641 et 1659. Jean Gagnon décède le 2 avril 1670 à Château-Richer.

Marguerite Gagnon, l'aînée de la famille est baptisée le 5 octobre 1598 dans la paroisse Saint-Aubin de Tourouvre. Elle épouse à la Ventrouze le 3 février 1624. Éloi Tavernier originaire de la paroisse Saint-Malo de Randonnai. Elle arrive en Nouvelle-France en 1643 avec son époux et ses deux filles et s'établit sur la côte de Beaupré où ses frères se sont fixés. Marguerite Gagnon décède à Château-Richer le 7 décembre 1677.

Mathurin Gagnon est baptisé le 22 octobre 1606 à l'église Saint-Aubin de Tourouvre. Il s'engage pour le Canada en 1640 auprès de Noël Jucherau laissant en France, Marthe, sa fille naturelle, née en 1636, qu'il reviendra chercher en 1643. Agriculteur sur la côte de Beaupré, Mathurin Gagnon épouse à Québec le 30 septembre 1647, Françoise Godeau, originaire de La Ventrouze. Au moins quatorze enfants naissent de cette union entre 1649 et 1674. Mathurin Gagnon décède à Château-Richer le 20 avril 1690.

Pierre Gagnon, le benjamin de la famille a été baptisé à l'église Sainte-Madeleine de La Ventrouze le 16 février 1612. Il arrive en Nouvelle-France avec ses frères en 1640 et s'engage à Robert Giffard. Il épouse à Québec, vers 1642, Vincente Desvarieux, originaire du pays de Caux en Normandie. Dix enfants naissent de cette union entre 1643 et 1660. Pierre Gagnon décède à Château-Richer le 17 avril 1699.

Robert Gagnon, cousin des précédents, né de l'union de Jean Gagnon et de Marie Geffray, il est baptisé le 1er mars 1628 à La Ventrouse près de Tourouvre. En 1655, il quitte son village natal du Perche pour venir rejoindre les autres membres de sa famille au Canada. Robert Gagnon épouse à Québec le 3 octobre 1657, Marie Parenteau, originaire de la paroisse Saint-Nicolas de La Rochelle. Dix enfants naissent de cette union entre 1659 et 1680. Robert Gagnon décède à Sainte-Famille, île d'Orléans le 1er septembre 1703.

Les Associations de familles

À l'instar des autres pionniers Tourouvrais et de d'autres régions françaises, il existe au Québec des associations de familles Gagnon, Ces associations sont regroupées au sein de la Fédération des familles souches québécoises.

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Nicolas Leblond

Nicolas Leblond est né en 1637, originaire de la paroisse Notre-Dame de Honfleur, de l'union de Jacques Leblond et de Françoise de Noyan.

Il arrive en Nouvelle-France en 1654 puis obtient une terre sur l'Ile d'Orléans le 12 février 1655. Le 2 février 1660, il est confirmé par Mgr de Laval à Château-Richer.

Dans la même paroisse, le 13 octobre 166l, Niolas Leblond épouse Marguerite Leclerc, baptisée à Dieppe le 12 février 1640, fille de Jean Leclerc et de Perrette Brunel. Le notaire Claude Aubert avait rédigé leur contrat de mariage le 11 septembre 1661.

Au moins dix enfants naissent de cette union entre 1662 et 1676. Nicolas Leblond, agriculteur, décède à l'Hôtel-Dieu de Québec en septembre 1677 c omme l'indique le l'inventaire après décès rédigé par le notaire Paul Vachon le 23 février 1679. En 1678, Marguerite Leclerc convolla en secondes noces avec Jean Rabourin. On retrouve une excellente biographie de cet ancêtre dans le volume onze de la série "Nos ancêtres".

