LE 43° SEMINAIRE REDEMPTORIS MATER ....
 

 Mgr A.M. Léonard a signé le 30 juin 2000 en la fête du Sacré-Coeur, le Décret érigeant
           un Collège diocésain missionnaire à Namur. Les séminaristes qui y sont accueillis proviennnent  de
           divers continents et nations. Ils ont en commun d'avoir mûri leur vocation pendant plusieurs années
           dans le Chemin néocatéchuménal. Celui-ci s'efforce, de par le monde, d'éveiller un souffle
           évangélisateur par la découverte ou la redécouverte active de la grâce du baptême et de la
           confirmation. Individus, familles et communautés y vivent, en symbiose avec les paroisses et les
           diocèses, un nouveau catéchuménat, un nouvel accueil de la foi baptismale, même s'il s'agit de
           personnes déjà baptisées. Les vocations sacerdotales sont très nombreuses dans les communautés
           néocatéchuménales. C'est ce qui a permis au Chemin néocatéchuménal de répondre jusqu'ici à l'appel
           de plus de quarante évêques demandant que soit fondé dans leur diocèse un Séminaire Redemptoris
           Mater (tous les séminaires créés avec des jeunes du Chemin néocatéchuménal sont en effet placés
           sous le patronage de la Mère du Rédempteur). Celui qui s'est ouvert  à Namur est  le quarante-deuxième
           du genre, après Rome, Lugano, Cologne, Paris, Macerata, Varsovie, Newark, etc.
 

           Un Collège diocésain missionnaire

           Le Séminaire Redemptoris Mater de Namur est  un Collège diocésain. Les séminaristes qui y sont
           accueillis et formés sont  séminaristes du diocèse de Namur et, s'il plait à Dieu, deviendront prêtres
           du diocèse de Namur. Mais la population de ce nouveau Séminaire est , par principe, internationale.
           De plus, ce  Séminaire est essentiellement missionnaire. Les prêtres qui en sortiront
           sont  pour la plupart, destinés à la mission universelle de l'Eglise, selon les besoins des
           Eglises-soeurs. L'évêque de Namur en gardera environ un quart pour le service du diocèse de Namur,
           spécialement parmi ceux qui se seront le mieux inculturés à la Belgique. Les autres seront envoyés
           comme prêtres fidei donum (don de la foi) un peu partout dans le monde, à la manière des prêtres de
           chez nous qui travaillent en Amérique latine ou en Afrique. Un Latino-Américain pourra partir en
           Afrique, un Philippin au Japon, un Européen de l'Est en Amérique du Nord, etc. Il ne faut donc pas trop
           compter sur ce nouveau Séminaire pour reprendre des paroisses de chez nous puisque, sur 20 prêtres
           formés, seuls 5 resteront dans le diocèse, ce qui n'est pas rien cependant. Mais la dimension
           universelle de l'Eglise locale s'en trouvera réveillée et fortifiée.
 

           L'achèvement de la restauration de l'ancienne Maison diocésaine

          Les séminaristes du Collège Redemptoris Mater sont au nombre de 8 depuis  septembre . Dans
           une première phase, leur nombre s'élèvera progressivement jusqu'à 20. Ils occuperont la partie
           actuellement non restaurée de l'ancienne Maison diocésaine. Mais leurs amis du Chemin
           néocatéchuménal veilleront à ce que, durant l'année académique 2000-2001, toute cette partie soit, à
           son tour, restaurée dans les règles de l'art, sans qu'il en coûte rien au diocèse. On peut donc espérer
           que, pour l'été de 2001, l'ensemble du site aura connu une restauration profonde de nature à valoriser
           pour longtemps ce splendide patrimoine diocésain. Les deux institutions diocésaines - le Séminaire
           Notre-Dame et le Collège Redemptoris Mater - auront chacune leur régime spécifique, leurs
           responsables distincts et leur site propre, même si, bien sûr, il y aura des points de contact,
           notamment celui des cours de philosophie (2 ans) et de théologie (4 ans).
 

           L'essor de l'Ecole philosophique et théologique du Séminaire Notre-Dame

           En septembre prochain, l'équipe des formateurs et professeurs du Grand Séminaire de Namur sera
           pratiquement au complet. Elle s'est considérablement renouvelée et élargie au fil des dernières
           années. Selon les vœux de l'évêque de Namur, elle forme un ensemble à la fois varié et cohérent,
           soucieux de répondre en tous points à ce que l'Eglise et le Saint-Père attendent de la formation des
           futurs prêtres. Cette équipe, en laquelle Mgr Léonard place une grande confiance, se trouve devant le
           beau défi d'assurer la formation sacerdotale complète des quelque 30 séminaristes du Séminaire
           Notre-Dame, mais aussi la formation intellectuelle, philosophique ou théologique, d'autres futurs
           prêtres, appartenant à la Communauté de l'Emmanuel ou à la Communauté des Béatitudes, lesquels,
           sans habiter au Séminaire, y suivent cependant leurs cours. A partir de septembre, s'y ajouteront donc
           aussi désormais les séminaristes diocésains du Collège Redemptoris Mater. Cela signifie
           concrètement que les professeurs du Séminaire doivent assurer la formation intellectuelle de quelque
           50 futurs prêtres et, si tout se déroule selon les plans prévus, bientôt de 60 ou 70 séminaristes,
           auxquels il faut ajouter un certain nombre de personnes consacrées et de laïcs qui suivent une
           formation au Séminaire.

           Avant la signature du Décret érigeant le Collège diocésain missionnaire Redemptoris Mater, alors que
           sa création n'était pas encore acquise fermement, Mgr Léonard avait déjà pu, en réponse à une
           interpellation, évoquer quelque peu sa philosophie devant la récente assemblée des doyens du
           diocèse. Il a pu exposer plus en détail la portée de cette nouvelle institution devant la nombreuse
           assemblée de prêtres, de diacres, de consacrés et de fidèles laïcs réunis dans la Cathédrale de
           Namur, le dimanche 2 juillet 2000, à l'occasion de l'ordination de quatre nouveaux prêtres.

           Le 22 mars 2001 deux des 8 séminaristes du Séminariste Redemptorist Mater de NAMUR, ont été admis
           officiellement en qualité de séminaristes du diocèse par le rite de "l'admissio", tandis qu'un séminariste
           originaire du Cameroun était admis comme "acolyte". C'est le Père LEONARD, évêque du diocèse qui a   présidé la trés belle célébration à la cathédrale, animée par les chants du Néocatéchuménat. Non sans humour, le Père LEONARD a rappellé à l'issue de cette eucharistie, que "c'était la première fois que les chants trés vigoureux du Néocatéchuménat retentissaient dans cette cathédrale, mais que ce n'était pas la dernière"...
           Son intervention finale fut couverte par les applaudissements de toute l'assemblée !