Les Nouvelles De La Nuit

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Coeur de Pierre : Vol II

 

 

Et les loups furent témoins de l'apocalypse .

 

          C'était la saison du grand manteau blanc , sur ce désert de neige et de glace seules les montagnes donnaient de la couleur à ce paysage livide. Malgré le soleil radieux le froid infligeait une vive morsure alimenté d'un grand vent qui sifflait sur une neige durcit par le climat. Seule une horde de loups affamés affrontaient ce vent, cherchant sur ce désert quelques rongeurs imprudents. Le mâle dominant en tête de la meute conduisait cette chasse salvatrice pour les siens. Il s'arrêta leva la tête et huma l'air , puis hurla longuement. La meute suivit son comportement presque immédiatement, comme si un ordre émanait en eux.
          Ils se regroupèrent, formèrent un large cercle et attendirent comme si quelque chose devait se passer. Le vent tomba, certains se mirent à gémir, quelques étincelles électriques apparurent, elles dansaient au centre de ce cercle, de plus en plus vite, de plus en plus nombreuses, jusqu'à former une masse blanche sphérique et vrombissante où se dessinaient peu à peu les silhouettes des trois voyageurs.
La sphère se dissipât laissant apparaître les trois nomades. Ils furent aveuglés par la réverbération du soleil sur la neige. Peu à peu leurs vues s'habitua à la luminosité. Ils découvrirent alors les spectateurs de leur arrivée. Lentement les loups s'approchèrent. Baldec eut un mouvement de recul.
- " Du calme Baldec lança Orion en passant l'amulette à son cou. Il faut vous habituer. Désormais une partie de vous appartient au règne animal. "
- " La faune est notre alliée, vous apprendrez à l'aimer et à communiquer avec . rajouta Andromède. "
- " Laissez moi un laps de temps d'accoutumance. Il ne m'est pas simple de côtoyer des loups. "
Orion était accroupit, le mâle dominant s'était approché, il caressa la bête puis se redressa vivement, le leader fit demi-tour et galopa en direction du sous-bois, entraînant avec lui sa colonie.
- " Nous devons nous mettre en route dit Orion . "
" Ils " déployèrent leurs ailes. Baldec les regarda un peu désabusé.
- " N'ayez crainte Baldec je vais vous aider , dit Orion "
          Il passa derrière lui et mis ses mains sous les bras de Baldec. Orion plia sur ses jambes et se détendit brusquement. Baldec se sentit soudainement soulevé avec une facilité qui acheva de le déconcerter.
          Ils s'élevèrent à une vitesse insensée, atteignant rapidement les courants aériens qui leur permettraient de voyager. Baldec n'était pas rassuré mais pas mécontent de pouvoir profiter du spectacle sans avoir à se fatiguer. Le paysage lui semblât magnifique, ils passèrent les montagnes en quelques minutes et arrivèrent sur les terres habités, les gens lui semblait n'être que des fourmis, toute fois assez grosses pour qu'il puisse les distinguer, il y avait des fermiers qui labouraient leur terres, les charrues étaient tirés tantôt par des bovins laineux, tantôt par de grands lézards haut sur pattes.
- " Les chevaux sont rares chez nous dit Orion qui avait deviné ses pensées. "
En effet seul quelques soldats étaient juché sur de grand destriers. Ils passèrent au dessus d'un fjord majestueux dont les bras irriguaient les terres. La beauté de ces choses si " simples " lui firent regretter son passé d'industriel avide d'argent et de pouvoir. Seule sa fierté empêchât une larme de couler. il remarqua un foret de cèdres, une immense clairière en son centre était agitée par une tribu d'êtres à la forme mi-humaine mi-reptile. Il regarda Orion d'un air interrogateur.
- " les Braniganes gardent la clairière le jour, la nuit elle est le lieu de réunion de nos mages. " répondit Orion.
Une large table de pierre se dressait d'un coté de cette parcelle déboisée. Quelques monolithes se dressaient derrière. Orion fit un signe de tête à Andromède et plongea en plein centre de la clairière. Malgré la vitesse de la descente il se posa doucement. Immédiatement les occupants réagirent, certains attrapèrent de petits glaives, d'autres des bâtons enfin les derniers se mirent à quatre pattes et ouvrirent la gueule qui laissait apparaître une large rangé de dents pointues. Orion posa Baldec et posa un genoux au sol, il pencha la tête.
- " Honneur à ROM . " dit il en se relevant .
- " ROM ....??? " questionna Baldec tout bas à Andromède .
- " Réunion de l'Ordre Des Mages. chuchota la belle. Les Braniganes en sont les gardiens. Je vous en supplie taisez vous nous jouons notre vie. Les Braniganes sont des tueurs sans pitié pour toute personne non autorisée à pénétrer sur ce sol sacré. "
Baldec déglutit de frayeur. Un Branigane qui semblait être le chef s'approcha. Il portait un pourpoint de cuir rouge qui se démarquait parfaitement sur ses écailles grises.
- " Honneur à ROM. " répondit l'homme-reptile en sifflant.
- " Je suis Orion, Guide des protecteurs des Hautes-terres. "

