Elections en Europe de l'Est et OSCE
Philippe Brindet


Après avoir mis en cause, sans succès semble-t'il, la validité des élections législatives en Russie, élections que l'OSCE avait à la dernière minute renoncé à contrôler, l'OSCE vient de reconnaître, très rapidement après l'annonce des résultats, de reconnaître la victoire du président sortant de Géorgie.

Alceed Hastings, le chef de la mission électorale de l'OSCE est le président de l'Assemblée parlementaire auprès de l'OSCE, étant lui-même parlementaire de Floride. Selon plusieurs sources, cette personnalité issue de l'administration démocrate Carter, est un juriste de l'université Firsk. Il s'agit d'un ancien juge destitué :
"In 1988, The U.S. House of Representatives voted almost unanimously (413-3) to approve 17 articles of impeachment amounting to "high crimes and misdemeanors" against Hastings, who at the time was a federal judge."
Selon ces sources, le mérite principal de Alceed Hastings serait son allégeance à des groupes gauchistes, comme seule la démocratie américaine est capable d'en produire avec toute la respectabilité exigée pour dissimuler des crapules.

Quant au président géorgien réélu avec le blanc seing de l'OSCE, on peut trouver les éléments de biographie suivants (voir notamment o) :
"Mikheïl Saakachvili est né le 21 décembre 1967 à Tbilissi. Après ses études secondaires en Géorgie, il est diplômé de l'Institut de Relations Internationales à la Faculté de droit de Kiev en 1984. Il obtient ensuite un Master de droit à l'Université Columbia de New-York.

En 1993, il est diplômé de l'Institut des Droits de l'Homme de Strasbourg, dans une promotion de 8 élèves. En 1995-1996, il suit la formation "Post Graduate" de l'Université de droit de Washington. Il rejoint tour à tour l'Institut des Droits de l'Homme de Norvège, le Comité de Protection des Droits de l'Homme de Géorgie et le cabinet d'avocats Paterson à New-York. "
Selon cette même source :
"Son mouvement politique aurait bénéficié du soutien du milliardaire George Soros. Pour prendre le pouvoir, il n'a pas échappé à la règle "de tuer le père" qui l'avait mis en selle, Edouard Chevardnadzé."
Les réserves les plus fortes doivent donc à nouveau être exprimées à l'encontre du prétendu renouveau démocratique en Europe de l'Est et des menées douteuses de l'OSCE.

06/01/2008