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Pas le temps de m'occuper de tout De tous ces trucs qui foirent sur cette planète Dès que je tourne le dos, ça craque de partout Il y a des jours où ça me prend la tête
Pas le temps de gérer tous ces fous J'ai les raz de marée déjà, les tempêtes Je vais finir par craquer et entre nous Quand je serai parti, y a des chances que ça pète
Pas le temps de désamorcer tout ça Il y a trop de mecs qui ont la grosse tête On leur en file un morceau, ils vous prennent tout ça Et ça se frotte au pouvoir comme des allumettes
Je ne peux pas être sur tous les coups Dès que je regarde ailleurs, ils se cognent comme des bêtes je n'ai même pas mon mot à dire sur tout Parfois juste l'envie que ça s'arrête REFRAIN
Mais qu'est-ce que vous ferez, Bon Dieu ! Quand je ne serai plus là Quand vous n'aurez plus que vos deux yeux Pour pleurer, je ne guérirai pas
Qu'est-ce que vous ferez, les gars Dès que je me serai cassé Qu'est-ce que vous fabriquerez tous seuls sans moi Le fond de l'air déjà, n'est plus si frais Allez-y gentils OGM, méchants attentats Elle est déjà bien chaude cette planète Allez-y clones blancs apprentis sorcier sur le tas essayez de nous faire rire, de faire évoluer la bête Allez-y souvenirs des guerres de grand papa Faites-nous oublier cette merde dans nos assiettes Chantez haut, beaux discours pour faire glisser tout ça La démocratie a mal à sa quéquette
REFRAIN
Pas le temps de m'occuper de tout Tous ces fous qui se prennent pour Napoléon Tu les cherches en haut, tu les retrouves en-dessous On les vire par la porte, ils passent par la télévision
Pas le temps de gérer tous ces dingues Tremblements de terre en plus et Trou dans la couche d'ozone L'étincelle du néant de leur regard et leurs flingues A trop rêver, je vais devenir aphone
Pas le temps de recommencer tout ça Il n'y a plus rien à vendre, Plus que des gens qui s'achètent tu les tires vers le haut, tu les retrouves en bas Ils sont au RMI tous mes prophètes
Je ne peux pas être sur tous les coups J'ai pas des yeux partout derrière la tête J'essayais juste de l'enfoncer mon clou Le devoir m'appelle ailleurs, moi, bel athlète !
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