CORNEILLIEN
Pendant la période de transition,
faire le bon choix entre les versions 1994 et 2000...


L’ ISO, l’organisation internationale dont le siège est à Genève, vient donc de publier, ce 15 décembre 2000, le texte définitif de la nouvelle norme ISO 9001, baptisée  donc, version 2000.
Avec cette publication s’ouvre donc une période transitoire de trois durant laquelle, et en théorie, les entreprises pourront être auditées suivant deux versions, l’ISO 9001/9002, version 1994 (en abrégé ISO 9001:1994) ou l’ISO 9001 version 2000 (en abrégé ISO 9001:2000). Le 15 décembre 2003 seule l’ISO 9001:2000 « aura cours », si l’on nous permet d’employer cette expression.
Et la question se pose, aux chefs d’entreprise (pardon d’«organisme », pour reprendre le jargon du nouveau texte) de savoir suivant quelle version ils désireront être audités. Surtout pour ceux dont le certificat qualité, émis il y a trois ans déjà, va bientôt arriver à expiration. Et ce choix n'est pas sans conséquences, notamment économiques, pour les sociétés.
Or, quand un audit de renouvellement est situé en pleine période de transition, il est possible de choisir entre deux options. La première : l’entreprise décide de continuer à être certifiée suivant les versions 1994 des ISO 9001 ou 9002, comme cela se pratiquait jusqu’à ces jours. La seconde : être certifiée suivant la nouvelle norme ISO 9001:2000. Or si rien n'empêche une nouvelle certification suivant la version 1994, cette dernière présente, quand même, deux inconvénients majeurs.

Le premier est qu'impérativement le nouveau certificat expirera dès la fin de la période transitoire, donc le 14 décembre 2003, n'ayant pas une validité, comme actuellement, de trois ans pleins. Et à cette date, l’entreprise aura dû déjà passer un audit de renouvellement suivant la nouvelle norme ISO 9001:2000. Et ce d'autant que contrairement à ce qui se passe actuellement, et pendant cette période transitoire, le second audit suivant l'audit de certification ou de renouvellement de certification, ne peut plus être un audit de surveillance, mais impérativement un nouvel audit de renouvellement, donc suivant la nouvelle norme ISO 9001:2000.
Aussi, il semble nécessaire d'attirer l’attention des responsables d’entreprise sur les avantages évidents de demander, pour le prochain audit de renouvellement, d'être certifiés suivant la nouvelle norme ISO 9001:2000.
Le second inconvénient est que, avant décembre 2003, toutes les entreprises entamant ou ayant entamé une démarche qualité, vont être amenées à intégrer les principes de la révision de la norme, et ce dans un projet d'amélioration continue. Objectivement, dans la mesure où la maîtrise d'un système qualité doit les conduire à l'amélioration durable de leurs performances, pourquoi alors ne pas adopter dès maintenant la norme qui remplit au mieux cette fonction, l'ISO 9001:2000. D'autant que, comme nous venons de le voir, son choix permet des économies non négligeables, reposant sur la durée de trois ans pleins du nouveau certificat et évitant que le second audit ne soit un nouvel audit de renouvellement pour être bien un audit de surveillance.?

Eric Essertet



 
 

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