Traduction de quelques chansons en francais (les plus melancoliques, dramatiques et poetiques) pour ceux qui maîtrisent la langue de sheakspeare comme une vache espagnole... c'est à dire un minimum... yes, hello, bitch et autre fuck que l'on ne trouve pas dans les fabuleux textes poétiquement épiques de ce groupe exceptionnel...

 

Je compte continuer la traduction d’autres textes, alors si ca vous interesse ou que vous vouliez la traduction d’une chanson en particulier, faites moi le savoir :

 : semikorn@hotmail.com

Les chansons traduites:

Sear me III (The light at the end of the world)

For my fallen angel (like gods of the sun)

The cry of mankind (the angel and the dark river)

Black voyage (the angel and the dark river)

Your shameful heaven (the angel and the dark river)

Sear me mcmxcIII (Turn loose the swans)

For you (like gods of the sun)

The light at the end of the world (The light at the end of the world)

The dreadful hours (The dreadful hours)

Black Heart Romance (The dreadful hours)

A cruel taste of winter (The dreadful hours)

My hope the destroyer (The dreadful hours)

 

 

Sear me III (The light at the end of the world)        

 

Viens à moi

console-moi

Prends ma main

Dans tes bras

Dans tes yeux

Je serai

éternellement tien

fais-moi descendre

Dans ton lit

Dans tes rêves

 

Prends ma vie

Prends tout ce qui m'appartient

A travers ces prairies de paradis

Que l'on a foulé sans cesses

Je souhaite. Oh... comme je souhaite encore

Avec toi. Oh... être avec toi

 

Alors, allonge moi

Tout prés de toi

Porte moi à présent mon amour

J'effleure tes larmes

Ma douce

Je t'effleure encore...

 

 

For my fallen angel (like gods of the sun)

 

 

Retenant mon souffle

des larmes d'argent remplissant mes yeux

Je l'embrasse encore

Elle ne se réveillera pas

 

 

Sur mon corps fébrile

Est posée sa main mourante

A travers ces prairies de paradis

Que nous avons foulé

 

Comme un voleur dans la nuit

Le vent souffle si doucement

Il chasse mes larmes

Qui ne sècheront pas meme apres plusieurs années

 

"La flèche dorée de l'amour

sur elle aurait du se hâter

mais pas la flèche de la mort

qui l'a terrassée"

 

Ce couplet est tiré d'un poème de Marie Bergkvist

 

 

The cry of mankind (the angel and the dark river)

 

Tu ne peux pas le voir et esperer en survivre

Tu vas avaler sa langue d’épine

Sa bouche humidifié par la salive

Dans son glorieux royaume de feux

Mais je crois qu’il a pleuré

Je vais les faire s'allonger

s'allonger là ou l’espoir se meurt

Avec avidité, tu emmènes l’humanité à la mort

On vit et meurs sans espoir

Tu nous fais patauger dans une rivière de mort

En restant ici à présent, mon cœur est obscur

Je ne veux pas mourir en solitaire

Cette heure est interminable

Cette heure est interminable

 

 

Black voyage (the angel and the dark river)

 

Couches toi prés de moi dans l’herbe

Ils combattent pour moi

Maîtresse de beauté, tes yeux rayonnent

Peut-on courir éternellement ? L’obscurité resplendit-elle ?

Ange de la miséricorde, emmène moi loin

Ces chiens noirs me déchirent

Ils sont affamés de ma vie

Alors couche toi à mes cotés, sous terre

Disparu pour toujours de la surface de la terre

Descendant toujours plus bas, est-ce notre renaissance ?

Ressent-tu cela ? Sa cruauté resplendit

Ce terrible voyage, oh, que personne ne connaît

 

Plus bas

Par ici, je suis

Souverain des rois

Ici

Partout on m’écoute

Ma voix

Te pénètre

A présent, tu m’appartiens

 

 

Your shameful heaven (the angel and the dark river)

 

Toi qui te tiens debout maintenant

Je ne vais pas te dire de ne pas pleurer

Sans manquer à l’accomplissement de ma mission

Je peux faire de toi un dieu

Et je souffrirai pour tes péchés

Si étroitement limité, tu ne ressent plus que la douleur

Loin d’être bon. Je suis ton roi

Tu crois que tu es en enfer, mais le tien s’appelle paradis

Pleure pour mourir, tu m’aimeras éternellement

 