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John Carter

John Carter est né le 22 septembre 1695 à Deerfield, comté de Franklin au Massachusetts de l'union de Samuel Carter, décédé en 1728 et d'Hannah Wheeler (l675-1704). Ses parents s'étaient mariés en Nouvelle-Angleterre vers 1690. Le 11 mars 1704, lors de l'attaque de Deerfield, Hannah Wheeler et quatre de ses enfants sont tués alors que Samuel Carter est à l'extérieur du village. Samuel, 12 ans, Mercy, 10 ans et John, 8 ans sont amenés au Canada par les Iroquois de Kahnawake. John Carter est racheté par Jacques Vaudry de Pointe-aux-Trembles quelques années plus tard. En mai 1710, John Carter obtient sa nationalité française. Le 29 octobre 1718, il épouse à Rivière-des-Prairies, Marie Courtemanche, née en 1691, fille d'Antoine Courtemanche et de Marguerite Vaudry de Montréal (c. J.B. Adhémar, 27-10-1718). Agriculteur à Rivière-des-Prairies, John Carter et son épouse donnent naissance à sept enfants entre 1723 et 1729. Le 31 janvier 1724, John Carter est baptisé à Rivière-des-Prairies sous le nom de Jean-Joseph Charetier. En 1727, il quitte Rivière-des-Prairies pour s'établir à Saint-Antoine-sur-le-Richelieu. Son épouse décède dans cette paroisse le 18 novembre 1760. John Carter décède lui aussi dans cette localité le 4 août 1772 à l'âge de 77 ans. Variation du nom: Charetier (b et m) Chartier (nat.)

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Jean le Bourhis

De la vingtaine de pionniers originaires de Brest, presque tous se sont établis en Nouvelle-France au 18e siècle. Seul, Jean Le Bourhis est arrivé au 17e siècle. Parmi les pionniers brestois, nous connaissons les dates de baptême de trois d'entre eux : Thomas Brochard, né le 16 octobre 1697, Gilles Cahouet, né le 15 février 1724, dont les parents sont originaires de la Touraine, et Jacques Prévost de La Croix, baptisé à Brest le 16 mai 1715. Voici les notices biographiques de trois pionniers originaires de la ville de Brest.

Jean Le Bourhis dit Le Breton, originaire de la ville de Brest, il est né en 1658 de l'union de Jean Le Bourhis et d'Hélène Rousseau. Les circonstances de sa venue en Nouvelle-France demeurent inconnues. Il est cité pour la première fois au pays le 28 juillet 1683. Jean Le Bourhis épouse à Montréal, le 22 octobre 1686, Marie Demers ou et de Marie Chefdeville. Elle était veuve de Nicolas Nervaux. Neuf enfants naissent de cette union entre 1688 et 1707. Après avoir résidé à Montréal, Jean le Bourhis s'installe à Boucherville en 1697. Il réside dans cette paroisse jusqu'en 1703, année où il s'établit à Saint-François, sur l'Île Jésus où on le retrouve jusqu'en 1707. Il décède à l'Hôtel-Dieu de Montréal le 19 novembre 1708 à l'âge de 50 ans. Sa femme convoila en secondes noces avec Charles Vary en 1712. Elle décède à Longueuil, le 21 janvier 1741. Il laisse plusieurs descendants, qui dans la région de Montréal, prendront le nom de BOULERICE et BOURGIS.

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Thomas Brochard

Thomas Brochard est baptisé le 16 octobre 1697 dans la paroisse des Sept-Saints, ville de Brest, de l'union Jacques Brochard, cordonnier et coutelier, et d'Olive Thomas. Il arrive en Nouvelle-France comme coutelier vers 1734. Il épouse à Beauport, le 5 novembre 1736, Marguerite Turgeon, née en 1705, fille de Jean Turgeon et d'Anne-Thérèse Vachon. Quatre enfants naissent de cette union entre 1734 et 1742. Thomas Brochard est hospitalisé à trois reprises à l'Hôtel-Dieu de Québec entre 1738 et 1741. Il décède à Québec le 29 août 1742 à l'âge de 45 ans. Quant à sa femme, elle décède à Québec le 1er novembre 1743 laissant à sa famille le soin d'élever quatre enfants en bas âges.

