(*_*)
Voici donc le dernier épisode de la série des Turoks, si la saga reste légendaire, certains des derniers n'avaient pour eux que leur nom. L'occasion est maintenant à un retour aux sources pour l'équipe d'Acclaim. Retour au gameplay fabuleux dans un jeu aux caractéristiques techniques de qualité. Voici Turok 3 : Shadow of Oblivion. Tout commence alors que notre héros Turok fait un mauvais rêve. Le malaise qu'il éprouve ensuite va vite devenir un vrai cauchemar et des créatures hideuses créent un passage dans la maison de Turok où dorment paisiblement ses enfants. Peu de temps après, Turok meurt en se battant contre ses ennemis, laissant Danielle et son frère Joseph seuls. Ils sont vite rapatriés par Ada qui leur explique leur héritage et que l'un d'entre eux doit reprendre le flambeau pour vaincre l'entité maléfique qui vient de s'installer sur la Terre. L'un d'entre eux doit devenir Turok. C'est ainsi que tout démarre pour vous, en choisissant d'incarner Danielle ou Joseph.
Si le jeu reste sensiblement le même dans ce nouveau Turok, on y retrouve avec joie toutes les qualités de gameplay. Les commandes du jeu sont toujours aussi réactives, rendant intuitifs les déplacement et les combats tout en ne ralentissant pas l'action. Vous pourrez donc sauter, strafer ou encore vous baisser. Avec 23 armes au total, le jeu propose toute une panoplie de machines de mort allant du simple arc aux munitions sans cesse récupérables au terrible Cerebral Bore. Le choix des armes se fait d'ailleurs par un menu circulaire pendant le jeu, permettant de choisir le meilleur équipement en un minimum de temps. Si le jeu ne comporte que 20 niveaux, les concepteurs se sont penchés dessus pour les rendre aussi attractifs que possible. Rebondissements, action rapide et design travaillés sont en effet tout le temps présent et vous ne chômerez jamais. Ceci ne veut pas dire qu'Acclaim s'est juste contenté de mettre un gros paquet d'ennemis dans les niveaux mais bel et bien que chaque portion du scénario demandera exploration, combat ou encore des réflexes d'acier pour éviter les pièges.
Vous êtes maintenant capable grâce à Turok 3 de sauvegarder n'importe où dans le jeu et je peux vous dire que cet état de fait est un véritable soulagement. Vous pouvez donc avancer à votre rythme sans jamais avoir l'impression de faire du surplace. Une bonne option qui s'accorde avec toutes les options de Turok 3, aussi bien dans le gameplay excellent que la puissance de certains monstres, pas impossible à tuer mais qui peuvent se révéler très coriaces. L'ambiance du jeu a été aussi grandement améliorée par rapport à Turok 2. Alors que dans l'épisode précédent, le jeu ne faisait pas peur et que toutes les sensations étaient dénaturées, dans Turok 3 vous allez vraiment vivre des aventures angoissantes, la qualité graphique et les scènes cinématiques entrecoupant votre progression dans les niveaux n'y sont pas pour rien.
Qualités techniques qui se retrouvent vraiment
au summum des capacités de la Nintendo. En effet, l'utilisation
de l'expansion pak permet la haute résolution et entre les niveaux
variés et les monstres tout aussi différents, le renouveau
visuel est là. Une foule d'effets visuels a été intégrée
dans les niveaux, augmentant le réalisme et les monstres possèdent
assez d'animations pour les rendre crédibles. On trouve aussi pour
une fois une bande sonore dans Turok 3 qui est digne d'intérêt
avec des musiques vraiment prenantes et des voix en anglais tout à
fait réussies.
En bref...
Graphismes
Des textures un peu pâlottes mais très
variées. Animations réussies et ambiance graphique prenante
malgré un framerate qui peut saccader quelquefois. 17/20
Jouabilité
Des commandes complètes mais qui sont
facilement intégrables tout en donnant une réelle liberté
de mouvement. 17/20
Durée de vie
Le mode solo vous prendra de nombreuses heures
tandis que le mode multijoueur reste LA marque de longévité
du jeu. 17/20
Bande son
Des musiques qui collent à l'action tandis
que bruitages et voix sont au summum de ce que peut faire la Nintendo 64.
Du très bon travail ! 17/20
Scénario
- -/20
17/20