Malchut

Premier volet de la trilogie Le Royaume, ce roman est initialement paru au printemps 2002. Le quatrième de couverture dit:« Nous sommes en 1784 et François Verreault vit depuis plus de dix ans dans la forêt, près de la rivière Ashapmushuan, en compagnie des loups. Une femme aimée mis à part, il sait très bien que les autres humains n'ont plus rien de bon à lui donner...»

ISBN: 2-89396-231-9

Dépôt légal - 2e trimestre 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
© HUMANITAS et Gervais Pomerleau





Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.

Pierre de Marbeuf



Deux étions et n'avions qu'un cœur;
S'il est mort force est que dévie,
Voire, ou que je vive sans vie
Comme les images, par cœur, Mort!
François Villon
Rondeau







REMERCIEMENTS


Personne, suis-je convaincu, ne possède à lui seul toutes les connaissances. Chacun aide son semblable à sa façon. Certains de mes amis m'ont aidé à écrire ce roman en m'encourageant de leurs efforts, m'insufflant le courage de poursuivre la quête. D'autres m'ont aidé de leurs connaissances pour compléter les miennes.

Je tiens donc à remercier ici, outre les premiers, le docteur Monique Laurion qui, fidèle à sa générosité, a bien voulu suivre la progression de ce roman et en corriger les lacunes qui relevaient de ses compétences.

Merci également à mon vieil ami Pierre Gill pour sa complicité et sa compréhension, lui qui a accepté de m'ouvrir le milieu des autochtones et, à l'occasion, d'ouvrir les portes qui me demeuraient fermées.

Ma gratitude va aussi au vétérinaire Pierre Olivier pour son acharnement à surveiller la santé des animaux de ce roman, malgré la distance. Son dévouement m'est d'autant plus louable que j'ai sciemment fait poser des gestes « non réglementaires » aux loups.

Je sais, en effet, qu'il n'y a aucun cas prouvé où le loup se soit attaqué à l'homme, mais s'agit-il ici, d'une attaque ou d'une défense, d'une légitime défense? Je laisse le lecteur faire la part des choses et accepter ces éléments comme part intégrante du roman, sans davantage y prêter foi.

G. P.





Pour la Louve qui aura
fait hurler ces pages,
comme le fait parfois la forêt...
G. P.


- I -
Je suis un fils déchu de race surhumaine
Race de violents, de forts, de hasardeux
Et j'ai le mal du pays neuf que je tiens d'eux...
— Alfred Desrochers
(Liminaire - A l'ombre de l'Orford)


RIVIÈRE ASHAPMUSHUAN,
SEPTEMBRE 1784

Déjà les armillaires ont commencé à sortir de sous le couvert de la forêt et, si les plaques argentées distinctives sont plus pâles, les limaces en mal d'humidité n'attendent plus pour goûter à même le pied ventru la liqueur émanant de la forme arrondie.

Sitôt que le pied du coureur des bois se relève après avoir rompu la base de la plante, se délayent dans le courant d'air frais de ce début d'automne les effluves caractéristiques aux relents de concombre. Mais l'homme n'y touchera pas. Il connaît trop peu les champignons pour oser prendre le risque de goûter. Qui pourrait sciemment l'en blâmer?

Et ce n'est surtout pas qu'il ne connaît rien à la forêt. Il y a si longtemps qu'il n'a pas vu un seul homme qu'il n'a, depuis une éternité, plus aucun contact avec la réalité humaine. Saurait-il se réadapter à la ville, à ce regroupement d'hommes auquel il prenait part jadis, lorsqu'il était encore mineur aux yeux du gouverneur? Comment pourrait-il retrouver le noyau dans lequel son enfance a été bercée?

Comme un loup, ce complice d'errances auquel il voue une admiration inconditionnelle, l'homme fuit depuis trop longtemps toute forme de vie en groupe. Que pourrait-elle lui accorder, lui qui n'a pas repris contact avec un homme depuis une éternité, depuis qu'il s'est enfoncé en forêt? Quel intérêt pourrait-il avoir à se rapprocher des villes où se terrent les hommes ses semblables quand tout l'en éloigne?

Autrefois, il était avide de toutes les informations reçues de tout un chacun au sujet des zones non habitées. Aujourd'hui, ces mêmes balivernes lui donnent au mieux envie de rire, au pis, goût de vomir. Si les hommes savaient la moitié de ce qu'ils ignorent sur la forêt, ils seraient moins enclins à se terrer, à se regrouper en bandes, peureux de voir les arbres se changer en sauvages. Cette peur viscérale est demeurée ancrée au cœur des citadins. Et tout ce qui leur permet de fuir les espaces inconnus leur est, croient-ils, salutaire. Grand bien leur fasse!

