Situé au bord de la N2, il ne reste rien du moulin de Laffaux. Aujourd'hui, on trouve là un "routier" mais aussi un nombre important de mémoriaux et de stèles dont la plupart ont été rassemblés ici longtemps après le conflit.

 

 Monument au général Estienne

 

Au cours des combats des 5 et 6 mai 1917 qui se déroulèrent au moulin de Laffaux, des chars (Shneider et Saint Chamond) ont été utilisés par les Français. Même si le plus grand mémorial aux chars se trouve à Berry-au-Bac, une stèle rend hommage ici au général Estienne, "l'inventeur" de cette arme nouvelle.

 

 

Ce monument est à la mémoire des sténographes français et alliés morts pour la Patrie.

 

 

Ce monument rend hommage aux 4ème, 9ème et 11ème Cuirassiers qui ont notamment participé aux combats des 5 et 6 mai 1917.

 

 

Ce monument est à la mémoire du capitaine René de Chasteignier, Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre ; du lieutenant Michel Wagner, Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre ; du sous-lieutenant Jean-Luc de Carbuccia, Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre ; des officiers, sous-officiers et cavaliers du 9ème Régiment de Cuirassiers à pied morts pour la France à l'assaut victorieux du moulin de Laffaux le 5 mai 1917.

 

 

Ce monument se trouve un kilomètre plus loin du "routier" de Laffaux, en direction de Laon. Il a été érigé en 1938. Le bataillon de fusiliers marins a combattu au moulin de Laffaux le 14 septembre 1918. Lancé dans l'offensive, il combattra jusqu'à Laon, au tout début d'octobre, mais au prix de lourdes pertes puisqu'il perdra les trois-quarts de ses officiers (18 tués) et plus de la moitié de son effectif (430 tués).

Une dizaine de mètres derrière ce monument, se trouve l'entrée de la carrière de Fruty où les fusiliers marins combattirent le 14 septembre 1918. Les marques des combats sont encore visibles (traces laissées par les lance-flammes, ...).

 

8 A voir aussi au moulin de Laffaux : 4 monument aux crapouillots 4 monuments individuels

 

dernière modification : 15 février 2003  -  retour haut de page