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François Bernard

François Bernard dit Lafontaine est né entre 1705 et 1709, selon différentes sources, de l'union de François Bernard et de Thérèse Lestevin de la paroisse Saint-Louis, ville de Brest dans le Finistère. Il arrive en Nouvelle-France comme tailleur d'habits à une date inconnue. François Bernard épouse à Québec, le 16 février 1733, Charlotte Berthelot, née en 1706, fille de Jacques Berthelot et de Marguerite Parenteau. Le notaire Dubreuil avait rédigé leur contrat de mariage le jour précédent. Six enfants naissent de cette union entre 1735 et 1747. Le travail de François Bernard semble l'obliger à se déplacer souvent. Après avoir résidé à Québec, on retrouve la famille Bernard à la Pointe-aux-Trembles, en 1739, au Cap-Santé en 1741 puis à la Ri vière-Ouelle en 1743, avant de revenir à Québec en 1744 où il habite la rue des Meules. Après le décès de son épouse survenu en 1748, François Bernard épouse en secondes noces, à la Baie Saint-Paul, le 1er février 1751, Cécile Simard, fille de Noël Simard et de Catherine Frontin. Deux enfants naissent de cette seconde union entre 1751 et 1753. En 1759, François Bernard est aux Trois-Rivières, puis on le retrouve à Montréal en 1760. Il est mentionné pour la dernière fois en Nouvelle-France, le 2 juillet 1763, lorsqu'il est témoin à un mariage à Montréal.

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Phascal Gaudreau

Le premier descendant de la famille GAUDREAU est Paschal. Il est né à St-Mathieu en 1851 et il est décédé à St-Mathieu le 15 Juin 1931. Il a épousé Aglaée Boucher le 8 Février 1875 à St-Mathieu. Elle est née en 1856 et est décédée le 16 Septembre 1929 à St-Mathieu.

De cette union sont nés 13 enfants. Ce sont : Hormidas Philias (1897-19??) , Lydia(1899-1963) mariée le 16 Avril 1917 à Joseph Belzile né le 25 Août 1884 à Ste-Françoise et décédé le 6 octobre 1954 à St-Mathieu, Rose-Anna Diana (1902-1918) , Ferdinand-Ovide(1903-1904), Alice(1905-19??), Mathilda Orise (1907-19??), Ernest Arsène (1908-1908), Rose-de-Lima (1908-19??), Arthur (1910-19??), un 1°dit Anonyme (1913-1920), Félix Donat (1914-1914), Roger(1917-1989 ou 90) et un dernier dit Anonyme (19??-19??).

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Roy dit Lauzier

Le premier descendant des familles "ROY DIT LAUZIER" fût Olivier Roy marié à Catherine "Boderge" ou "Bauldard". Ils sont nés à St-Jean, Évéché de Sens.

Ils ne sont jamais venus en Amérique.

De cette union est né le premier descendant des Familles Roy , ce fût Antoine Roy dit Desjardins né le 23 Mars 1635 à Joigny, en Bourgogne (France). Il est décédé le 10 Juillet 1684 à Lachine. Il s'est marié à Québec, à Marie Major le 11 Septembre 1668. Marie est décédée le 8 Décembre 1689 à Québec. Elle était la fille adoptive (pupille) de Jean Major et de Marguerite Le Pelé.

De cette union un fils est né. Ils s'appelait Rierre. Il est né en 1669. Il s'est marié à St-Pierre, Ile D'Orléans avec Marie-Anne Martin le 12 Février 1691. Elle est née le 4 et a été baptisée le 14 Avril 1673. Elle est décédée le 6 Février 1709 à St-Pierre, Ile D'Orléans. Elle était la fille de Joachim Martin et de Anne-Charlotte Petit.

À la suite du décès de Marie-Anne, Pierre eut deux autres unions. La première fut le 25 Novembre 1710 avec Angélique Autin, née le 9 baptisée le 15 Août 1691 à St-Pierre, Ile D'Orléans. Elle est décédée vers 1720. Elle était la fille de François Autin et de Marie Boucher.

À la suite du décès d'Angélique, il se remaria une troisième fois le 30 Octobre 1727 avec Marie Delugré. Elle est née le 12 et baptisée le 13 Octobre 1695 à Repentigny. Elle était la fille de Jacques Delugré et de Catherine Gendreau. Elle est décédée à Ste-Famille, Ile D'Orléans.

