DEUS IRAE

Deus Irae, Doubleday, 1976, Denoël, 1977


Bon, j'ai commencé ce livre-là en 1964, et j'ai été incapable de le poursuivre, pour la simple raison que je ne connaissais rien au christiannisme.

J'ai fait appele à Roger Zelzany, qui est bien plus instruit et plus intelligent que moi, et nous y avons plus ou moins travaillé au cours des années suivantes. On l'a laissé mijoter, en quelque sorte.

Roger écrivait un bout, qu'il m'envoyait, et j'en écrivait un autre bout, que je lui renvoyais. Nous n'avons jamais pensé le terminer. Et tout à coup, le jour est venu où Roger en a fait une portion si longue qu'il ne m'est pratiquement resté plus rien à faire, sinon la fin et je l'ai posté.

C'est donc plus ou moins un boulot d'amateur que nous continuions juste pour le plaisir. Une occupation. Nous étions déjà de très bons amis et c'était amusant d'écrire comme ça. C'était comme de s'envoyer et de se renvoyer sans cesse la même lettre.