Le Real Madrid termine l'année en trombe
Après son succès 3 à 0 contre le Panathinaïkos, le Real, auteur de deux victoires en deux matches lors de la deuxième phase de la Ligue des champions de football, est confortablement installé à la première place de son groupe et pourra se concentrer sur ses objectifs nationaux lors des deux mois de vacances européennes qui commencent.

"C'est important d'être déjà en tête. Cela nous apporte de la tranquillité et de la confiance pour les semaines qui viennent. Il faut maintenant se concentrer sur la Coupe et la Liga", estime le jeune mais ambitieux gardien madrilène Iker Casillas, auteur de deux beaux arrêts mardi.

Après un début de saison catastrophique en championnat, le Real qu'on annonçait en crise en octobre a vécu un mois de novembre de rêve. Le club, qui songe à un triplé historique pour son centenaire, est revenu aux affaires en championnat après avoir accusé treize points de retard sur l'ancien leader le Deportivo.

Contrairement à certains de ses rivaux comme le Barça, Valence ou le Celta Vigo, le club merengue est passé entre les gouttes en Coupe d'Espagne en se qualifiant difficilement pour les 8es de finale contre Lanzarote (D3) un an après avoir été éliminé sans gloire par Tolède (D3).

Zidane maître du jeu

"Tout est encore possible", répète Iker Casillas alors que Raul, auteur de quatre buts en sept matches de Ligue des champions cette saison jubile: "On a eu un peu de mal pour ouvrir le score mais après nous avons montré que nous étions supérieurs".

Les Grecs du Panathinaïkos ont, il est vrai, oublié leur football en se déplaçant à Madrid. Sans doute impressionné par Zidane, Figo, Roberto Carlos et compagnie, l'entraîneur Yannis Kyrastas a aligné une équipe ultra-défensive pendant toute la première période.

Les Grecs n'ont commencé à jouer qu'en seconde période en étant mené 1 à 0 et après leurs deux changements à la pause.

Avec un peu de réussite, Boadeng ou Olisadebe auraient même pu égaliser. "Ils ont eu une petite option au début de la seconde période, mais le reste du temps on a maîtrisé le jeu en attaque comme en défense", estime Vicente Del Bosque, entraîneur du Real qui est parvenu à faire l'amalgame entre toutes ses stars et a réussi l'intégration du Français Zinédine Zidane, désormais adulé par le public de Santiago Bernabeu et maître du jeu du club espagnol.

"Le plus difficile ce sera de répéter ce niveau de performance dans deux mois, pour gagner la Ligue des champions," conclut avec réalisme Raul, qui savait, en octobre, que le Real avait encore le temps de tout gagner et qui sait en décembre qu'il a encore le temps de tout perdre...