Les sauvages ont raison, en fin de compte. Ils ne sont sans doute pas humains, mais ils ont compris. Même s'ils font rire les Anglais et les Français qui se cherchent noise à qui mieux mieux pour savoir à qui appartient le territoire. Il appartient, même un enfant le comprendrait, à celui qui l'occupe. Pas besoin d'être humain pour le savoir. Tous les animaux savent ça. Tous les hommes qui se sont tournés vers la nature ont fini par le comprendre. Et, depuis le temps qu'il l'a rejointe, François Verreault a compris que Français et Anglais ne possèdent rien de cette étendue qu'ils prétendent avoir conquise par les armes.

Des mots insipides, sans valeur, sans le moindre sens! Conquérir... Comment peut-on céder ce qu'on ne détient pas? Comment acquérir, voire conquérir et posséder ce qu'on n'occupe pas? Des mots creux! Sans plus de valeur que le bout de papier sur lequel les mots sont couchés sous la pointe de la plume avant de recevoir le cachet de cire.

De toute façon, à quoi peuvent bien servir les mots? Quels qu'ils soient! Le coureur des bois s'en est débarrassé il y a fort longtemps. De loin en loin, il rencontre un sauvage et alors, même si, ensemble, ils festoient après avoir pactisé, ils n'ont pas besoin d'échanger des mots pour se comprendre, pour savoir ce que l'un attend de l'autre. Il y a une éternité qu'il n'a pas articulé la moindre phrase intelligible au commun des mortels; pas la moindre syllabe. Lorsqu'on craint la présence de l'homme, lorsqu'on réfute tout contact avec lui, qu'on le fuit, qu'on l'exècre, on n'a besoin ni de ses armes, ni de ses mots. Et ce faisant, l'homme des bois a délaissé les mots que les hommes utilisent. Depuis combien de temps, au fait? Qui saurait dire? Qu'importe! Qu'est-il tant nécessaire de dater les choses?

A-t-il jamais manqué de quoi que ce soit pour éprouver le besoin de parler à nouveau? Il n'a plus, depuis des lustres, de poudre à fusil; en conséquence, il n'a pas davantage d'arme à feu. Mais est-il plus restreint pour autant dans sa capacité de manger? Est-il moins apte à se débrouiller parce qu'il n'a plus, depuis une éternité, un écu en poche? A-t-il moins les lumières nécessaires à savoir où s'arrête le bien, où commence le mal? Ce serait plutôt le contraire. Ce ne sont pas des choses qu'on apprend en rejoignant les hommes mais en les fuyant. C'est de cette façon que lui a appris. C'est en prenant véritablement contact avec la nature, pas en prenant la fuite devant elle.

Sans doute les hommes diraient que, dans sa déchéance, il est devenu aussi pire qu'un sauvage, qu'il est sale, mal habillé, qu'il ne sait plus se tenir à table, qu'il mange comme un cochon, mais ce sont de bien pauvres considérations dans le débat. Ce n'est d'ailleurs pas sans raison qu'ils parlent avec tant de mépris des hommes de son espèce, les coureurs des bois. C'est tellement futile qu'il vaut mieux passer outre et se taire. Que de temps perdu à faire des courbettes, à jouer les dieux, à se prendre pour Dieu. Des luttes intestines de pouvoirs souvent fratricides. De toutes ces circonvolutions, l'homme n'a que faire.

A-t-il tant besoin de porter chemise à manches de dentelles, frises et guipures, à jabot plissé, pour savoir vivre? Est-ce ça, vivre? Que non! Depuis longtemps, il a compris qu'il sait vivre tandis que les hommes qui se barricadent derrière des murs fortifiés se bornent à parer au plus pressé, à attendre que la mort vienne les prendre. Une bien drôle de façon de vivre. Ils savent exister, c'est indubitable. Mais vivre? Ça reste à prouver.

Ceux qui l'ont connu jadis n'ont pas eu de nouvelles de lui depuis trop longtemps. Ils n'ont donc eu aucune peine à se convaincre qu'il avait rejoint le Royaume des Ombres. Et comment, qu'il a rejoint le Royaume. Mais pas celui des ombres, celui de la Vie! On ne pourrait pas décemment prétendre qu'il est déserteur. Quand on est contraint, comme François Verreault, de prendre son baluchon et de s'enfuir, on ne déserte pas. Tout au plus on fuit le mal, la douleur qui nous consume. C'est ce qu'il a fait et rien d'autre.

Il n'est pas le premier à qui une telle chose arrive. Et il ne sera pas davantage le dernier. La détresse est totale, entière. Elle n'est pas moins déchirante parce que d'autres l'ont vécue, parce que d'autres la vivront. Comme une rage de dents, ce mal-là s'empare de tout votre être, écrase vos pensées, vous anéantit.