Sur une pale et larmoyante  joue

Les larmes roulent jusqu’à tes pieds

Fouetté  à terre une fois encore

En t’humiliant et en te flagellant

De vives douleurs couvrent ta peau de cicatrices

Et en plus tu pleures, pour ce que tu es : un malfaiteur

Nous souffrons en amour, mais tu adores souffrir

Ta souffrance est ta grandeur

Bien que ta peau puisse brûler et que tes blessures saignent

La seule véritable douleur est entre tes jambes

Tu as bien appris, dans ton enfer

Ta douleur n’était rien. Tu en demandais plus

Ton paradis indigne est rempli de démons

Juste comme moi. Juste pour toi

 

 

 

Sear me mcmxcIII (Turn loose the swans)

 

Déverses toi en moi, notre heure approche

Si proche, je soupire. Quel est le risque d’une telle adoration ?

Nous dansons et la musique meurs. Nous les transportons tous très loin,

Pendant que nous filons devant leurs yeux ébahis

Tu m’as élever au dessus de moi-même, en me faisant plonger dans ton esprit fantomatique

Tu sors de ton sommeil dans mes bras. Ta beauté a puisé toute mon énergie.

Dans les prairies de paradis, nous courons au travers des étoiles.

Romantiques jusques dans nos gouts. Nous n’avons aucune excuses.

Nous brûlons dans notre désir sexuel .

Nous mourons dans nos yeux et nous noyons dans nos bras.

 

For you (like gods of the sun)

 

Je serais là pour toi

La seule chose que je veuille c’est toi

Lorsque je vois ton visage

Tous les anges ont honte

 

Couches toi prés de moi, beauté

Sens moi prés de toi

Prends ma main

Je te caresse doucement. Ta peau est brûlante

 

Couvres moi de ton corps

Par dessus moi et sous toi

Emmènes moi en toi

Ne faisant plus qu’un, nous nous couchons enlacés

 

Tout ce dont j’ai toujours voulu

Je l’ai, je n’ai plus besoin d’avoir envie

Tu es l’envoyée des cieux.

 

 

The light at the end of the world (The light at the end of the world)

 

Une île, une brillante et resplendissante île

Demeure éternellement, seule dans la mer

De rochers, de sable et d’herbe

Et d’argile, l’île dépourvue de tout arbre

 

Petite, un point dans le grand bleu de la mer

Au fin fond des terres. Un habitant sur cette île désertique,

Le dernier, homme solitaire ?

 

Par tous les dieux, il est ici pour ne jamais en partir

Pour y rester toute sa vie

Sa punition suprême : être là pour porter la flamme éternelle

 

Le phare, grand et d’un blanc éclatant, qui se dresse

Au bout du monde. Protégeant les navires et les

Marins des rochers sur lesquels ils pourraient être projetés

 

Jusqu’ici rien n’est venu et rien n’est reparti hormis la

Mer d’un bleu resplendissant qui s’étend de part et d’autre

De l’horizon, elle est tout ce que notre homme peut voir

 

Pourtant, un jour, tout en haut d’un rocher, un oiseau

S’est perché et à chanté

Un albatros, il décocha un regard et fut profondément

Emerveillé, pourquoi ?

 

Pouvait-il être un observateur envoyé ?

Une malédiction envoyé des dieux,

Qui s’assis, qui chante et qui le fixe,

La vie qu’ils avaient volé

 

Chaque année, elle revient pour le regarder,

La créature venue d’ailleurs

Pas une malédiction mais un rappel au souvenir

De la femme qu’il aimait

 

Oh, interminable nuit, sous les étoiles

Il était couché et regardait fixement

En haut en direction de la lune et des étoiles

Le soleil mourant dans le brouillard

 

Encore et encore la lumère d'Orion

Remplissait notre homme de joie

Dans cette constellation, il voyait son amour

Lui rappelant sa voix

 

Le scintillement des étoiles de là-haut

Titillait son excitation

Aussi longtemps qu’elles le regarderont

Il sait qu’ils ne se quitteront jamais

 

Un jour bon, un jour mauvais

La folie, la chaleur, le soleil

En direction de la mer, il épiait du haut des terres,

Sa bien-aimée Albion (une britannique)

 

Des falaises de blanc et des forets de vert

Des enfants courent et jouent

‘ Mon chez-moi’ il s’écrie et pleure

Pourquoi est-ce si loin ?

