(très) mauvaise poésie


beware! dans les feuilles de choux régionales grouillent une foule-titude de poêtes vachement mauvais. Tout ce qui suit a réellement été publié dans le "Jeudi-soir", si vous voulez porter plainte, vous savez à qui vous devez vous adresser...

1. Laisse-moi vivre
2. A mon chien
3. Tu as pris mon coeur
4. Pour F.D.
5. Dix-neuf déjà... (à Claude François)
6. A toi le clown
7. Bric-à-brac



LAISSE-MOI VIVRE...

Je ne peux plus entendre parler de toi!
Tu me fais souffrir, à n'en plus finir.
J'ai beaucoup de mal à vivre loin de toi,
mais c'est sûrement mieux comme ça.
Il y a trois semaines, tu es parti
retrouver ta soi-disant destinée.
Depuis, je ne te vois plus,
je ne t'endends plus
et je tiens à te le dire
que tu me manques énormément.
Tu sais, j'y ai cru à ce rêve
d'être heureux tous les deux.
Bref, aujourd'hui, j'ai compris
que tu ne tenais pas à moi,
malgré tout ce que tu as pu me laisser croire.
Mon amour, je t'aime plus que tout.
Mais aujourd'hui, j'ai enfin le courage
de te dire : "pars, reste auprès d'elle
qui ne s'est jamais souciée de ce que tu pouvais penser,
et surtout
ne viens plus me voir!"
Je t'aimerais toujours!
Promis!!


DU,
Quaregnon, mars 1997



A MON CHIEN

Bobby était le nom que l'on t'avait donné
Dans ce refuge où l'on t'avait placé.
Pendant près de dix ans,
tu as fait le bonheur de mes grands-parents.
Durant deux ans, je suis devenue ton maître.
Et tout le monde t'a vu renaître :
tu courais, tu jouais à nouveau
Et ton poil était devenu brillant et beau.
Mais en juin dernier,
on m'a dit que tu était condamné.
Ces foutus ganglions
ne te donnaient aucune rémission.
Tout a été tenté pour te sauver :
chimiothérapie et tout ce qui s'en suit.
Mais le miracle ne s'est pas produit
Et le 8 septembre tu as quitté cette vie.
Aucun mot ne traduira mes sanglots.
Et rien ne remplacera ce vide en moi.
Sache que tu es toujours présent
Dans le coeur de ta "maman".


Anne L.
Beloeil, Janvier 1997



TU AS PRIS MON COEUR

Toi mon amours,
je ne sais pas quoi dire
Tu as mpris mon coeur
Je n'ai pas encore trouvé comment
mais grâce à toi, mon coeur,
je suis remplie d'amour,
d'amitié et de bonheur.
Je n'ai envie de rien, à part toi.
tu m'as apporté tout ce dont j'ai besoin
je tenais à te dire que jamais
je n'ai eu dans ma vie,
un amour aussi beau, aussi fort.
En écrivant ce poême, des larmes ont coulé sur mes joues.
Cela veut dire que je t'aime très fort!


Vanessa PV,
Mars 1997



POUR F.D.

Pour moi, il n'y a pas de problème.
Je suis d'accord de te revoir.
Si tu es l'ange de ma vie,
tu sais où tu peux me rejoindre
tu as mon numéro de téléphone
ou tu peux passer à la maison.
C'est où tu veux, quand tu veux.
Je t'ai toujours laissé le choix
et je te le laisse encore.
Si tu m'aimes et si je te manque,
eh bien joue tes atouts,
c'est toi qui possède la carte maîtresse.
J'attends tous les jours de tes nouvelles.
Je m'ennuie de toi.
Ne laisse plus passer le temps.
Je t'en prie, si tu es celui
que j'attends depuis la Saint-Nicolas,
n'hésite plus : sonne-moi
et si je ne suis pas là,
laisse un message.
si tu es "lui" alors je te dis :
"I miss you and come back!"
Fais-le mon coeur, décroche
et compose-le.


M.D.
Wasmes, mars 1997



DIX-NEUF DEJA...
(à Claude François)

Tu fus mon premier amour,
ma première idole
Tu étais beau comme un dieu
tu dansais merveilleusement bien
je m'appelle
maman m'achetait tous tes disques
et moi, comme un folle
j'imitais tes Clodettes
du haut de mes six ans!
ce jour de mars, en 78
je ne peux l'oublier
on venait de m'annoncer
la naissance de mon cousin
j'étais heureuse
mais la nouvelle de ta mort
m'a rendue si triste que j'ai pleuré
tu as été emporté en pleine gloire
mort stupide
tu étais trop maniaque
et ça t'a perdu mon cher Cloclo
aujourd'hui j'ai 24 ans
dix-neuf ans se sont écoulés
depuis ton départ
et pourtant, tu tiens toujours une grande place
dans mon coeur
face à toi, les chanteurs actuels
ne font pas le poids
même s'ils sont les premiers
dans tous les hits
tes chansons sont toujours à la mode
on les entend dans chaque fête
les jeunes dansent encore
sur "alexandrie, Alexandra"
ou sur "Cette année-là"
tes mélodies ne seront
jamais ternies
les années passent,
les musiques changent
et tu restes présent plus
que jamais dans le coeur
de tes fans
inimitable, indémodable
tu es et resteras
une idole fasciante
[...]




A TOI LE CLOWN

je me souviens du Baudouin
où ce matin incertain,
dans un élan d'ivresse
tu m'as emmenée dans ta caisse!
nous avons tourné en rond
autour des pâtés de maison,
je me suis dite "A!... go!"
la bière coulait "à... gogo"
que j'en avais les jambes coupées
ce qui me donnait l'air d'un escargot,
laissant derrière lui une traînée humide!
souviens-toi, mon flirt d'école,
je suis toujours sur le seuil de cette porte
où tu m'as laissée ago.. nisante


L'escargot très chaud, mars 1997



BRIC-A-BRAC

j'ai couru vingt-cinq bornes
du bout de la montagne
j'y ai vu cinq cycognes vêtues de petits pagnes
et mangé trois fromages et du pâté de campagne
voyons, madame, à votre âge
que tirerai-je de votre corsage ?
votre enfant, bien trop sage
pour qu'on le mette en cage,
devant la télé, j'ai fait du zappage
et à l'école un vrai carnage
une tête!
uen bête!
une vraie bande magnétique,
qui, à tic
dit tac,
et lit l'éthique
à Nicomaque
et cette vieille bique
d'Andromaque!
épique époque
où l'on méprise les muses
et les cornemuses
quand elles toquent "toc! toc!"
à votre prote!
c'est vous qui êtes toqué,
de toutes vos feuilles mortes
que le grand crric me crroque!
moralité :
l'Apothicaire
qu'importent quiert
tue à l'équerre
un petit clerc
(variante ad usul delphini)
l'Apothicaire
qu'importent quiert
brise à l'équerre
un pot très cher


Confucius, mars 1997






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Conneries écrites par Worms - 3 mai 1997
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