Mylène fait partie des miss du club voila son avis :

Mon arme : 2 branches de fer reliées par une petite chaîne. C’est assez peu commun pour
une fille de manier le nunchaku, je veux bien l’admettre, mais cette arme me plait énormément .

Le maniement du nunchaku demande de la patience car il faut travailler régulièrement et sérieusement pour devenir très adroit. Je ne lui trouve pas à priori une grande utilité, mais pourquoi pas…

Je me suis toujours dit que la meilleure façon de se défendre était d’utiliser une astuce piège :c’est l’effet de surprise.

Il faut trouver un moyen de détourner les intentions de son agresseur afin de le dissuader d’attaquer. Pour cela il faudrait montrer que nous pouvons nous même être une personne tout à fait dangereuse si le besoin s'en fait sentir.

Cependant, il est plus difficile de le montrer à mains nues qu’avec un nunchaku. Effectivement , avec une certaine rapidité, le maniement est impressionnant. Mais vous allez me dire : « Pour qu’il soit possible de se défendre, il faudrait avoir un nunchaku facilement transportable, l’avoir toujours sur soi, et puis avoir le temps de le prendre en main, et espérer que l’on ait pas une arme à feu pointée sur la tête ». Et bien oui, il y a des inconvénients, mais c’est exactement pareil pour toutes les autres armes ; des points forts et des points faibles nous en trouvons partout. Aussi nous n’apprenons pas que le maniement au Nunchaku-Do . Il y a du self-défense, des combats à mains nues et avec nunchaku, des katas et de Tao avec plusieurs armes autres que le nunchaku.

Il y a le bô, le tantô et le boken essentiellement. Les exercices sont très variés et développent dans  l’ensemble une plus grande maîtrise de soi, une meilleure perception dans l’espace. De plus, dans la vie de tous les jours, nous devenons plus tolérants avec nos proches et calme également.

Ce n’est pas tout ! A tout cela s’ajoute quelque chose d’original : notre Maître est d’autant plus démoniaque qu’il ne paraît inoffensif, mais son jeune esprit montre une sagesse bien marquée , et ceci est admirable… A l’entraînement l’ambiance a toujours été extra. Aussi, à la fin de l’année universitaire , nous sommes autorisés à faire des jeux de combats plus violents ; c’est très éprouvant mais je vous assure que toute l’équipe se sent vivre. Malheureusement , mes projets d’études m’empêchent de poursuivre une troisième année d’entraînement. Mais tout de même, je suis heureuse d’avoir suivi deux ans l’école de Nunchaku-Do de L'ile de la Réunion.