- " Je te connais protecteur, ta réputation t'a devancé. Je suis Avery, maître des gardiens de la clairière du ROM. Qui sont tes compagnons? "
- " La protectrice est mon aimée quand à l'autre, alors que le soleil n'avait pas encore parût, il était un humain habitant la seconde sphère. "
- " Nous devons absolument trouver Magister Ulrich, Maître Avery . " dit Andromède.
- " Ulrich n'est plus Magister. Jord à prit sa place. "
" Ils " roulèrent des yeux, reculèrent et sortirent leurs griffes.
- " Rassurez vous protecteurs, nous sommes des fidèles du ROM. Le joug que Jord a installé nous déplaît tout autant qu'à vous. "
- " Dans ce cas aidez nous à chasser Jord de la tête du ROM. " dit Orion.
- " Hélas protecteur, nous sommes tenus par notre serment de protection nous devons protéger la clairière sans s'occuper de qui est à la tête de la guilde. "
- " Dans ce cas dit nous simplement où nous pouvons trouver Ulrich. "
- " Aussi bizarre que cela puisse paraître Jord ne l'a pas délogé de la tour du Magister. "
Orion fronça les sourcils.
- " Bien, nous allons tout de suite chez lui. "
- " Bonne chance protecteur et qu'Odin vous aide dans votre quête. "
- " Merci Branigane. "
          Ils s'envolèrent aussi rapidement que la première fois. Baldec put à nouveau admirer ce paysage mi-féodal mi-merveilleux. Ils atteignirent rapidement les plaines, suivirent un cour d'eau qui grossissait au fur et à mesure qu'ils le remontaient. Baldec se mit à entendre un bruit assourdissant. Ils arrivaient sur un cascade et là il vit, sur une berge, la tour du Magister. Ils se posèrent sur un terrasse qui se trouvait derrière la tour. Orion déposa Baldec.
- " Montrez le plus grand respect à la personne que nous allons voir, Baldec. "
Baldec hocha la tête en signe d'accord.
- " Restez derrière nous et taisez vous tant que l'on ne vous questionnera pas. "
Ajouta Andromède. Baldec se sentait comme un enfant à qui l'on faisait les dernières recommandations de politesse.
          Ils poussèrent la grande porte de bois qui vibra sur ses gonds....
Ils entrèrent dans un immense hall de pierre et de marbre. Une femme s'avança. Elle avait de long cheveux noir et portait un justaucorps de cuir aussi sombre que sa chevelure. Baldec remarqua la blancheur de ses yeux qui lui donnait un air démoniaque. Elle fit pourtant un sourire d'ange.
- " Entrez donc mes amis, dit-elle, je vous attendais. "
Immédiatement Orion et Andromède mirent un genoux et les poings au sol, ils courbèrent la tête en signe de respect. Baldec les imita avec un temps de retard qui démarqua.
- " Gloire à toi, Ô Magister. " dirent en cœur les deux protecteurs .
- " Une femme...!!! pensa Baldec. Le Magister est une femme. "
Elle les salua.
- " Relevez vous. " dit elle en les aidant.
Elle se tourna vers Baldec et le regarda.
- " Alors voici le fameux ex-humain qui pactisa avec Jord? Oui je suis une femme, dit elle, cela à l'air de vous étonner Baldec. "
- " Je ne...heu... " Baldec balbutiait tant qu'il pouvait.
Orion et Andromède étaient amusés de la gêne de Baldec.
- " Bien Jord la Maléfique ne sera touchable que ce soir à la réunion du ROM. "
- " Ce qui lui assurera la protection des Braniganes . " dit Orion.
- " Exact protecteur, en outre elle a soudoyer quelques mercenaires Braniganes pour mettre à sac le village de Philmore. "
- " Mais ce sera un massacre, Hurla Andromède, Philmore n'est habité que de paysans. Ils n'auront même pas l'occasion de se défendre. "