De l'union de Pierre et de Marie-Anne est né Augustin. Il est né à Ste-Anne de la Pocatière , marié le 12 Novembre 1753 à Ste-Anne de la Pocatière à Marie-Angèle L izotte (Lizot) née à Ste-Anne de la Pocatière. Ils sont tous les deux décédés à Ste-Anne de la Pocatière

De cette union est né Clément Roy dit Lauzier marié à Ste-Anne de la Pocatière le 21 Décembre 1789 à Marie-Anne Gagnon née elle aussi à Ste-Anne de la Pocatière et tous deux décédés à Ste-Anne de la Pocatière . À la suite du décès de Marie-Anne Gagnon , Clément s'est remarié à Kamouraska à Geneviève Couturier le 21 Septembre 1812. De cette union est né Robert Roy dit Lauzier marié à Rivière Ouelle le 13 Janvier 1846 à Marie Gagnon premier ancêtre des familles.

Roy-Desjardins dit Lauzier

De l'union de Robert et de Marie Gagnon est née Marie le 28 Décembre 1847 à Cacouna. Elle est décédée le 9 décembre 1933 à Ste-Cécile-du-Bic. Elle a épousé Charles Chénard à St-Arsène le 4 Mai 1863.De cette union 17 enfants sont nés . Ce sont: *Charles (1864-1939) marié le 30 Juillet 1889 à Lise Beaupré (1870-1950), *Joseph (1865-1942) marié le 8 Novembre 1893 à Victoria Fournier(1874-1943), *Ernestine (1867-1943) mariée le 11 Août 1885 à Joseph Coulombe( 1861-1888) et en 2°le 8 Avril 1891 à Émile Beaulieu (1868-1954), *Étienne(1869-1922)marié le 25 Juillet 1893 à Ernestine Tremblay (1872-1904), tous nés à St-Éloi. *Louis-Philippe (1870-1945) ordonné prêtre le 4 Janvier 1902 , *Marie (Justine)(1872-1914) religieuse chez les Soeurs de la Charité de Québec . Ces 2 derniers sont nés à St-Arsène. *Cécile (1873-1958) mariée le 1 Octobre 1895 à Georges Parent(1865-1945), *Magloire (1874-1935) marié le 20 Avril 1900 à Aglaée Parent (1877-1963), Élise (1876-1902) religieuse chez les Soeurs de la Charité de Québec , *Ovide (1878-1940), *Louis-André (1879-1968) marié le 14 Août 1906 à Georgianna Garon (1886-1966), *Édouard (1881-1968) ordonné prêtre le 17 Mai 1908 et nommé Chanoine le 15 Novembre 1934, *Isaac (1883-1929) marié le 9 Juillet 1907 à Marie-Louise Côté (1890-1908) et en 2° le 14 Mai 1909 à Eugénie Roy (1884-1948), *Geneviève (1885-1895), *Mathilde (1888-1979) mariée le 16 Février 1909 à Jean-Baptiste Laforest(1886-1933), *Eugénie (1890-1978) marié le 10 Mai 1911 à Ferdinand Gagnon (1884-1927) et *Marie-Claire (1892-1923). Les 11 derniers sont tous nés au Bic.

Notes : Ma documentation me provient du petit livre vert "Généalogie de la Famille Charles Chénard".
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Nicolas Gamache

Le seigneur Nicolas Gamache,un pionnier du Bas Saint-Laurent

L'intendant Talon n'avait rien d'un thuriféraire. Il accordait trop d'attention à l'essor de la colonie pour trouver le temps de distribuer de plates attentions. Mais en 1672, il reconnaît les mérites d'un nouveau seigneur dans un document: "Nous certifions à tous qu'il appartiendra qu'après que Nicolas Gamache nous a bien fidèlement servi en qualité de chasseur durant plusieurs années, nous lui avons permis de se retirer sur son habitation ou ailleurs qu'il trouvera bien être; certifions en outre qu'il nous a donné beaucoup de satisfaction de son zèle et de sa fidélité."

Rares sont les pionniers qui ont fait l'objet d'une telle appréciation. On croit généralement que Nicolas Gamache arriva en Nouvelle-France vers 1652. Fils de Nicolas et de Jacqueline Cadot, il était accompagné de son demi-frère, Jacques, et de sa demi-soeur, Geneviève. Pourtant, on ne trouve aucune trace du pionnier dans les recensements de 1666 et 1667. Pourtant, Jacques cultive alors un lot ans la seigneurie de Beaupré et Geneviève habite non loin de là avec son mari, Julien Fortin dit Bellefontaine. On présume que Nicolas s'adonnait à la traite des pellete- ries et qu'il se trouvait absent de la vallée du Saint-Laurent lors du relevé de la population.

