PENSEES DE FIONA.

J’avais toujours souhaité que cela n’arrive pas
Que tu restes à jamais enfermé, loin de tout
Mais toute la Famille se réunit, déjà !
Pour appeler ton âme à travers ton atout.

C’est la terrible chose que j’avais toujours craint
Que tu t’échappes alors en attrapant leurs mains
Que tu te réfugies dans les Ombres profondes
Pour penser froidement à la proche fin des mondes.

Car je ne suis pas dupe, pourrais-tu en douter ?
Mais je suis, plus que toi, d’une nature mesquine.
Nous voulions seulement avoir Ambre à nos pieds
Tu voulais être Brand à la place de Dworkin

Courber la Création selon tes propres goûts
Et modeler les Ombres suivant ton esprit fou
Cela, même pour toi, je ne peux l’accepter
Tu nous avais trahi, nous t’avons donc quittés.

Je ne peux pas risquer de te voir réussir
Je mets donc de côté mon amour et mes pleurs
Ta vie est peu de chose, Ô mon frère martyr
S’ils arrivent à te joindre, il faudra que tu meures.