- " Assurément. Elle espère que vous irez les défendre. Ce qui vous empêchera d'être ce soir à la clairière.
" poursuivit Ulrich.
- " Ho ça suffit les mauvaises nouvelles, n'avons nous pas un atout ?" dit Baldec.
Il y eut un grand silence.
- " Restez en dehors de ça Baldec, dit Orion, ce n'est pas votre combat. "
- " Votre ami a raison, nous aurons besoins de toute l'aide disponible. Notre seul atout est L'Esprit du dragon. " dit Ulrich.
Elle tendit la main à Orion qui lui remit le médaillon.
- " Maintenant, nous pouvons contrecarrer les plans de la Maléfique. " dit elle.
- " Avec tout le respect que je vous doit Magister comment ferez vous. " demanda Andromède .
- " J' ouvrirai une porte pour entraîner la horde des mercenaires Braniganes cela prendra beaucoup moins de temps que de les repousser. Ce qui vous permettra d'être à temps à la clairière pour la réunion du ROM. "
- " NON, hurla Andromède, vous savez très bien ce que cela donnera. Je n'accepte pas cela Ô Magister. "
- " Je ne vous demande pas votre avis Andromède. Jord ne doit pas régner sur cette dimension. Vous devez l'arrêter. Orion, je compte sur vous pour menez à bien votre mission. "
Orion baissa la tête tristement.
- " Il en sera fait selon votre volonté, Ô Magister. "
- " Parfait, nous partirons dés que je me serais préparée. " ajouta Ulrich.
Une vapeur grise se dégagea de son corps, puis elle s'estompa peu à peu laissant le justaucorps vide sur le carrelage.
- " Que c'est il passé? " Demanda Baldec.
- " Magister s'est retirée dans ses appartements. " lui expliqua Orion.
- " Et pourquoi n'étiez vous pas d'accord avec elle Andromède? "
- " Magister veut envoyer les mercenaires dans une autre dimension. "
- " Et alors? Vous voyager bien de la votre à la mienne. "
- " Si Magister veut envoyer toute une horde dans une autre dimension cela lui demandera tellement d'énergie qu'elle risque d'en mourir. "
- " Et nous nous retrouverions seul face à Jord? "
- " Exact Baldec. " ajouta Orion .
- " C'est sûrement ce que veut Jord. Non? " demanda t-il.
- " Sûrement mais si nous n'intervenons pas, les mercenaires massacreront les habitants de Philmore. " lui répondit Andromède.
Orion se leva et remplit trois verres de nectar de fleur du royaume des mystères. Il les tendit tour à tour à Andromède puis à Baldec. Baldec vida son verre d'un trait, essuya sa bouche d'un revers de main et s'étouffa. Orion et Andromède pouffèrent.
- " Hé, il faut boire ça doucement . " lança Orion .
Baldec se leva et marcha tout en toussant . Il sortit dans le jardin et s'arrêta tout à coup . Quelque chose venait de le choquer . Il se retourna et contempla le bâtiment . Il regarda l'intérieur puis l'extérieur , l'intérieur , l'extérieur , etc....
- " EXTRAORDINAIRE " se dit il .
Il avait devant les yeux un véritable phénomène , un casse tête pour scientifique. En effet le bâtiment devait mesurer une vingtaine de mètre de long alors que la grande salle devait en faire au moins trente .
- " Qui est donc Ulrich ? en dehors de cette charmante nymphe. " se demanda t-il .
