EDF
EXCLUS des Landes et d'ailleurs :
HALTE AUX COUPURES DE COURANT A NOTRE ENCONTRE !

Organisons-nous pour faire face !

Solidarité mutuelle contre la pauvreté !
Contre la recrudescence de l'offensive déjà existante et légalement organisée à notre encontre : solidarité de classe !

Que l'Etat soit propriétaire des capitaux, ou que les propriétaires de capitaux soient un ou des groupes de personnes privées, c'est toujours le capitalisme et la plus-value.
C'est toujours les usagers qui sont les vaches à lait dépossédées de leur décision sur l'outil de production, et qui engraissent des profiteurs.
L'intérêt des usagers, c'est la collectivisation auto-gestionnaire et anti-autoritaire de la production et de la consommation d'électricité.

A Arjuzanx (Landes), le Capital étatisé d'EDF a porté atteinte à la santé de 48 travailleurs et commis l'homicide de 18 d'entre eux, par les conditions de travail liées à l'amiante.

http://exclus.en-action.org
exclus.enaction@free.fr
18 juin 2004


Collectif Landais pour le Droit à l'Energie

Terre Active, Indecosa-CGT, Secours Populaire, Attac Landes Côte Sud, CGT, CLES, FSU, Secours Catholique

Message urgent à faxer à la direction d'EDF/GDF Sud Aquitaine
Fax : 05 58 05 86 78 - 05 58 78 99 19 et 05 59 58 66 09

HALTE AUX COUPURES DE COURANT CHEZ LES USAGERS DEMUNIS!
Jeudi 17 juin 2004 14h45

Référence : 234 303 020 904

Dans une commune de la Haute-Lande, une mère isolée, vivant avec ses deux enfants, n'a plus de courant dans son logement depuis ce matin.

Cette personne est bénéficiaire RMI et touche actuellement à peu près 640 euros par mois à ce titre. Dernièrement, sa facture EDF/GDF se montait à 971,30 euros, en dépit d'une première aide sociale de 190 euros attribuée en mars 2004. Elle n'a plus droit à aucune aide concernant son accès à l'énergie. En dépit de ses grandes difficultés financières, elle est allée en personne le 8 juin verser à l'agence EDF de Parentis en Born la somme de 600 euros, presque équivalente à l'intégralité de son RMI !

Pourtant la direction d'EDF persiste dans sa logique de « chasse aux pauvres » et a ajouté des pénalités pour retard de paiement, ce qui fait qu'aujourd'hui EDF réclame encore 371,30 euros à notre concitoyenne.

Ce matin, à notre grande tristesse et en application de directives tournant complètement le dos à toute forme de solidarité et de respect des services publics, le courant a été coupé. Nous ne remercions pas ce qui procèdent à de tels actes et nous tenons à leur préciser qu'un des deux enfants vivant dans ce foyer suit sa scolarité dans une classe spécialisée, en vertu de problèmes handicapants.

Nos précédentes demandes étant restées sans réponse de la direction d'EDF/GDF Sud Aquitaine, nous avons saisi directement les médias locaux et nationaux pour inscrire ce cas d'école dans le débat actuel sur le service public de l'énergie.

La direction d'EDF/GDF a jusqu'à vendredi 18 juin à midi pour restituer son droit à l'énergie à notre concitoyenne démunie. En l'absence de satisfaction, le Collectif, en liaison avec la mobilisation actuelle des salariés d'EDF/GDF, prendra des mesures pour faire respecter la loi de 1998 relative à la lutte contre l'exclusion sociale.

Le Collectif rappelle son attachement à la logique de solidarité des services publics et en appelle au rôle d'EDF/GDF dans la lutte contre l'exclusion.

Sabres, le 17 juin 2004 14h45
Collectif Landais pour le Droit à l'Energie