En tout cas, il est de retour en 1670, car son beau-frère lui concède une terre. Fortin dit Bellefontaine avait acheté un huitième de la seigneurie de Beaupré et un huitième de l'île d'Orléans en 1657 et avait revendu ces domaines cinq ans plus tard à Mgr François de Laval, mais sans doute s'était-il réservé un important bien-fonds sur la côte. Nicolas s'y trouvait-il trop à l'étroit?

Le 3 novembre 1672, l'intendant Talon récompense son chasseur. Ce jour-là, il concède conjointement à Nicolas Gamache et à Louis Gagné dit Bellavance une terre d'une demi-lieue (42 arpents) de front sur le Saint-Laurent par une lieue de profondeur, entre celles de Geneviève de Chavigny, veuve du traiteur et commerçant Charles Amiot, et de Guillaume Fournier. Les nouveaux propriétaires jouiront de leur terre érigée en fief et seigneurie. Trois ans plus tard, Gagné reçoit une nouvelle concession de dix arpents de front, tout de suite à l'ouest de la précédente.

Le 8 novembre 1676, Nicolas Gamache signe un contrat de mariage par-devant le notaire Paul Vachon avec Élisabeth-Ursule Cloutier, fille de Charles et de Louise Morin. Le lendemain, le couple reçoit la bénédiction nuptiale au Château-Richer.

Nicolas s'installe sur le domaine que lui et Gagné ont reçu. C'est d'ailleurs là que naîtront ses dix enfants. Les cinq premiers sont des fils. Quatre d'entre eux fonderont à leur tour des foyers: Louis en 1702 avec Angélique Miville, fille de François et de Marie Langlois (12 enfants dont 8 fils); Nicolas en 1705 avec Marie Guyon, fille de François-Xavier et de Marie Clotus (10 enfants dont 5 fils); Augustin en 1711 avec Marguerite Guyon, soeur de la précédente Marie? décéda à la naissance d'un premier fils de même que ce dernier), puis, en 1713 avec Louise Caron, fille de Pierre et de Marie Bernier (2 jumeaux décédés le même jour à l'âge de près de trois mois et une fille).

Puis naissent quatre filles. Élisabeth et Anne épousent deux frères, Pierre et Jean Richard, en 1709 et 1713 respectivement, et donnent dix enfants à chacun. En 1711, Geneviève se marie à Joseph Hudon, mais l'union sera sans postérité. Et en 1722, Marie est conduite à l'autel par Louis Guyon (7 enfants).

C'est un fils qui verra le jour en dernier, Louis, qui semble avoir contracté deux mariages. On sait peu de chose de sa première épouse, sauf qu'elle lui donna un fils. On connaît mieux sa seconde, Geneviève Bélanger, qui lui donna dix enfants dont six fils.

Le 1er novembre 1689, Nicolas Gamache et Louis Gagné décident de ne plus exercer conjointement leur droit de propriété. Ils se partagent leur seigneurie. Nicolas conserve la partie est, large de 21 arpents. Dès lors, la concession de Gamache portera son nom ou encore sera désignée comme la seigneurie de l'Ilette, et celle de Gagné, en plus de porter son patronyme, recevra l'appellation de La Fresnaye; le propriétaire est devenu un Gagné dit Bellavance et sieur de La Fresnaye.

Le 23 octobre 1699, Nicolas Gamache perdait sa femme. Quelques jours plus tard, il décédait à son tour. On n'avait pas oublié que le couple avait généreusement cédé le terrain nécessaire à la première église du Cap-Saint-Ignace: le 29 octobre 1728, on procédait à la translation des restes de ces pionniers depuis l'ancienne église jusque dans la nouvelle.

