ILLENE.

Lorsque tu m'a heurté, ce divin jour en Ambre
Quand mon sourire répondit à des excuses sans nombre,
Mon coeur alors tomba dans la pire des folies
En s'éprennant du tien comme il s'en est épris.

S'il semble évident que tu fis tout pour me plaire
Répondant du même coup à un ordre de ton père
Tu avoues aujourd'hui m'avoir toujours aimé
Et en changeant de camp, tu me l'as donc prouvé.

Illène, le temps verra-t-il notre union durer ?
Malgré ma clairvoyance je ne puis l'assurrer.
La trop folle entreprise dirigée par ton père
Sera-t-elle arrêtée par notre équipe téméraire ?

Je te croyais héritière du royaume d'Anthore.
Ma naïveté d'hier prouve hélas tout mon tort;
Et quand tu me dis tout de tes nobles origines
Je n'en crus mes oreilles, Illène, tendre cousine

Mais quand j'ai vu Merlin te poursuivre à grands cris
Et réclamer ta mort, son épée vers toi brandie
Je n'ai voulu comprendre ce dont il t'accusait,
C'est en te protégeant que je le désarmai

Ta vie coûta très cher à un de nos cousins
Quand pour la sauver j'allai trouver Dworkin,
Et te redonnais vie aux dépends d'Adrien
J'ai perdu un crétin et gagné une cousine.

Illène, le temps verra-t-il notre union durer ?
Malgré ma clairvoyance je ne puis l'assurrer.
La trop folle entreprise dirigée par ton père
Sera-t-elle arrêtée par notre équipe téméraire ?

Lestat, éternellement vôtre...