2010-05-13
Les actionnaires pétroliers et les autres sont aujourd'hui responsables d'une des plus grandes catastrophes environnementales sur l'Atlantique. Avec des conséquences colossales et irréversibles pour la Vie terrestre.
800 000 litres de marée noire chaque jour, 15 millions de brut déversé dans l'océan à ce jour 13 mai 2010 selon les médias.
Voilà où mènent la dictature du fric, de la valeur ajoutée, du vol légal sur le grand nombre.
Même dans le cadre de ce système dévoyé, que des propriétaires extrémistes de capitaux dirigent, il aurait été possible de dépenser de l'argent racketé pour renforcer et assurer une sécurité de haut niveau sur tout le dispositif d'extraction du pétrole.
Bien entendu, il aurait fallu que ces hommes d'affaires acceptent de ne pas prélever des sommes aussi irraisonnables pour que l'argent soit utilisé à la sécurité. Mais leur avidité, leur cupidité atteint de telles bornes que ces extrémistes financiers et capitalistes sont capables de se tirer une balle dans le pied et de flinguer les autres et l'environnement pour des pétro-dollars.
Il est clair, que les dictateurs de la finance ont le contrôle sur les élus politiques. Et le régime en France, le prouve, ainsi que la situation en Europe pour ne parler que d'elle. Les groupes privés savent tirer la couverture vers leurs intérêts.
Les peuples sont, pour l'instant, des victimes car ils n'ont pas ouvert les yeux, et n'ont pas encore trouvé les moyens pratiques de s'organiser pour reprendre en main les décisions de la vie collective, sans laisser ces extrémistes décider à leur place.
Il est pourtant urgent de réfléchir à la question, de ne pas baisser les bras, et de passer à l'action. Pour supprimer ces structures autoritaires de propriétaires de capitaux ainsi que leur système de valeur ajoutée. Pour renverser les systèmes politiques autoritaires, verticaux et hiérarchiques. Et relancer les activités humaines respectueuses de la Vie et de l'environnement, en organisant les décisions du bas vers le haut selon les principes d'une démocratie directe. Avec une économie d'échange auto-gérée, juste et égalitaire, qui ne laisse personne sur le bas côté.
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