C'est l'aîné des fils, Louis, qui était devenu seigneur de l'Ilette au décès de son père. En 1744, l'église étant "prête à tomber à la mer", il donne un terrain pour en ériger une nouvelle, à la condition d'y avoir son banc seigneurial. On érigera un confortable presbytère qui servira aussi au culte en attendant la construction du nouveau temple paroissial, mais celui-ci, sur décision de l'évêque, Mgr de Pontbriand, sera plutôt établi à l'Anse-à-Gilles. Il en résulta, écrit M. Philippe Pâquet, qui a poursuivi des recherches sur la famille Gamache, des querelles interminables. C'est sans doute pour cela, remarque-t-il, que le curé Dolbec quitta la paroisse du Cap-Saint-Ignace pour devenir le premier curé de l'Islet qu'il desservait depuis quatre ans.

Mais le manoir Gamache a survécu jusqu'à ce jour à ces querelles et il a été classé monument historique en 1955. Entre 1978 et 1985, il a subi d'importants travaux de stauration. On peut apercevoir l'ancienne façade arrière de cette vénérable maison en empruntant justement la rue du Manoir-Gamache, au Cap Saint-Ignace. C'est l'un des plus beaux bâtiments de la localité, avec son toit pentu percé de lucarnes et ses murs de moellons liés par un mortier qui défie les siècles.

Nicolas Gamache était originaire d'un petit bourg devenu la commune de Saint-Illiers-la-Ville. Si depuis Paris on emprunte la N 13 vers Rouen, on atteint Mantes-la-Jolie (à environ 25 km à l'ouest de Saint-Germain-en-Laye), puis Rosny-sur-Seine (8 km). Ici débute la petite D 114 qui passe sous l'autoroute 13: Saint-Illiers n'est qu'à 9 km, direction sud-ouest.

Et les descendants de l'ancêtre Nicolas seront tous heureux d'y trouver un petit panneau routier indiquant la situation du hameau de la Gamacherie, de même qu'une agréable propriété de campagne, la Grande Gamacherie. On est chez soi!

Texte pris dans le livre de
Robert Prévost Généalogie de Portrait de familles pionnièresTome 2

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Alexis Bombardier

Alexandre Bombardier est né à St-Édouard, Co. Napierville. Il s'est marié e n 1° noce à Mélanise Monette et en 2° noce à Malvina Fortin. Les unions se sont probablement faites à St-Édouard lieu où elles sont probablement nées et décédées.

Alexandre et Mélanise ont eu un enfant de leur union. Il se prénomme Eucher. «Ma mère m'a déjà dit qu'il s'appelait aussi Michel».

Eucher est né le 24 Décembre 1878 et il est décédé le 6 Octobre 1957. Il a pris épouse le 9 Février 1904. Son épouse se prénommait Éléonore Boulerice et elle était née le 16 Février 1884. Elle est décédée le 28 Mars 1959 à St-Édouard. Eucher et Éléonore sont tous les deux décédés dans leur maison qui était située à St-Édouard. Eucher est décédé assis dans son fauteuil près de la fenêtre et Éléonore d'une embolie pulmonaire.

Dans ces temps-là on exposait les défunts à la maison et ceux-ci partaient de là pour se rendre à l'église.Elle était la fille Moïse Boulerice et Alphonsine Demers. Ils sont probablement tous nés à St-Édouard, Cté Napierville.

De l'union d'Eucher et d'Éléonore sont nés 16 enfants dont 9 sont nés à Holyoke, Mass.(°)et les 7 autres sont nés à St-Édouard Co. Napierville(°°). Ce sont : °William (1905-1993) marié à Lina Tremblay (1908-1997), °Viola (1907-1911), °Ernest (1908-1910), °Walter (1910-1982)marié à Lilliane Champagne (1914), °Wolfred (1911-1911), °Berthe (1912-1922), °Dorilla (1913) mariée à Albert Lestage (1913-1998), °Rhéa (1915) mariée à Bruno Gibeau (1921-1996), °Éva (1917-1993) mariée à Armand Vigneault (1918-1985), °°Alcide (1918) marié à Gilberte Lefebvre (1919-1998), °°Gérard (1920) marié à Madeleine Bourdeau (1920),°°Stella (1922) mariée à Jérome Martin (1922-1997) et divorcé en 1984 , °°Raoul (1923-1924), °°Georges (1925-1999) marié à Lucille Lefebvre (1928-1971) et conjoint de fait de Marguerite (Margot) Angers(1934),°°Pearl (1927) mariée à Jacques Robert (1921) et °°Joseph mort-né vers 1928.

