OBERON.

Patriarche millénaire de la divine cité
La rigueur de ton règne reflète tes pensées
Ta nombreuse descendance, symbole de ta puissance
Sera l'ultime cause de ta dure déchéance.

Tes pouvoirs personnels surpassèrent toujours
Ceux de tes rejetons augmentant chaque jour:
Tu fondas sur cela ta belle renommée
De père autoritaire, mais pas moins respecté.

O grand-père disparu, pas le moins regretté
Bravement tu vécus, dans la mort trouve la paix
Et laisse à tes enfants les rênes du pouvoir
Rejette tes envies, abandonne tout espoir.
On retiendra de toi ta tyrannie sévère
N'en déplaise à Dworkin, ton très redouté père.

Ton esprit de ton corps ne resta plus le maître
Quand la marelle blessée fut repue de ton être.
De tes enfants hélas tu ne fus guère aimé,
Ils battirent contre toi lorsqu'ils pouvaient t'aider.

Révoqué par Dworkin juste à l'instant propice
Tu flottes désormais au dessus de l'abysse
Et parmi tes ancêtres, les seigneurs du Chaos
Tu retrouves une vie à l'abri des complots.

O grand-père disparu, pas le moins regretté
Bravement tu vécus, dans la mort trouve la paix
Et laisse à tes enfants les rênes du pouvoir
Rejette tes envies, abandonne tout espoir.
On retiendra de toi ta tyrannie sévère
N'en déplaise à Dworkin, ton très redouté père.

Lestat l'inimitable