Dans les escaliers, les employés, qui descendent, croissent les firemen. Encouragés, ils montent les étages, lourdement chargés, pour sauver des vies.

 

Mais lorsque les tours s'effondrent, elles vont ensevelir vivant ces soldats du feu. Certaines casernes perdent alors la moitié de leur effectif : c'est l'hécatombe pour ceux qui venaient portés secours.

Mais leur courage et leur volonté leur imposent de continuer : ils commencent dès lors à fouiller les ruines où les premières victimes qu'ils doivent secourir sont leurs propres collègues.

Preuve de leur héroïsme, tandis que l'écroulement  du building 7 où était leur centre de commande entraînent de nouvelles pertes, ses hommes extraordinaires, remplis de chagrin et de fatigue, continuèrent leur fouille.

 Recouvert de poussière, respirant mal, fatigués, ... le monde entier applaudit ses hommes de New York aux casques jaune et noir.

 

Certains prennent leur jour de repos et de congés pour se porter volontaire dans le déblaiement à Ground Zero. Les premiers soirs, ils seront 2 000, motivés part un miracle où ils retrouvèrent 5 des leurs vivants. Mais rapidement, ils réalisent que leurs pertes seront importantes.

L'espoir de retrouver des survivants disparus, c'est alors la solidarité et le soutien new-yorkais qui prend la relève : toute la journée ils sont applaudis, leurs casernes sont submergées de dons, ... Leur travail est reconnu par tous et ils deviennent des invités d'honneur : à la réouverture de NYSE, aux Nations Unies, à la parade de Thanksgiving, à l'ouverture de la saison NBA au MSG, ...

 

Aujourd'hui, les firemen représentent le courage rêvé américain et sont de vrais héros nationaux.

Rudolph Giuliani dira : "Les meilleurs et les plus courageux d'entre nous".

 

Bilan des morts :

30 policiers

344 pompiers 

(parmi lesquels de nombreuses jeunes recrues, le chef du FDNY, son adjoint et leur aumônier qui sera la première victime identifiée et auquel 3 000 New-yorkais rendront hommage lors d'une cérémonie)

 

RUDOLPH

GIULIANI

 

Le Républicain Rudolph Giuliani fut élu maire de NYC en 1993 et réélu en 1997. Dès lors il partit en croisade pour rendre à NYC une image positive. Bien que peu populaire par ses démêlés conjugaux ou les bavures de sa police, ce combat fut efficace puisque la criminalité a fortement chuté et NYC est aujourd'hui une ville sûre et un exemple pour sa sécurité.

Mais, c'est le 11 septembre 2001 qu'il se révèle. Durant ce drame, il va devenir le héros des États-Unis par son excellente gestion de la crise, son calme et son honnêté. Il arrive rapidement sur les lieux, avant même le deuxième crash ; mais comme tous  il va ensuite devoir prendre la fuite. Cet homme au coeur des attentats, risquant sa vie pour sa ville, va être reconnu par tous les new-yorkais : ils se découvrent un leader.

Par la suite, bien que son mandat se terminant, il va continuer à se battre pour sa ville et à la soutenir, à l'image des pompiers à qui il rendra hommage plusieurs fois et ira jusqu'à leur servir lui-même le déjeuner le 25 Décembre sur les ruines.

"Je dois répondre présent. En ces temps comme ceux-là, ce qui compte le plus, c'est cette ville que j'aime tant."

Le 23 Décembre, il est nommé "personnalité de l'année" par Time Magazine. Il est alors surnommé Maire de l'Amérique. 

Une semaine plus tard, Rudolph Giuliani quitte son poste sous les ovations des new-yorkais, mais il restera pour toujours le symbole de la résistance et du courage de la ville de New York  renaissant des cendres du WTC.