Après le câblage du réseau voir le bon usage de la diode ( page 1) |
L'électricité du réseau -
le Câblage ( vous y êtes ) ( mise à jour le 18/01/2009) |
L'éclairage des voitures voyageurs Comment
se faire un éclairage constant à faible consommation
et qui fonctionne aussi bien en analogique ( transfo classique )
, |
Le Câblage ! La qualité de votre réseau en dépend...
Il s'agit
d'un point très important dans la réalisation d'une maquette technique.
Un réseau comportant des commandes éloignées du générateur
(à partir
d'environ 4 m) doit être équipé de fils
à plusieurs brins et d'une section
suffisante.
Il faut
savoir que le fil qui va transporter l'énergie du générateur
jusqu'à
l'appareil " consomme" au passage, un peu de cette énergie.
Il suffit,
pour s'en rendre compte, d'utiliser un fil de 10 m avec d'un côté
une ampoule de 4,5 volts et de l'autre une pile délivrant une puissance
nominale de 4,5 v.
La luminosité constatée au bout du fil est
nettement inférieure lorsque
le fil a 1/10ème de millimètre
de section plûtot que 8/10ème de
millimètre de diamètre.
Si vous installez un petit moteur
à l'extrémité et que vous freinez quelque
peu le fonctionnement
de celui-ci, un phénomène d'échauffement
se produira sur
le fil de 1/10ème de millimètre pouvant aller jusqu'à entraîner
la destruction du conducteur par fusion (effet joule).
L'observation
permet aussi de constater que si votre fil de 8/10 ème de
millimètre
de diamètre est constitué de 8 brins de 1/10 ème, vous
obtiendrez un meilleur rendement aux moments ou, de façon très
ponctuelle, l'intensité demandée dans le circuit sera très
élevée
(démarrage traction , mais surtout commande d'électro-aimants
en cascade).
Le fil
conducteur exerce donc une "résistance" que l'on nomme "résilience"
du circuit. C'est en fait, l'énergie consommée par votre circuit
pour
alimenter vos appareils depuis le générateur (tranfo).
L'importance
d'un bon câblage est un gage de sécurité dans le temps.
Le plus
grave des problèmes que l'on puisse rencontrer est sans nul
doute le court-circuit.
Il peut être le fait de la fonte des isolants (gaine du câble) suite
à
une "surtension" dans le circuit.
Souvent situé là où
l'on s'y attend le moins, cette "avarie" en appelle
quelque
fois d'autres en cascade ( moteur d'aiguille grillé, perte
d'alimentation
d'autres appareils). Cela amène généralement,
et par précaution,
le remplacement total du faisceau de fils touché.
Pour éviter
ce type de problème, il est nécessaire qu'il y ait une
cohérence dans l'alimentation, l'appareil commandé doit être
alimenté
par un circuit suffisament dimensionné en terme de capacité.
Ce circuit
doit disposer d'un "point faible". C'est à dire d'un élément
destiné à mettre le circuit hors tension.
Cette mise hors tension
intervient soit par destruction de ce point
faible (fusible), soit par disjonction
(disjoncteur).
Les transfos de train miniature sont, par
application obligatoire de
normes électriques, équipés
d'un fusible ou
d'un disjoncteur.
Si votre transfo disjoncte
lorsque la consommation atteint 1,5 Ampère
(voir sur son boitier), il
faut que votre circuit puisse accepter
2 ampères pour éviter
la destruction de votre câblage en cas de
problème sur un appareil.
Le plus
visible des défauts de conception reste l'insuffisance de
puissance délivrée aux bornes des
appareils gourmands en énergie.
Ce sont souvent des électro-aimants.
En la matière les moteurs PECO
sont équipés d'électro-aimants
"voraces".
Quoi de plus ennuyeux qu'un aiguillage qui, systématiquement,
reste
"entrebâillé" par l'insuffisance de l'action
de l'électro-aimant.
Aussi, pour un
transport d'énergie à plus de 4 m, préférez un
conducteur
d'un diamètre minimum de 1 millimètre de diamètre.
Ces options sont
d'autant plus valables
que vous opterez pour
les propositions d'alimentation qui sont l'objet des
autres articles
sur les commandes de réseau que vous pouvez découvrir sur
le site
du Rail Model Club
Après le câblage du réseau voir le bon usage de la diode ( page 1) |