A peu de choses près comme un champ de bataille qu'on fuirait après le massacre; s'il ne s'était pas dérobé aux lieux de ses tourments, plus mort que vif, serait-il toujours vivant? A profiter de la faveur de la nuit pour quitter, tant bien que mal, le champ rougi qu'était son désespoir, il a plutôt assuré sa survie. Tout au plus a-t-il réussi, pour un temps, à tromper la Mort. A se montrer plus fin renard qu'elle. Comme un loup, il s'est terré pour panser ses blessures.

Tôt ou tard, la Mort viendra à nouveau à sa rencontre. Il n'est pas idiot au point d'en douter. Il ne pourra pas, indéfiniment, se déjouer d'elle. Mais chaque nouveau jour vécu marque, pour lui, une victoire. S'il était resté dans les champs de son père à se languir, il serait devenu une mention anonyme dans une colonne, comme une négligeable perte, dans le bilan des victimes. Il serait passé à la postérité sous forme de chiffre. Un de plus, mais rien de plus.

Son nom n'aurait plus été chanté que par les siens, tant qu'il n'aurait pas franchi le cap de l'oubli. C'est un fait, il ne restera pas dans les annales parce qu'il n'a pas plus d'importance qu'aucun de ceux qui ont été anéantis, emportés dans les profondeurs abyssales de l'oubli, à partir de la margelle du cœur. S'il avait été roi ou prince, on aurait fait de son histoire un drame, une épopée, une fresque, un mythe. Mais dans sa condition? Quand on a pour nom François Verreault, on sombre dans l'oubli.

Si on nomme les généraux morts au combat, on ne nomme pas les soldats. Aucune chance donc qu'on se souvienne de lui dans cinquante ans. C'est trop long, un demi-siècle, pour avoir une valeur significative dans la mémoire collective.

Dans un tel combat, un mort devient tout bêtement une perte de plus tandis que lui, bien vivant, demeure un être humain. En autant qu'on puisse encore le dire humain. De toute façon, il est vivant et c'est tout ce qui compte vraiment. Un homme normalement constitué ne vit pas pour passer à l'histoire. Il vit par besoin d'exister, par goût de vivre. Sur ce terrain, personne ne pourrait prétendre qu'il ne vit pas. Bien au contraire. Ce n'est pas la vie qu'il avait envisagée, mais il est indéniable qu'il vit. Et le plus étrange c'est qu'il est bien vivant alors que tout le monde a la certitude qu'il est devenu une ombre, mort des séquelles de son mal. Enfin, tout le monde... tous ceux qui sont au courant de son histoire.

Pour les gens de sa paroisse, Château-Richer, dans des conditions optimales, il n'est qu'un mort en sursis. Pour la plupart, il est probablement même déjà mort. Après un désenchantement comme celui auquel il a été confronté dans les champs séparant Château-Richer de l'Ange-Gardien, lorsqu'il a compris l'ampleur de son drame, les témoins viennent vite aux conclusions. On ne perd pas de temps à inventorier les morts à ce genre de combat. On compte ceux qui se présentent au rapport, qui reviennent, et ceux qui ne font pas partie du lot sont classés au chapitre des pertes. C'est sans doute ce qu'il est devenu pour les siens.

Plus tard, quand il a réussi à se relever de ses blessures, il a entrepris sa vraie conquête personnelle du territoire. Des jours? Des semaines? Des mois? Il ne saurait dire. De toute façon, ce sont des mots qui se sont vidés de leur sens depuis qu'il vit vraiment, pleinement. Qu'importe de savoir, d'après un mot, une lettre, un journal ou un calendrier, si on est en janvier ou en août, si on est en mai ou en octobre? On vit à fond le temps présent et on se balance de tout le reste.

Les saisons marquent la perpétuation du temps et, à elles seules, elles suffisent largement à prendre conscience de l'évolution, de son évolution personnelle. Pour l'heure, le coureur des bois sait qu'on est en automne, ou à la fin de l'été, parce que les arbres autour de lui ont commencé à arborer toutes ces couleurs qui lui rappellent, de loin en loin, son drame. Parce que c'était sa saison préférée. Des couleurs qui ont toujours su éveiller en lui, aussi loin qu'il se souvienne, l'émerveillement. Pour le reste? C'est de tellement peu d'importance! Il a du poisson en abondance depuis qu'il a rejoint ce territoire. Des animaux aussi. A profusion!

