À l'extrême nord de l'archipel,
c'est sur ce rocher que se trouve
le plus illustre phare de l'ensemble du
Golfe St-Laurent.

Les histoires qu'on raconte
à son sujet sont toutes plus
noires, sinistres, lugubres, effroyables,
les unes que les autres.

C'est, disait le journaliste Florent Plante,
l'île des drames et de la mort,
une véritable dévoreuse de gardiens...


Depuis le milieu des années 1980,
le phare est entièrement automatisé,
de sorte que l'île est désormais inhabitée.

C'est également un refuge
d'oiseaux migrateurs où l'on retrouve
macareux, marmettes, fous de bassan
mergules, guillemots...

Au fait, il n'y a pas un
mais trois rochers aux oiseaux;
lentement, la mer fait son œuvre,
à l'époque où Jacques Cartier
vint chasser sur les lieux pour
parfaire ses réserves de nourriture,
il y avait quatre rochers.

Ça pique ta curiosité?