Le triomphe de la ligne

Ce qui frappe au premier regard dans Laguna, c'est que sa ligne est intéressante sous tous ses angles. De profil, c'est une vague qui plonge vers la route et qui déroule ses volutes avec élégance. De dos, elle se ramasse comme un félin en appui sur les cuisses. Pas de droite ici : la ligne du pavillon est une courbe puissante, tendue comme la colonne vertébrale d'un coureur dans les strating-block.

De face, elle allonge le capot jusqu'à ce "nez" si caractéristique qui fait reconnaître Laguna dès qu'elle apparaît dans le rétroviseur des autres voitures. Ici, tout est fluidité : le capot, les essuie-vitres semi-encastrés, les vitres affleurantes, la ligne de ceinture surbaissée et, pour revenir à l'arrière, l'arrondi de la lunette qui ferme la courbe. Le secret de Laguna, c'est que même à l'arrêt, elle semble en mouvement, prête à bondir sur cette route dont elle a déjà l'air gourmande.