Les pétasses et les substances nocives (tabac, drogue, alcool)

Les pétasses ont des rapports assez ambigus avec ces substances. En effet, elles sont à la fois proches et éloignées d'elles. La pétasse aime se dire ouverte à tout (et à tous) mais suivant la situation elle est capable de vous faire un sermon de deux heures, qui ferait pioncer n'importe quel noctambule, si vous avez le malheur d'allumer une cigarette (bien que la majorité des pétasses fument) ou de boire un verre d'alcool (sauf le Panach' et le Monac', boissons de prédilection des pétasses qui reflètent bien leur ambiguïté vis à vis de l'alcool).

Tout d'abord, le tabac. D'après une étude très sérieuse, environ 75% des pétasses fument des Marlboro Light. Enfin, quand je dis "fument" c'est un bien grand mot. Il faudrait plus dire que 75 % des pétasses ACHETENT des Marlboro Light. La pétasse est une sorte de bonne poire facile à taxer, et de plus son goût pour les cigarettes s'arrête au simple effet de style. Elle est d'autant plus facile à taxer qu'elle est bourrée de pognon, donc cela ne la dérange pas, ça lui fait même très plaisir car elle croit que l'on s'intéresse à elle. Donc, en vous y prenant bien, vous pouvez vous faire payer tous vos paquets (plus ceux de vos amis) par cette grosse gourde qui ne se doutera jamais qu'on l'arnaque sauvagement. Et comme les pétasses n'ont aucune notion de l'argent et qu'elles se prennent pour les amis de tout le monde, vous pouvez même vous amuser à faire des concours pour voir lequel leur tire le plus de fric (le record actuel est de 3000 francs). Elles n'aiment pas particulièrement le goût du tabac, la fumée les fait tousser (les pétasses n'avalent pas la fumée, elles crapotent), ce n'est pas pour elles un outil contre le stress (réfléchissez un peu, la pétasse est bien trop conne pour être stressée),... Vous vous demanderez alors à juste titre: "Mais alors pourquoi les pétasses fument-t-elles ?". C'est très simple: comme nous essayons modestement de vous le démontrer, la pétasse est une victime de la société de consommation et de la culture américaine (d'où Marlboro ou Lucky Strike et pas Gitane, Gauloises ou bien les fameuses Camel, qu'elles prennent pour des cigarettes égyptiennes à cause du chameau et des pyramides). Cependant, pour ce qui est des Camel, il y a quelques exceptions. Cela s'explique facilement: comme ces cigarettes sont majoritairement utilisées pour fabriquer ce que l'on appellera «les cigarettes qui font rire», les pétasses, qui aiment se faire passer pour des consommatrices de notre ami Chichon, ce qui leur donne une fausse image de fille rebelle et dans le coup, se mettent depuis quelques temps à acheter les cigarettes égyptiennes (dixit pétasses). De plus, elles font un complexe par rapport à leur âge et veulent donc vieillir leur apparence. L'addition de ces facteurs entraîne, dans un processus de cause à effet, l'achat par la pétasse de cigarettes.

D'un autre côté, paradoxalement, elle aime essayer d'arrêter de fumer (bien qu'elle n'ait réellement jamais commencé) pour, à nouveau, jouer celle qui a tout connu de la vie et surtout pour faire croire qu'elle sait faire quelque chose d'intelligent ( ce qui ne bluffe personne) et qu'elle a enfin compris l'ampleur des dégâts du tabac. Ne la prenez jamais au sérieux, soyez sûr qu'elle va reprendre son petit crapotage au bout de quelques jours. Pendant la période où elle se dit tentée d'arrêter de fumer, la pétasse est extrêmement chiante (eh oui, encore plus qu'à l'habitude, alors méfiez vous), toujours pour "faire comme les grands". Elle fume surtout dans les soirées où elle est invitée (non, pardon, où elle s'est incrustée), et y mélange parfois l'alcool.

Les pétasses connaissent tous les noms des cocktails qu'elles ont vu sur la carte d'un café quelconque qu'elles ont fréquenté durant leurs vacances (cf "Les nids de pétasses"). Ils ont des noms divers et variés, souvent à connotation exotique. Les pétasses n'en connaissent souvent que le nom, car elles disent aimer l'alcool (bien qu'elles vous répriment si vous même vous en buvez), mais de là à en acheter, il y a tout un monde (d'où le paradoxe de la pétasse radine développé dans "Les pétasses et l'argent"). Les boissons alcoolisées que les pétasses chérissent sont bien évidemment les sempiternels Monac' ou Panach'. Elles pensent que ça leur donne un air cool, sans pour autant passer pour des poivrots. Au lieu de cela, ces boissons les trahissent. Après une étude approfondie et des statistiques précises, nous sommes en mesure d'affirmer que TOUTES les filles, jeunes ou vieilles, qui consomment ces deux boissons sont des pétasses. Donc cela vous donne un moyen de reconnaissance supplémentaire qui, nous l'espérons, sauvera de nombreuses vies. Le Panach', c'est un peu le carburant de la pétasse, elle ne peut pas s'en passer si elle veut avancer. Le Monac' est à la pétasse ce que les caries sont à Joey Starr, l'un ne va pas sans l'autre. Mais le pire dans cette histoire, c'est que, croyez-le ou non, les pétasses arrivent à se saouler avec du Monaco (du moins c'est ce qu'elles disent). Si vous faites boire à une pétasse deux malheureux verres de cette boisson à 0,001° d'alcool, elle vous affirmera qu'elle est complètement pétée et qu'elle ne tient plus debout. C'est donc un phénomène purement psychologique qui vise à se faire passer pour une rebelle. Remarquez, dans le fond, le fait qu'elles ne consomment que des boissons modérées comporte certains avantages, car il est vrai qu'une fille complètement bourrée au whisky, ce n'est pas terrible. La raison pour laquelle elles ne boivent pas est rudimentaire : la pétasse ne supporte pas l'alcool. C'est sûrement psychosomatique mais la moindre goutte d'alcool introduite par le goulot d'une pétasse exerce sur elle un effet tel qu'elle devient capable de tout. Si vous voulez quelque chose d'une pétasse (argent, vérité, ou autre), n'hésitez pas à utiliser la vodka. Après plusieurs expériences, nous pouvons vous assurer que c'est radical.

