Une fois encore
CD
album
A télécharger si vous ne l'avez pas pour écouter les extraits(Conseillé RealPlayer Basic GRATUIT).
1.
Camel 2. Chelou 3. Gogo lll 4. Désarmez 5. Non rien 6. Le soleil |
7.
Les
p'tits chefs 8. 7/4 douze 9. Amazir 10. Vide ta tête 11. Une fois de plus 12. Oofff ! |
C'est une fanfare funk d'une trentaine de bouches avec dix fois plus
de doigts. Un groupe hors du commun, tant par sa musique que par son
état d'esprit ...
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C'est aussi une association loi 1901 qui permet aux musiciens ouverts
d'esprit de s'éclater, de jouer sur scène, de progresser, bref de
kiffer ...
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En 1993, Jo et Mathieu (ex-Negresses Vertes) se rassemblent avec
quelques musiciens afin de mêler le stick aux cuivres. Une répétion
et un concert dans un bar à une dizaine de musiciens appuieront
l’envie de faire sonner le funk pour le kiff.
Le stick
à été créé par monsieur Chapman en 1969. Cet instrument utilise
la technique du « tapping » sur un manche à 10 cordes alliant la
basse et la guitare, c’est l’instrument le plus funky du monde !
! !
Le nom des Tarace Boulba viendra plus tard. Bientôt, se posera la
question de constituer un groupe avec un nombre restreint et fixe de
musiciens, mais il en sera autrement. Il s’agit alors
d’accueillir le plus grand nombre de souffleurs puis de chanteurs.
Après quelques discussions, une partie des musiciens quittera définitivement
les Taraces. Cette étape constitue un pari important et une des
particularités de Tarace Boulba. Un collectif qui privilegie
l’accueil du plus grand nombre de musiciens (tous niveaux, tous âges).
En quelques mois, le groupe verra son nombre porté à une vingtaine
de musiciens. Il se compose d’une rythmique (stick, batterie,
percussions), de chanteurs, de cuivres (trompettes, trombones ...)
et de saxophones. Une association loi 1901 sera créée pour sa
gestion et son développement.
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Au cours de l’année 1994, le nombre de musiciens va croître sans
cesse, les désirs de l’association vont se clarifier. C’est une
bande relativement big à géométrie variable de musiciens et
chanteurs destinée à faire des concerts lointains tout en évitant
la routine de la logique « bizness » des groupes traditionnels.
Les musiciens adhérants viennent pour le plaisir de jouer, faire de
la scène, se perfectionner, se rencontrer, apprendre la stick,
monter d’autres groupes, s’investir dans l’asso ...
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Les tournées interminables, les guignols à la télé, le travail
collectif avec une rétribution individuelle ne sont pas au
programme. Ce fonctionnement exige aussi un nombre restreint et
choisi de concerts dans l’année. Tarace Boulba compte sur chacun
de ses membres pour fonctionner en énergie positive collective et réciproque.
A cette optique se joindra l’envie de jouer « éthiquement
correct » : Participer à des mouvements sociaux (Le D.A.L., Les
Sans Papiers, ...) dans des endroits où la musique est trop rare (hôpitaux
psychiatriques, ...), dans un village rural pour participer avec les
habitants à la réalisation d’un festival, dans les banlieues où
certains bougent avec de la bonne volonté et peu de moyens ...
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En 1995, pour faire face au nombre croissant de musiciens (plus
d’une centaine) et progresser dans la qualité de prestation, des
moyens ont été mis en place : Un local de répétions libre et
gratuit, l’achat d’un car de 55 places, des ateliers informels,
des partitions, des scènes tournantes (les musiciens descendent de
scène pour laisser leur place à d’autres), des tournées
ateliers d’été ... Les concerts sont prévus pour 30 à 50
personnes selon les contraintes d’espace, d’hébergement, de
catering, des disponibilités des musiciens .... L’enregistrement
d’une cassette audio (en 1994) puis d’un album "
A la demande générale " correspond à la nécessité de
graver une mémoire de l’histoire du groupe.
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Actuellement en 1999, plus de 300 musiciens adhérents construisent
d’autres modes de participation à cette histoire : La création
de groupes, un studio d’enregistrement, des hébergements, des
ateliers de maintenance de sono, de plasticiens, de restauration
d’une Traction Avant, des formations musicales et techniques en
direction des jeunes et des moins jeunes et plein de projets de
toutes sortes ...
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« Le Tarace ne peut pas tout organiser et ne veut pas tout
organiser. Tarace Boubla n’est pas l’armée, ni une église New
Age. Le Tarace compte sur chacun de ses membres pour fonctionner en
énergie positive collective et réciproque.
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Cependant il manque quelques points aux « I » et il faut
malheureusement les mettre de façon trop frequentes. Le
j’m’enfoutisme et les exigences grandissantes sont révélatrices
d’un certain état d’esprit aux antipodes de celui des Taraces.
Le respect, la solidarité, principes fondateurs des Tarace Boulba,
se traduisent sur scène par l’écoute (par exemple, ne pas jouer
pendant le solo d’un copain, éventuellement l’encourager,
chanter ...) mais aussi s’appliquer pour jouer correctement les
parties. Nous faisons de la musique, pas du guignol et pour
continuer à kiffer tous ensemble, il est nécessaire de penser aux
autres, donc de prendre soin les uns des autres. Excusez le discours
moraliste, mais régulièrement, tous les 6 mois, une mise au point
est nécessaire, essayons ...
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En 1995 quelques principes organisationnels ont été mis en place
pour augmenter la qualité de la prestation de Tarace Boulba. Il
faut faire face au nombre croissant et aléatoire de musiciens
pendant les concerts. A Paris, il s’agit de s’organiser des
concerts avec des scènes tournantes. En province, le bus et les hébergements
ne sont pas extensibles (le bus tournant est difficile à mettre en
place).
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Les concerts sont généralement prévus sur une base de 30
personnes (pour les organisateurs), il y a donc nécessité de
s’inscrire sur une liste pendant la dernière répétition avant
le concert. Il y a aussi des répétitions hebdomadaires, des
ateliers, des partitions et un local.
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Le disque est un moyen pour mieux vend
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