Voici les prénoms et noms de chacun des enfants Bombardier ainsi que de leurs parrains et marraines.

Enfants Bombardier

William Romain est né vendredi le 11 Août 1905, a été baptisé par le Révérend Père Durocher en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Moïse Boulerice Marraine : Angeline Moreau Décédé le lundi 17 Mai 1993 à Holyoke, Mass. et inhumé au cimetière de Holyoke, Mass.

Marie Antoinette Viola est née samedi le 22 Juin 1907, a été baptisée par le Révérend Père Durocher en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Wilfrid Bombardier Marraine : Virginia Tremblay Décédée le 18 Mars 1911 à Holyoke, Mass. et inhumée au cimetière de Holyoke, Mass.

Joseph Ernest Chéri est né mercredi le 12 Août 1908, a été baptisé p ar le Révérend Père Frédette en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Chéri Boulerice Marraine : Exilda Sicotte Décédé le 13 Mars 1910 à Holyoke, Mass. et inhumé au cimetière Notre-Dame de Holyoke, Mass.

Joseph Walter Bruno est né mardi le 25 Janvier 1910, a été baptisé par le Révérend Père Lamothe en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Albert Boulerice Marraine : Angélina Boulerice Décédé le jeudi 28 Janvier 1982 et inhumé au cimetière de Chicopee, Mass.

Joseph Ernest Wolfred est né mercredi le 25 Janvier 1911, a été baptisé par le Révérend Père Laurent en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Alcide Viau Marraine : Exilda Boulerice Décédé le 31 Mars 1911 et inhumé au cimetière Notre-Dame de Holyoke, Mass.

Marie Berthe est née samedi le 8 Juin 1912, a été baptisée par le Révérend Père Laurent en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Alfred Brosseau Marraine : Clémentine Boulerice décédée le 12 Juin 1922 et inhumée au cimetière de St-Édouard Co. Napierville,Québec, Canada

Marie Dorilla est née mercredi le 24 Novembre 1913, a été baptisée par le Révérend Père Laurent en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Siméon Bombardier Marraine : Georgianna Thibaudeau

Marie Rhéa est née lundi le 21 Juin 1915, a été baptisée par le Révérend Père Larochelle en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Sylibert Bombardier Marraine : Marie Gilbert

Marie Éva est née vendredi le 30 Mars 1917, a été baptisée par le Révérend Père Rémi en l'église du Précieux Sang de Holyoke, Mass. Parrain : Johnny Monat Marraine : Léda Boulerice Décédée dimanche le 28 Novembre 1993 et inhumée au cimetière de St-Jean-sur-Richelieu, Québec

Joseph Alcide est né lundi le 17 Juin 1918, a été baptisé par le Curé Lafortune en l'église de St-Édouard Co. Napierville, Québec Parrain : Alexandre Bombardier Marraine : Malvina Fortin

Joseph Omer Gérard est né dimanche le 15 Août 1920, a été baptisé par le Curé Lafortune en l'église de St-Édouard Co. Napierville, Québec Parrain : Joseph Boulerice Marraine : Apolina Boulerice

Marie Stella est née vendredi le 23 Juin 1922 a été baptisée par le Curé Bernier en l'église de St-Édouard Co.Napierville, Québec Parrain : Albert Boulerice Marraine : Maria Rémillard

Joseph Raoul est né lundi le 31 Décembre 1923, a été baptisé à la maison à St-Édouard Co. Napierville, Québec. Décédé le 2 Janvier 1924 et inhumé au cimetière de St-Édouard Co. Napierville, Québec

Joseph Georges est né mardi le 20 Octobre 1925, a été baptisé par le Curé Debray en l'église de St-Édouard Co. Napierville, Québec. Parrain : Georges Carroll Marraine : Exilda Ouimet Décédé mercredi le 14 Avril 1999 à Montréal et inhumé à Montréal

Marie Pearl Thérèse Viola est née mercredi le 31 Août 1927, a étée baptisée par le Curé Debray en l'église de St-Édouard Co. Napierville, Québec Marraine : Laurentia Guilbeault

Joseph était mort à sa naissance et a été inhumé à St-Édouard Co. Napierville, Québec Sa naissance se situerais vers 1928 où après.

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