Orion lui détaillait Andromède tout en sirotant son nectar. Elle lui répondait par un sourire et un regard plus mystérieux l'un que l'autre. Elle pencha la tête en arrière, ramenant sa chevelure blanche sur son dos. elle détaillât le Grand lustre en fer forgé. Il devait porter une trentaine de bougies toutes à moitié consumées. Les stalactites de cires formaient de véritables sculptures. Tous attendait l'arrivé d'Ulrich ... Une vapeur s'éleva, au centre de la grande pièce, formant petit à petit une douce silhouette féminine. Les bougies et le foyer s'allumèrent en même temps ,avec un doux crépitement, elle apparut vêtue d'un longue robe de soie noire qui descendait tellement qu'elle cachait ses pieds. Une longue traîne la suivait. Baldec qui venait d'entrer eu le souffle coupé par tant de beauté et tant de grâce. Elle le regarda en souriant, ravie de la pensée qu'il venait d'avoir. Lui devinant qu'elle avait lu ses pensés rougit en s'étouffant. Andromède et Orion qui avaient suivit ce flot de pensée " libertines " rirent de bon cœur Ulrich rit avec eux. Ce qui surprit les deux protecteurs qui la voyaient rire pour la première fois. Elle s'arrêta net.
- " Nous devons partir . " dit-elle.
Ils sortirent tout les quatre. Ulrich se retourna et regarda la demeure en soupirant.
- " En route. " dit elle en s'élevant dans les airs.
Andromède prit Baldec par la main et décolla. Seul Orion traîna à s'envoler, regardant ses trois amis s'élever ...
Il les rattrapa en quelques battements d'ailes. Leur voyage prit un peu plus de temps que pour leur venue. Au bout d'une heure ils aperçurent Philmore. Ils se posèrent à proximité et attendirent en silence. L'atmosphère était Pesante. Au bout de quelques heures Baldec s'agita.
- " Regardez . " dit il en pointant du doigt l'horizon.
Un nuage s'élevait au loin sur cette terre. Ulrich ferma les yeux pour invoquer la vision suprême. Elle vit les mille mercenaires tantôt à pieds, tantôt en chariot. A leur tête un Branigane en armure chevauchait un destrier et portait la bannière de son clan. Elle joignit les mains et invoqua un pouvoir quelconque qui la transporta devant la horde en furie.
- " SOLDATS hurla t-elle non vous n'êtes pas des soldats mais des pourceaux qui obéissent à leur maîtresse qui. "
La suite fut couverte par la charge des destrier sur son corps. Elle tendit fièrement son poitrail en tenant fermement l'amulette dans sa main. Elle murmura la formule et...
Tout s'arrêta. Orion, Andromède et Baldec s'envolèrent vers le lieu du carnage. Orion tenait dans ses bras le corps moribond d'Ulrich.
- " Promet...Promet moi...d'arrêter...la...maléfique. " Murmura t-elle.
- « J’en fais le serment. » lui répondit-il.
Son dernier souffle fut aussi discret que la grandeur de son âme. Orion lâcha ce corps sans vie. Des vapeurs mystique d’une blancheur extrême vinrent l’envelopper. Le corps se mit à flotter à quelques centimètres du sol, puis il se reposa doucement. Les vapeurs se mirent à tourbillonner puis s’envolèrent à une vitesse vertigineuse, vers ce ciel qui commençait à s’étoiler. Lorsqu’elles furent hors de porté de vue Orion et Andromède, d’un même mouvement, levèrent la tête et rugirent. Leurs yeux étaient blancs mais Baldec crut quand même discerner une larme dedans. Le corps d’Ulrich se dissout en quelques instants. Laissant sur le sol l’amulette.
- « Jord paiera cela de sa vie . » dit Orion qui s’était laissé tomber à genoux .
Andromède lui mit la main sur l’épaule . Baldec s’accroupît devant lui .
- « La vengeance est une bien mauvaise conseillère. Nous devons empêcher Jord de régner , Pas forcement en la tuant. Non? » demanda t-il .
Orion leva la tête et le regarda étonné.
- « Mes cellules vous auraient elles donné un coeur par la même occasion? »
- « Trèves de railleries. » dit Andromède.
