L'orgue "positif", posé vers
1935 par Edmond-Alexandre Roethinger, est installé sur une tribune
de béton dans une église
« grange » du XVIIIe
siècle.
Un orgue existait déjà
au début du XXe siècle. Un inventaire en 1906 signale «
un orgue sur sa tribune ». Le 2 octobre 1920, l’instrument fut examiné
par un représentant de la maison Jacquot (Rambervillers – 88), qui
nota que la traction était pneumatique et qu’il n’y avait que 4
jeux : Bourdon Harmonique 8, Complet, Violoncelle 8, complet, Flûte
4, où manquaient 12 tuyaux et Anglais 8, où ne restaient
plus que 19 tuyaux inutilisables. Un devis fut envoyé, prévoyant
5 jeux, avec traction mécanique et console en fenêtre, mais
rien ne fut fait.
Le problème fut remis au goût
du jour en 1933 par le curé Duhoux et l’année suivante, la
Commission d’Art Sacré discuta de la construction d’une nouvelle
tribune, capable de supporter un orgue de 1510 kg. A cette occasion, une
quête fut lancée à la Pentecôte pour «
la réparation des orgues ».
La manufacture de Rambervillers
fut évincée au profit des Etablissements Roethinger
de Strasbourg. Malgré quelques tuyaux peut-être antérieurs,
l’instrument actuel ainsi que l’essentiel de la partie instrumentale est
indéniablement l’œuvre de Roethinger.
On ignore cependant si cet instrument
est l’ancien orgue réparé, s’il a été construit
à neuf pour l’église de Harol où s’il provient d’ailleurs
: D’autant que par sa taille et sa décoration soignée, il
aurait pu tout à fait être un orgue de salon.
Laissé plusieurs années
à l'abandon, l'orgue positif à été remis en
état en 1997 par le facteur Gonzalez de Rambervillers (rachat de
Jacquot-Lavergne) sur l'initiative de feu le curé Frebby.