Le Mot du Maire de Mars 1997

 

Alors que l'on croyait que, seules, les grandes villes étaient des foyers propices à la délinquence, voilà que celle-ci sévit maintenant dans les villes moyennes et se rapproche de nous, comme nous le rapportent les médias.

Le monde rural doit rester vigilant et les parents doivent assurer leur rôle d'éducateurs pour préserver leurs enfants de sollicitations douteuses.

Sans aucun doute, les difficultés de la vie sont, pour une grande part, les premières responsables. L'intolérable chômage incite au retranchement sur soi-même, à la démotivation, à l'abandon des valeurs essentielles. Et les enfants, spectateurs de l'attitude défaitiste de leurs parents, portent sur leur propre avenir un regard incertain.

La situation est très préoccupante.
Mais il est bien plus alarmant, encore, de se laisser aller au renoncement.
A titre personnel ou collectif, les Français ont déjà connu des crises redoutables. Ils ont toujours réussi à les vaincre. Car, aux moments les plus noirs de leur histoire, ils ont toujours eu la volonté de redresser la tête et de reprendre en main leur destinée.

La municipalité est là pour les aider.
Et, aux jeunes désoeuvrés qui ont du mal à exprimer leur vitalité sans perturber leur environnement, elle propose des activités de loisirs variées et attrayantes. Encore faut-il qu'ils veuillent s'y associer.

Depuis quelques temps, notre village déplore à son tour quelques actes de délinquence. Même s'ils sont qualifiés de "mineurs", ces méfaits ne peuvent être tolérés car ce serait en favoriser l'escalade.

Il est encore temps de réagir. Chacun selon ses prérogatives, car il y va de l'avenir de tous. Il y va de notre qualité de vie.

Pruniers doit rester ce village accueillant que tant de citadins nous envient.

Jean-Marie Bisson

Retour aux mots du Maire