Un curieux mélange que ce qu'on retrouve dans la municipalité de Fatima qu'on nommait, jadis, sous une appellation largement plus poétique qu'aujourd'hui, «Barachois». On me dira que c'est une question de goûts, mais comme c'est mon site, j'ai le droit d'y exprimer les miens!

    Partie nord de l'île du Cap-aux-Meules, c'est l'un des seuls endroit de l'archipel où l'on fête encore la Mi-Carême. C'est également le seul endroit sur l'ensemble des Iles où la religion laisse des traces sur le territoire. C'est d'ailleurs assez singulier de voir l'emprise que l'église catholique continue d'avoir sur ses ouailles madeleiniennes et de constater qu'à nulle part dans l'archipel, on ne retrouve une rue dont le patronyme appartient au catalogue des saints de l'église de Rome.

    Fatima possède, comme toutes les autres localités de l'archipel, ses infrastructures municipales, son épicerie coopérative et différents commerces, mais c'est surtout à ses caps, ses plages, son terrain de camping et à ses hameaux à la population moins dense comme le Grand-Ruisseau qu'il faut s'arrêter. On connaîtra, alors, le ravissement...

    Là comme partout ailleurs sur l'archipel, il serait bon que le visiteur évite de trop s'approcher des escarpements en raison de l'érosion des sols. Oui, c'est beau, je vous le concède, il est toujours impressionnant de regarder la nature en plein travail; mais c'est à admirer à distance respectable. Ça vous intéresse de voir?