Je me souviens de rien

Paroles et musique : Jean-Jacques Goldman

Quand la nuit renonce,
L'ombre me laisse en lambeaux.
La lumière embrasse enfin sa peau,
Me remplit de tendresse, de chaud.
J'apprends à revivre entre clair et sombre.
Sans toi le monde, est moins beau.

Je me souviens de rien.
Le temps m'emporte un peu loin.
Tout m'entraîne et s'envolent
Un par un mes chagrins,
Les souvenirs, ceux que la lumière éteint
Dès que la nuit revient, je me souviens trop bien.

Mes amis, mes doux, mes beaux amis,
Ouh me caressent des yeux, des mots.
Moi je promets, je souris tant que j'oublie.
Je prends ces secondes cadeaux.
J'ai tant voyagé de ruines en décombres.
J'ai la mémoire un peu floue.

Je me souviens de rien.
Le temps m'emporte un peu loin.
Tout m'entraîne et s'envolent
Un par un mes chagrins,
Les souvenirs, ceux que la lumière éteint
Dès que la nuit revient, je me souviens trop bien.

Je me redécouvre enfin toute entière.
Avant je n'étais que nous.

Je me souviens de rien.
Le temps m'emporte un peu loin.
Tout m'entraîne et s'envolent
Un par un mes chagrins,
Les souvenirs, ceux que la lumière éteint
Dès que la nuit revient, je me souviens trop bien.