 

Les yeux rouges de douleur. Remplis de larmes,

Il court en direction de la mer

Risquer sa vie, une cause valable

Pour retrouver son chez-soi

 

Dans la mer, profonde et bleu,

Les eaux l’emportent de toute part

Eveillé. Il pleure. Refroidit par sa sueur séchée

Et Albion, un rêve

 

Telle est sa vie, sur l’île

Faite de tourment et de chagrins

Un jour bon, un jour mauvais

Et certains jours, même de l’espoir

 

La flamme tout au bout du monde

Se consume étincelante à des miles à la ronde

Pourtant,  son éclat doré, dirige l’homme

Dans la misère en permanence ?

 

Pendant cinquante ans, il reste et attend,

Au-dessus de la flamme, seul.

En regardant plus bas sur son île,

Les dieux en ont fait sa maison

 

L’observateur à l’autre bout du monde

A travers toute cette misère fait défiler tous ces souvenirs

Il se souvient de cette nuit-là

Et s’accorde même un léger sourire

 

(son offrande n’était pas si énorme,

il s’entêtait à penser

une fois de plus il tuerait

une fois de plus il paierait

pour le moindre moment passé avec la fille)

 

Ses cheveux, longs et noirs resplendissaient

Le sombre, et la beauté de son regard

La peau couleur olive et sa chaleureuse étreinte

Son souvenir ne mourra pas

 

Il y a quelques années, il se souviens clairement

De la vie qu’il avaient mené

L’amour sans fin et le goût pour la vie

 

Hélas, un tel amour ainsi q’une telle allégresse

Furent aussi court qu’un souffle coupé

Durant une obscure nuit, son âme fut happée

Par le fantôme de la mort

 

 (L’Agonie comme jamais auparavant

Fut ressentie par notre homme)

Qui porte la flamme étincelante

Tout au bout de la terre

 

(Sa colère s’éleva et sa détresse aussi

comme jamais auparavant)

il maudit les dieux, les hommes et la vie

à s’en déchirer le cœur

 

Une divinité ressentit de la sympathie

Et donna une chance à notre homme

‘ Ta femme tu pourrais revoir à nouveau

durant une seule nuit ‘

 

Mais réfléchie longuement jeune homme

Car il y a un prix à payer :

Porter la flamme du bout du monde

Est là où tu dois rester

 

Loin des hommes, de la vie, de l’amour

Seul tu seras

Sur une minuscule île. Une lumineuse et resplendissante île

Au beau milieu de la mer

 

‘ Je porterai cette  flamme, une nuit de plus

avec la femme que j’aime’,

hurla l’homme, les yeux remplis de larmes

aux divinité de l’au-delà

 

Et c’est donc cette nuit là

Que sa bien-aimé lui revint

Dans ses bras et dans leur lit

Ensemble, ils passèrent la nuit

Dans le plus profond amour et désir qui puissent exister

Enlacés ils fusionnèrent

Perdus dans leurs bras réciproque

Ils dansèrent (au bal de l’amour)

 

longue fut la nuit remplie d’amour

pour eux plus rien n’importait

Il se réveilla sous une lumière aveuglante

Sa femme et sa vie s’en était allé

 

Sous ses pieds il bondit. La mer il scruta

Du phare perché sur le rocher

Le prix est payé et désormais

Il vit éternellement seul

 

Cinquante années ont passées depuis ce jour

Et pas une âme il a rencontré

Mais sa femme vit toujours avec lui

Dans chacun de ses rêves

 

Il est si triste de voir l'amour mourir si jeune

Et de savoir que tout seul quelqu'un en a pleuré

Mais nos souvenirs sont enfouis en chacun de nous

Pour que nous les fassions revivre à nouveau, dans nos rêves.

 

 

The dreadful hours (The dreadful hours)

 

Mère allez-vous me proteger?

J'ai si peur à présent

Mère s'il vous plait, s'il vous plait protégez-moi

Désolé, votre fils n'est pas courageux

 

Petit, tiens bon. La nuit s'en ira bientôt

Dors si tu peux. Mais prends garde aux mains de ton père

 

Nous ne te voulons pas. Personne ne t'aime

Père des ténèbres. Ce soir viendra te saluer

 

Dieu au plus haut des cieux, pouvez-vous m'entendre

Aidez-moi oh seigneur. Ils viennent me voir

Mère m'a prévenu. Père m'a méprisé

Oh mon dieu non. Maintenant je l'entends

 

Je réclame ta vie en cette nuit

Sous les yeux de ton propre dieu

 

Le silence, l'attente puis la douleur

Oh petit, le sommeil sera bientôt là

Ta vie n'a toujours été que honte

Et ainsi jeune garçon, ma main t'ammène à la mort

 

Petit, ne vas-tu pas te réveiller. Père est partit

Petit, S'il te plait reviens à toi. S'il te plait mon bébé...

