Chiffre d'affaires et valeur ajoutée
Chiffre d'affaires et valeur ajoutée |
|
La banque postale réinvente le crédit à la consommation... C'est-à-dire la crise financière et économique du capitalisme.
2010-07-11
Cette banque, ex-propriété de l'Etat, financée par le contribuable et les usagers, vendue à des partenaires privés et devenue « une société anonyme au capital de 594 151 292 EUR entièrement libéré » ré-invente comment provoquer une crise financière au sein du système capitaliste !
Ces individus et groupes privés qui se sont emparé des capitaux publics, engrangent les dépôts des clients. Et leur font payer des frais et des services pour faire du chiffre d'affaires. Les frais de CCP qui étaient à 5 FRF (0,76 EUR) par an sont passés à 19,68 FRF (3 EUR) par an, par exemple, pour les comptes de particuliers. Ni vu, vi connu, grâce à la sournoise dévaluation pratiquée par l'instauration de l'euro.
Il est à noter, (encore plus en cette période médiatique, où explosent publiquement de sales affaires financières), que la collusion entre les grosses sociétés capitalistes enrichies et faiseuses de fric, et entre les décideurs étatiques, profitent étrangement bien grâce aux décisions des élus au plus haut niveau.
Ils utilisent ensuite ces dépôts pour prêter de l'argent à une masse de personnes qui ne peuvent pas payer, avec leurs revenus du travail ou leur absence de revenu dans l'exclusion, les biens dont ils ont besoin. Parce que le système économique fait travailler, toujours plus, des gens en les rémunérant en dessous de la valeur de leur travail, et pour faire gagner toujours plus ceux qui exploitent la situation en s'enrichissant à leur dépens.
Ces privés prêtent les dépôts des clients à des étudiants, à des apprentis, aux bénéficiaires du permis à 1 EUR ou aux acheteurs d'un véhicule neuf ou d'occasion de moins de 2 ans. Et bien entendu, ils tirent, de l'argent prêté sur une durée entre 20 à 60 mois, un chiffre d'affaires, qu'ils arrachent à ces gens qui ont peu de ressources.
Mais pourquoi des gens ont si peu de ressources, au point qu'ils ne puissent s'acheter « cash » ce dont ils ont besoin ? Bonne question !
L'art de faire de l'argent, et d'en faire aussi sur ceux qui n'en ont pas beaucoup. Sans le moindre scrupule ! Et en baratinant le peuple avec des slogans publicitaires.
Ouvrir les yeux ne suffira jamais ; il faudra bien se solidariser fermement et s'organiser solidement. En grand nombre.
© 2009 exclus.enaction@free.fr - http://exclus.en-action.org/
Toutes reproductions non commerciales et sans but lucratif encouragées avec indication des sources et texte intégral. Tous autres droits réservés: prendre contact.