Guerre des services audio-visuels publics d'Etat contre les pauvres du pays. p0p0l0 - #3 - 06.2004 http://www.chez.com/patut/p0p0l0/3a.txt ________ _______ ________ ________ ________ // // //\ // // // //\ // // //\ // //____ // // \ // //____ // // \ // // // \ // // // \// // // \// // // \// // //_____// // //______// //_____ //_____// -=:><:=--=:><:=--=:><:=--=:>\|/<:=--=:><:=--=:><:=--=:><:=- \-----------------------------------------------/ \ Guerre des services audio-visuels publics / > d'Etat contre les pauvres du pays. < / -*- \ /-----------------------------------------------\ Surgit un impot qui attire particulierement notre attention. Au milieu de nos difficultes financieres complexes auxquelles nous sommes pratiquement tous confrontes, dans l'exclusion. (juin 2004). Il s'agit d'une dime de 116,50 euros (soit 764,19 francs). Depuis le 1er janvier 2004, les decideurs qui ont un sens tres eleve de la justice sociale,... dans leur discours,... font appliquer par leurs agents scrupuleusement obeissants (moyennant les "carottes" necessaires pour que la bonne conscience personnelle soit jugulee), le prelevement de cette somme pour la detention de tout televiseur qu'il soit en noir et blanc ou bien en couleur. Ou l'art de taxer tout azimuth sans discernement. 116,50 euros sur 417 euros mensuels de revenu minimum d'insertion 116,50 euros sur 1000 euros mensuels de smic 116,50 euros sur 1830 euros mensuels de salaire moyen francais 116,50 euros sur 20000 euros mensuels de revenu d'un faiseur de fric sur le dos des autres (montant encore bien en-dessous de certaines remunerations connues). Les taux de taxation par rapport au revenu mensuel sont donc les suivants: 27.9% pour les pauvres 11.6% 6.3% 0.5% et moins pour les tres riches On voudrait defendre avec determination un service public audio-visuel digne de ce nom, c'est-a-dire qui fasse la preuve qu'il se comporte comme un appareil a la disposition de tous, qu'on se trouve d'un cote ou de l'autre de la chaine de communication (emetteur ou recepteur). Un service qui ne soit pas essentiellement au service de l'Etat, quelque soit le regime en place, plus ou moins discretement. (On vire des professionnels derangeants a France Culture, a France Inter...). Un service qui ait le courage de ne pas tomber dans les pieges des financements prives par la publicite. Enormement de chaines sont pourries par les messages publicitaires visant a faire de l'argent. Elles sont devenues des chaines publicitaires entre-coupees de quelques emissions faisant de l'audience en vue d'attirer les telespectateurs devant les ecrans de pub. Nous avons observe que l'audio-visuel public est un leurre. Meme si certains professionnels du service public se battent contre des moulins a vent pour faire leur metier correctement. Le service de la redevance le designe d'ailleurs par les termes "les entreprises de l'audiovisuel", qui laissent bien entendre les velleites pour un fonctionnement du public sur le modele du prive. Un mot aussi, sur ces consommateurs d'audio-visuel qui, malgre des revenus consistants rechignent a cotiser pour un service public digne de ce nom, (certes, des garanties inviolables sont exigibles pour un service vraiment public ; et ces garanties n'existent pas a l'heure actuelle) alors que par ailleurs, ces consommateurs n'hesitent pas a debourser 2 ou 3 fois plus dans l'annee pour disposer d'un bouquet de chaines privees qui nourrit des actionnaires, et pas mal de salaries dans la hierachie, par des plus-values honteuses et des remunerations disproportionnees. Almereyda 26 juin 2004. ISO-646