 

 

Black heart romance (The dreadful hours)

 

 

Tu es mienne lorsque tu saignes

toujours aussi divine

Je veux dire adieu à ton souffle

Plus d'affection

 

Je serai temoin de ton départ

avec des larmes dans mes yeux

mais pas pendant ton sommeil

mais plutôt à ton réveil

 

La fille que tu prends en toi

va maintenant cesser d'exister

et la femme en toi

finalement peut être libérée

 

Passions et crimes. Nos amants

Le besoin est devenu si intense. Et doux était son sang

 

A travers la pureté et la lumière

ainsi que la grace de la nuit

Nous chantons et nous dansons

à notre romance macabre

 

Des cascades de cheveux noirs. Ne pas regarder derrière

Peau blanche et froide. Epousant les moindres recoins de son corps

 

Elle est venue, elle a vu, elle a pris tout ce qu'elle voulait

Mes yeux brûlés par son atrocité

Ils sont tombés, ils ont gémis, ils ont pleurés pourtant il sont morts

Par les mains de cette personne qui les a en horreur

 

Nous lui appartenont quand nous saignons

L'amour que nous ressentons

Amoureux quand elle nourrit

mon coeur dont elle peut s'emparer

 

 

A Cruel Taste Of Winter (The dreadful hours)

 

Marche avec, avec moi. Je serai ton dieu dans l'ombre

A l'instant, précisement. Donne-moi ta vie

Tes souhaits, tes souhaits. Je sens sa main ferme

Ton âme, tes craintes. libérées et envolées

 

Fais moi confiance, juste à moi. Je te rattraperai si tu tombes

Mes bras accourent, acourrent vers toi

 

Je t'emmenerai voir le danger

et tout ce qui trouble l'homme

Je te mènerai loin de tout désir

Prends juste ma main glacée

 

Tu voudras que le monde t'honnore

et se rassemble à tes pieds

Tu désireras ma lumière aveuglante

et ma chaleur virulente

 

Je t'élèverai au delà de leur monde de misère

En toi vient l'amour de la peur

 

Ta vanité, ta sainteté

Ton bon coeur

Ta révérance, ton ignorance

Tes yeux noirs impassible

Aucune sympathie pour l'humanité, ton austère horreur

Le génocide, les parasites

Le royaume des fantômes

 

Seul avec tes craintes

insouciant si tu chutes

sous la terre

Ton coeur puisse ressentir l'appel

 

Ne pouvant laisser ton esprit pourri

par les prières des hommes

La divinité brûle dans un éclair

une fois de plus

 

Un soir. A tes cotés

Tout sur toi

me fait fantasmer.

Le solitaire, le dieu en haut.

Seigneur et amour.

il trompe l'amour

Au coeur du feu.

Le seigneur et les menteurs eux n'hesitent pas.

 

 

 

My hope the destroyer(The dreadful hours)

 

 

Pleurant à tes cotés. Mes bras autour d'eux

Coulant avec toi. Sans tes hommes

Restant avec toi. Ressentant leurs frémissement

Me noyant avec toi. Profondement dans cette rivière

 

Epuisé et seul. Assis, le regard immobile

Faible et sale. A présent insouciant

M'attrofiant jusqu'au néant. Les morceaux de toi

Espérant la moindre chose. Le poison d'où l'amour est né

 

Peuple. Ressent son esprit

Elle est détruite

Peule. Rempli tes yeux

Son corps est meurtrie

 

Laissez-moi être, avec mes souvenirs

Je peux encore voir tous mes amours

Je ressens encore ses sensations

 

Tu es toujours mienne, mon amour

Je regarde par dessus toi

Adieu mon amour

Pas de chagrin. pitié, pas de pleurs

 

Sacrée et déchue. Regardez-là mourir

fanée et flétrie. Elle a perdue ce combat

Tramblante en s'endormant. Son homme s'en est allé

Des années, mais toujours des larmes. Jamais oubliée