- « Excusez moi Baldec la douleur m’égare. » dit humblement Orion.
- « Avez vous un plan pour arrêter Jord ? » demanda Baldec .
- « Non aucun. nous allons nous rendre à la clairière et nous tenterons de la faire abdiquer . » répondit Orion.
- « Nous devrons sans doute affronter les Braniganes. » poursuivit Andromède.
- « Ben voyons comme ci tout cela était trop simple . » ajouta Baldec.
Orion ramassa l’amulette et la passa à son cou.
- « Nous devons nous mettre en route. Jord sera sans doute déjà arrivée . »
Baldec déplia ses ailes et, dans un immense effort, s’éleva péniblement dans les airs, à la surprise d’Orion et d’Andromède.
- « Elève relativement doué. » Remarqua Andromède.
- « J’apprend vite. » Ajouta Baldec.
Ils sourirent tous les trois et s’envolèrent. Le soleil commençait a se coucher dans un ciel rougeoyant. Les nuages aux reflets pastel donnaient au paysages de magnifiques couleurs sombres. Ils atteignirent rapidement la clairière et se posèrent en son centre. Ce qui eut un petit effet de surprise dont ils furent assez fiers. Jord était là. Elle était en train de débattre devant les autres mages du pays. Elle tenait dans sa main le sceptre qui lui octroyait le pouvoir du Magister. D’un geste elle ordonna aux Braniganes de la protéger. Immédiatement les Braniganes se mirent entre elle et eux.
- « Vous voilà déjà protecteurs. Mais où est donc Ulrich? Aurait-elle peur ? » Demanda Jord.
- « Ulrich à donné sa vie pour sauver de pauvres gens que tu voulais faire massacrer. Répondit Orion. Et je suis là pour t’arrêter. »
Jord éclata de rire.
- « Pauvre fou . Il faudra me tuer plutôt . »
- « L’idée ne me déplaît pas. » Ajouta Baldec .
Jord le regardât avec mépris .
- « Vous pourriez être une armée que cela ne m’effraierait pas. » répondit la Maléfique .
- « Nous ne sommes que trois. Mais avec la détermination d’un peuple. » ajouta Andromède en sortant de l’ombre.
- « Tu aurais put être le calice de mon fils protectrice. Mais non tu as préféré l’amour de ton Amant. » vociféra Jord .
- « En voilà assez . TUEZ LES. » ordonna t-elle.
Les Braniganes s’avancèrent .
- « Je ne veux pas vous affronter, Gardiens. Dit Orion. vous ne sortirez pas vainqueurs de ce combat. »
- « Je ne peux vous laissez faire. dit le maître des gardiens. La loi m’oblige à la protéger. »
Baldec leva les bras.
- « Gardiens, et vous aussi Ô Mages, écoutez moi. Je ne suis pas de votre monde. Il y a encore quelques heures j’étais un humain et maintenant je me bats à vos cotés ... »
Orion profita du fait que les gardiens étaient captivés par le discourt de Baldec. Il fit un signe de tête à Andromède et porta la main à son cou. Il saisit l’amulette et marmonna la formule... La porte s’ouvrit et , avant que quiconque puisse réagir, Ils se jetèrent tous deux sur Jord en l’entraînant dans la porte qui se referma immédiatement sur eux...
Ils apparurent sur une des tour de Notre-Dame.
- « Qu’as tu fait pauvre crétin? » Vociférait Jord.
- « Ici personne ne te protégeras , Il est temps que tu paies pour tes crimes. » Répondit Orion .
- « Tu ne reverras jamais le soleil. Ajouta Andromède. Cette nuit est ta dernière. »
- « Rends moi immédiatement l’Esprit du Dragon. » Ordonna Jord à Orion.
Orion se jeta sur elle toutes griffes dehors. Elle le repoussa d’un simple geste, comme l’on écarte un rideau, il alla rouler dans un coin. Il se releva un peu sonné et surprit. Jord courut se jeter sur Andromède, elle lui fit un clé au cou jusqu’à ce que celle ci perde connaissance .
