Le troisième aspect concerne l'ouverture et la gestion d'une période transitoire. En ce qui concerne la forme l'Etat, la confrontation a eu lieu entre la nation "d'Etats unitaires" et la notion "d'union des composantes insulaires". Au terme d'un débat où la passion l'emportait souvent sur le réalisme, il a été convenu une nouvelle appellation : L'Union des Iles Comores.
La discussion sur les structures, les rapports et les domaines de compétence, a plongé le débat dans un océan où le droit institutionnel a atteint sa plénitude.
Il a été retenu les propositions suivantes, qui sont susceptibles
de modification :
1) Un exécutif national à la tête duquel se trouve
le Président de l'Union, élu par l'Assemblée Nationale,
investi d'un rôle purement symbolique dans les futures institutions.
Le siège de Président de l'Union est tournant. La durée
son mandat est à déterminer.
2) Le gouvernement de l'Union est composé de commissaires dirigés
par premier un commissaire nommé par le Président et investi
par l'assemblée nationale. La représentativité équitable
au niveau insulaire est requise.
3) Le pouvoir législatif est constitué par l'Assemblée
Nationale unique, composée de moitié par des représentants
des élus locaux et de moitié par des élus au
suffrage universel direct, avec un quota réservé à
chaque île.
4) Domaines de compétence :
La secrétaire Générale