Tiens, v'là un marin

Paroles de Julien Bouquet
Musique de Julien Bouquet et B. Labadie
Enregistré le 21 février 1963

Tiens, v'là un marin.
Il est encore loin
Mais on voit de loin
Que c'est un marin.
Tiens, v'là un marin.
Ce n'est pas le mien.
C'est jamais le mien,
Mais c'est un marin.

C'est presque le même,
Le même que celui
Qui m'a dit "Je t'aime,
Je t'aime pour la vie..."

Tiens, v'là un marin.
Sacré nom d'un chien,
C'est chouette un marin
Quand ça vous revient !
Tiens, v'là un marin.
Moi j'aime les marins.
De voir ce marin,
Ça me rapelle le mien.

Ça me rapelle que j'aime un homme,
Un homme, mon homme...
Qui porte le même uniforme
Que porte l'homme qui vient.

Tiens, v'là un marin,
Valise à la main.
Il a sur les reins
Un sac de marin.
Tiens, v'là un marin.
Il siffle un refrain
Qui, dans le matin,
L'escorte en chemin.

C'est presque le même,
Le même que celui
Qui m'a dit "Je t'aime,
Je t'aime pour la vie."

Tiens, v'là un marin.
Comme rien ne ressemble
Plus à un marin
Qu'un autre marin,
Tiens, v'là un marin.
Quand il sera moins loin
Je lirai sur son front
De quel corps il vient.

Si seulement c'était mon homme
?????
?????
?????

Rien... J'ai tremblé pour rien.
Pour être un marin,
C'est bien un marin
Mais ce n'est pas le mien.
Le mien... Pourvu que le mien
N'ait pas pris le chemin
D'un de ces pays lointains
D'où jamais un marin
Ne revient...
Ne revient...