Depuis des années maintenant, il a conquis cette contrée qu'il a fait sienne. Il devient donc illusoire de parler du territoire du roi; c'est le sien en propre puisque lui l'occupe. Et si le roi n'est pas content, qu'il vienne l'en déloger en personne! Que George III soit ou non encore roi de ce royaume - ce qu'il est depuis la Conquête - n'a aucune importance pour François Verreault. Ce n'est ni ce qui provoquera chez lui des insomnies, ni ce qui le plongera en léthargie. Si le coureur des bois est né quelques mois après la Conquête, il y a longtemps qu'il s'est affranchi de sa condition de serf.

Puisque le roi n'a pas d'autorité ici, il serait mal placé pour faire la leçon ou même des réprimandes au coureur des bois. Comment peut-on décemment prétendre posséder un territoire dont on n'a même jamais foulé le sol? Foutaises et fadaises que tout ça. Pas très loin, à plus ou moins une journée de marche, il y a des sauvages, mais ils ne nuisent pas à l'homme des bois. Tout au plus essaient-ils, comme lui d'ailleurs, de protéger leurs territoires respectifs mais ça s'arrête là. Pas besoin de jouer les fiers-à-bras avec quelqu'un qui ne vous veut aucun mal, qui se contente, comme vous, d'occuper son propre territoire et de laisser l'autre vivre en paix sur le sien. Tout ce que ça demande, c'est la prudence, celle qu'impose l'instinct de survie.

Si François Verreault voit un sauvage approcher, il viendra peut-être à sa rencontre. Parce qu'il n'a rien à craindre de lui. S'ils sont deux ou trois, il se tiendra sur ses gardes et s'ils sont une bande, il se tapira et restera aux aguets tant qu'ils n'auront pas passé leur chemin. C'est ça, l'instinct de survie. C'est éviter les quiproquos, éviter de se mettre dans une situation qu'on ne peut pas contrôler. C'est de cette façon qu'on réussit à tenir le coup. Mais ça aussi, c'est quelque chose qu'on apprend en faisant corps avec la nature. C'est en utilisant ce genre d'approche qu'on trouve vraiment moyen d'allonger son espérance de vie. Pas pour vivre vieux. Pour vivre, ne serait-ce qu'une minute de plus.

Ce sont des points de repère qui demeurent trop rudimentaires pour ce à quoi le commun des mortels est habitué. Que lui donnerait le fait de savoir qu'il peut vivre jusqu'à quarante, cinquante ou soixante ans? D'ailleurs, quel âge a-t-il? Lui-même serait en peine de répondre là-dessus. Pour l'importance que ça a, vaut mieux ne pas trop se préoccuper de ce genre de futilités. Et maintenant qu'il a réussi à se sortir de la toile d'araignée que constitue la vie au sein d'une paroisse - après de nombreuses années, c'est un fait, mais il y est quand même parvenu - les choses vont rondement pour lui. Lorsqu'on ignore l'année qui court, on est mal placé pour évaluer le temps parcouru.

Lorsque la Mort viendra à sa rencontre et qu'elle sera assez forte, assez astucieuse pour le déjouer, quelle que soit la forme qu'elle prendra pour arriver à ses fins, il sait que ces détails n'auront plus la moindre importance pour lui. Que son corps pourrisse sur place, qu'il s'y décompose pendant des années, lentement, ou que les animaux se repaissent de ses restes, sera tout autant sans conséquence notable. Ne vit-il pas, lui-même, par procuration, puisqu'il se nourrit des animaux tués? Ce sera donc un juste retour des choses. N'est-ce pas cela finalement, la vie: manger pour ne pas être mangé?

Il se sent tellement plus vivant, plus libre de vivre depuis qu'il a fui sa paroisse d'antan, qu'il ne voit pas comment il pourrait y retourner. Qu'est-ce qui lui manque de ce que les hommes peuvent lui offrir? Rien, sinon une femme. Une femme qui aurait su le comprendre. Qui aurait su l'aimer, le suivre ou le devancer, ou marcher à son côté. Une créature qui aurait partagé avec lui ce goût de l'aventure qu'il a développé. Une compagne qui aurait su aimer la vie, qui aurait eu cette fascination nécessaire pour regarder le renard assommer la souris sous la neige. Une épouse qui aurait été touchée au plus profond de ses entrailles en voyant le louveteau, espiègle, sortant du terrier.

Une femme mise à part, l'homme sait très bien, trop bien, que la société n'a plus rien de bon à lui donner. Et ce n'est pas n'importe quelle femme qui aurait pu le fortifier d'un tel bonheur. Une y serait arrivé. ELLE et ELLE seule. Mais les choses sont ainsi faites que...


(...)

Pour connaître la suite, vous pouvez vous adresser à mon éditeur ou chez moi