- « Rends moi immédiatement l’amulette. Si tu tiens à la vie d’Andromède . »
- « Tue la et tu n’auras plus rien pour te protéger. » répondit -il.
- « Je ne me répéterais pas un troisième fois. » dit elle en commençant à incliner la tête d’Andromède.
Lentement Orion enleva l’amulette de son cou et la lui tendit.
- « Apporte la. » Ordonna t-elle.
Il s’approchât lentement en tendant la main. Jord avança la main en souriant, mais son sourire s’effaça presque aussitôt. Orion venait de serrer l’amulette dans ses doigts. Sous la formidable pression le rubis éclata en mille morceaux.
- « NOONNN... » Hurla t-elle horrifiée.
Orion profita de la surprise pour se jeter sur elle avec la sauvagerie d’un animal, lui faisant lâcher sa prise mortelle. Il planta ses griffes dans ses cotés et ses dents dans son cou. Et il secoua la tête comme un prédateur secoue sa proie pour l’achever...
Il commença à lâcher prise quand il s’aperçut qu’elle ne bougeait plus. Il courut rejoindre Andromède et la prit dans ses bras.
- « Andromède réveille toi. Je t’en supplie. » disait il en la secouant.
Elle ouvrit peu à ,peu les yeux.
- « Et Jord? » fit-elle.
Il secoua la tête.
- « C’est fini. » dit il.
Elle se leva et alla regarder le cadavre de la déesse qui gisait au sol la gorge déchirée. Le corps se mit à se dissoudre.
- « Elle ne nous nuira plus jamais. » dit elle.
- « Elle nous a déjà condamnés. » fit il.
Andromède le regarda d’un air interrogateur.
- « Je... J’ai été obligé de détruire l’Esprit du Dragon pour te sauver . » Balbutia t-il.
Elle regarda l’amulette l’air hébétée.
- « Alors nous ne pouvons plus... » elle éclata en sanglots.
- « Non, reprit-il, nous ne pouvons plus repartir. "
Il prit son visage dans ses mains et essuya ses larmes du bout des doigts.
- « Je veux me souvenir de tous les détails de ton visage. » dit il.
Elle l’embrasa. Puis ils se levèrent et marchèrent jusqu’au perron où Ils s’accroupirent dans les bras l’un de l’autre. Ils attendirent l’aube.
- « Je t’aime. » dit il en regardant les premières lueurs de l’aurore.
- « Je t’aime aussi. » Dit elle.
Alors les premiers rayons apparurent... Leur peau pris une teinte grisatre et granuleuse. Quelques craquements se firent entendrent… Puis tout se figea. Un violente bourrasque chassa les minucules gravillons qui se trouvaient sur eux.

          Tôt le matin, alors que Notre-Dame s’ouvrait à peine aux visiteurs, un vieil homme s’avança. C’était un vieil astronome. Son nom était Raphaël Hernz. Il marcha jusqu’au deux statues et posa ses vieilles mains dessus.
- « Alors vous avez réussi. » Dit-il.
Il s’assura qu’il était seul et sauta accroupit sur le perron à coté des statues.
- « Vous vous êtes sacrifiés pour nous. » Fit il.
- « Je ne vous oublierais jamais. »
- « Bénissez les Seigneur. » Implora t-il.
Il se mit debout et se dévêtit. Puis il passa ses mains sur son visage. Au fur et à mesure qu’il le frottait celui ci disparaissait. Quand il s’arrêta son visage était vide. Vide de traits, de bouche et d’yeux. Il était blanc comme le lait, son corps aussi.
Et l’Archange Raphaël déploya deux grandes ailes blanches duveteuses et s’envola pour aller les rejoindre en un lieu nommé..............
Si vous allez un jour à Notre-Dame allez donc voir les deux statues et écoutez .
On raconte que les gens à l’âme pure peuvent entendre leur coeurs battre.

 

Fin.

Canis Lupus

 

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