Le cap Creus, de Perpignan à Cadaquès, été 95


La côte rocheuse est magnifique, l'eau est translucide
attention, les oursins pullulent.


Le moteur et la possibilité d'affaler rapidement les voiles sont 
vraiment utiles pour entrer dans des petites criques.


Notre Ponant amarré dans le port de Cadaquès. Son faible tirant d'eau nous permet de toujours trouver un endroit gratuit pour l'amarrer.

En trois jours, avec étape à l'hôtel à Collioure et à Llanza. Le Cap Créus, entre Llanza et Cadaquès peut être dangereux. J'ai attendu une bonne fenêtre météo. Le matin, à Llanza, j'ai pris la météo marine, et des avis locaux, à l'école de voile et auprès d'un pécheur. Le pécheur hésite, regarde mon bateau, le ciel, et me dit : "tu peux y aller, aujourd'hui, ça ne craint pas. Mais fais attention, surveilles cette montagne, si les nuages s'y accrochent, tu as 2 heures pour te mettre à l'abri !" Nous ne nous sommes pas arrêtés avant d'être à moins de 2 heures de Cadaquès au moteur (10 milles).

Nous nous arrêtons dans tous les petits ports, pour visiter. A Port Bou, des conditions favorables nous ont permis de nous apponter sous voile. Les vieux qui étaient sur le quai nous ont applaudi : "ça fait longtemps qu'on n'a pas vu un bateau accoster sous voile !" nous dirent-ils.

Le faible poids du Ponant et sa dérive pivotante nous permettent de faire du rase cailloux, pour contempler cette magnifique côte de très près.
Encore un fois, nous n'avons fait que l'aller par la mer. Pour le retour, la météo était incertaine. Nous avons récupéré la voiture à Perpignan (auto-stop + train) et sorti le bateau à Cadaquès.

Une navigation inoubliable !