La pétasse aime dire qu'elle est bourrée pour ainsi exhorter sa personnalité et combler ses manques, ou assouvir ses fantasmes. Evitez de servir trop d'alcool à une pétasse si vous voulez éviter tout problème. La pétasse aime se remémorer ses cuites (pas si nombreuses qu'elle ose le prétendre) mais a horreur de voir quelqu'un bourré dans une soirée. Elle se sent le besoin de se comporter alors comme une mère poule et joue la blasée en proposant à tour de bras café, Alcaseltzer, aspirine, jus de fruit,... pour essayer de dessoûler le pauvre bougre. Elle trouve alors qu'il a gâché la soirée (alors qu'elle même ne trouve aucune gêne à nous passer en boucle Matmatah, Portishead, ou Bjork,...) et si par malheur il lâche une galette, c'est le comble. Le pauvre se fera alors engueuler comme du poisson pourri et la pétasse le sermonnera sans répit jusqu'au lever du soleil et pendant les 666 jours qui suivent (là j'exagère). Après ces deux étapes de la carrière d'une pétasse il nous reste encore à étudier les rapports qu'elle entretient avec la drogue.

Nous n'allons traiter que les drogues douces (cannabis, marijuana,...), les drogues dures ne sont pas à prendre à la légère. Les pétasses aiment raconter qu'elles ont déjà fumé. La plupart du temps, c'est bien sûr faux. Elles n'ont jamais vu un pétard ni de près, ni de loin et elle croient que marijuana c'est comme chihuahua, ou bien que c'est le dernier boys-band espagnol à la mode. Les pétasses trouvent que fumer c'est cool, et que cela donne un air rebelle. La pétasse aime tout ce qui est rebelle. Néanmoins, étant de caractère assez versatile, de temps en temps, elle est également capable de vous sortir tout un discours sur les méfait du hachisch (ça crame les neurones, et d'autres conneries dans le genre). Ne l'écoutez pas, ne l'écoutez jamais, ignorez les allusions de la pétasse (comme quoi les chichons sont aussi dangereux qu'une morsure de Joey Starr). La pétasse cherchera en permanence à vous faire croire qu'elle fume, soit en disant qu'elle écoute Bob Marley (grossier mensonge qui ne trompera personne), ou alors en vous racontant en extrapolant ses histoires de vacances dans lesquelles elle aimera rajouter qu'elle a rencontré un sympa groupe de junkies qui l'ont fait fumer (là encore grossier mensonge, personne n'aime se coltiner une pétasse en permanence, surtout pendant ses vacances). Dans le deuxième cas, la pétasse parlera à voix basse, pensant que vous, pauvre idiot, ne comprenez rien à la mentalité bédo-fumette-badtrip. Pour mieux comprendre les rapports qu'entretient la pétasse avec le hasch', je vous propose une expérience très amusante, et très simple à effectuer. Achetez un paquet de feuilles et du tabac à rouler. Roulez une cigarette, en forme de cône (faîtes vous aider par un junkie en cas de problème), et proposez à la pétasse de l'éclater en lui faisant croire que c'est un joint. Vous avez 100% de chance que la pétasse dise qu'elle a la tête qui tourne ou elle vous dira: "Putain, c'est de la bonne, tu l'as trouvé où ?". Vous pouvez pimenter l'expérience en mélangeant au tabac des herbes de cuisine, du chocolat en poudre ou encore du thé. Le résultat est garanti.

Les substances nocives pour le code de bonne conscience français sont donc des substances assez paradoxales pour les pétasses. D'une fois sur l'autre, celle-ci peut complètement changer d'avis sur le sujet. A peine sortie d'une enfance qu'elle avait trop hâte de quitter, et pas encore entrée dans un monde d'adultes qui la repousse, la pétasse est trop influençable sur ce sujet pour vraiment être prise au sérieux. Ne la prenez pas trop au sérieux, mais sachez la contrôler pour éviter les abus et les dérives. La pétasse n'est au fond qu'une fille très conne, bourrée de pognon, qui se laisse facilement entraîner.