Tales from the Crypt
ou la redécouverte des EC Comics |
En
1947 le jeune Williams Gaines hérita de la compagnie Educational
Comics (EC) de son père. M.c. Gaines avait été un
pionnier dans le domaine, ayant aidé a lançer le premier
comic book dans le format moderne, Famous Funnies, et avait suggéré
que DC achète Superman et le place dans Action Comics. Parmi les
titres de DC se trouvaient Tiny Tot Comics et Pictures Stories from the
bible. Les jeune Gaine ajouta des titres tels Crime Patrol, Gunfighter,
Modern Lover et Saddle Justice.
Dans le même temps Gines embaucha l'écrivain Al Feldstein
comme éditeur et en 1950 la ligne EC (signifiant Entertaining Comics
maintenant) était née.
"Feldstein et moi-même travaillions ensemble, assemblant tout
cela et lors d'une discussion, car nous discutions beaucoup, nous réalisâmes
que nous avions une passion similaire pour le domaine du suspense et de
l'horreur" se souvient Gaines. "J'ai grandi avec les pulps d'horreur
et de science fiction ainsi que The witch tales à la radio et toutes
ces choses, de plus à ce moment là il y avait des trucs
à la télévision comme Suspense, Lights Out, Inner
Sanctum, si bien que nous avons commencé à intégrer
ce genre d'histoires dans nos crime books."
Les vrais comics d'horreur ne tardèrent pas à suivre.
Weird Fantasy, Weird Science, The Haunt of Fear, Tales
from the crypt, et The Vault of Horror furent tous créés
en 1950. Les trois derniers mettaient en scène trois hôtes
hideux et sarcastiques : La vieille sorcière, le Gardien de la
crypte et le Gardien de la Cave qui introduisaient chacune des 4 histoire
de chaque numéro.
Feldstein écrivit la plupart des textes et les dessins furent fourni
par des gens comme Jack Kamen, Johnn Craig, Garham "Ghastly"
Ingels, Wally Wood, Redd Crandal, Jack Davis, Bernard Krigstein et Harvey
Kurtzman. Cependant, Kurtzman travaillait seulement sur les comics de
science fiction; il refusa de dessiner les titres d'horreur qui pululaient.
Il expliqua "Le fait de travailler avec des cadavres, des histoires
mettant en scène des personnes coupées en morceaux avec
lesquelles on joue au baseball; ceci n'est pas le genre de chose que j'aimerais
montrer à mes enfants".
Bien que la plupart des histoires d'horreur de EC furent bien écrites
(quelques une même adaptées de l'oeuvre de Ray Bradbury),
et trés bien illustrées, elles tendaient à franchir
des limites que même Charles Biro n'avait pas envisagé. Comme
le fit remarquer l'historien des E.C E.B. Boatner, "l'horreur façon
EC ouvrit de nouvelles visions de la mort à l'aide de scénarios
jusqu'a présent insoupçonnés par le lecteur. Les
victimes se faisaient sectionner entirèrement apr des machine sgénates,
mangées par des ghouls, dévorées par des rats, par
l'intérieur, poinçonnées par des pigeons, empalées
sur des épés, brulées vivantes, démambrées
et utilisées comme éqiuipement de football, pendues comme
timpan vivant deans une cloche, cuisinées avec de la sauce, dissoutes,
frites, découpées par un maniac déguisé en
père noêlet offert en petits morceaux à leur conjoints....etc
Après
EC une horde de comic books apparut dans les kiosques , faisant des années
50 les beaux jours du genre. Weird Adventures, Weird Horrors, Weird Thrillers,
Weird Terrors, Weird Mysteries et Weird Tales of the Future peuvent être
trouvés aux cotés de Web of Evil, Web of Mystery, Tomb of
Terror, Horrrifc, Fantastic Feras, Journey into Fear, Strange Tales, The
Horrors, Witche's Tales et Uncanny Tales. Une grande partie des histoires
rencontrées dans cette floppée de magazines étaient
terrifiantes et horribles uniquement de part leur manque de qualité
et de moyens.
"Les comics d'horreur commençérent
à se montrer plus gore, plus violent, et de plus en plus explicites"
a observé Laurence Watt-Evans."Cela devint un prétexte
à faire mieux que ce qui était paru auparavant? si un umro
montrait un homme tuant sa femme, le suivant montrerait que cela est fait
avec une hache et en deux morceaux, et le suivant proposerait que l'homme
a mangé sa femme !" De nombreux éditeurs se laissèrent
tenter par les histoires d'horreur, mais certains gardèrent des
barrières à leurs magazines. La maison de Superman, DC,
introduisi House of Mystery et Sensation Mystery (précedemment
Sensation Comics et origine de Wonder Woman) ; les deux ne mettaient aucunement
en scène du sang ouvertement.
Toutes les décapitations, les brulures par acide, toutes ses jeunes
belles femmes qui étaient les victimes dans la plupart des histoires
ne passèrent pas innaperçu. Les lecteurs d'histoires d'horreur
ainsi que les amateurs de films d'horreur savent qu'a jouer avec les interdits
on finit toujours par être chatier. Bela Lugosi et Boris Karloff
ont eu leur heure de gloire, et il en a été de même
avec l'industrie des comic-books.
La
critique des comic books a commencé trés tôt après
l'avènement de Superman, et dans les années 40 des shows
radio comme Town Meeting of the Air et des magazines comme Colliers et
Ladies Home Journal les avaient attaqués. La montée du mécontentement
a aidé à produire des lois qui purent agire sur la vente
des comics, la censure locale, et toute sorte de boycotes. A la fin des
années 40 l'Association des éditeurs de Comics Magazine
fut créée et un code mis en place dans l'espoir qu'une sorte
d'auto-réglementation empècherait les choses d'aller plus
loin.
Malgré la liste de 14 points qui interdisait des éléments
tels la torture et des monstres effrayants, cela eu peu d'effet sur le
contenu de la vague ce comics d'horreur qui émerga au début
des nnées 50.
En 1954 le livre du DR. Fredric Wertham "The Seduction
of the Innoncent" fut publié, rassemblant toutes les attaques
que le psychiatre avaient écrites dans tous les magaines à
propos des magazines de crime ou d'horreur.
Wertham ne disait pas que ces lectures étaient une cause directe
de la délinquance juvénile, mais il pointa qu'ils pouvaient
en être un facteur déterminant. D'autres critiques virent
un lien plus direct et l'un des résultat en fut une série
d'auditions par le Subcommitee to Investigate Juvenyl Delinquency. Gaines,
un témoin volontaire dit : "Il serait aussi difficile à
expliquer la peur inoffensive d'une histoire d'horreur au Docteur Wertham
qu'expliquer la subltilité de l'amour à une vieille vierge
frigide".
L'un des effets des auditions fut un nouveau et plus stricte ensemble
de règles infligé à l'industrie des comic books.
Ces règles, administrées par le Comics Code Authority participa
à la demise de la plupart des comics d'horreur. Il en fut de même
pour la distribution qui, face au boycote et au mouvements de sparents
reusa de tenir qupique ce sioit en rapport avec l'horreur.
Au milieu des années 50, les comics d'horreur semblaient bien morts
et enterrés.
Mais, tout comme le monstre Frankenstein du film, ils
resurgirent (...)
Extrait du superbe article sur les comics
paru dans "The Penguin Encyclopedia of Horror and the Supernatural"
(Edited by Jack Sullivan. copyright : Promised Land prod. 1986)
Traduction : Franck GUIGUE
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