PERIODIQUE D’INFORMATION ET DE REFLEXION FONDE EN 1994

 

 

 

Wallonie France est une revue bimestrielle dont le but est de promouvoir l’idée de la réunion de la Wallonie et de la République française. Pluraliste, elle ouvre ses colonnes aux sympathisants de la cause de quelque horizon qu’ils soient pourvu qu’ils adhèrent aux valeurs républicaines définies dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

 

Edité sous le parrainage de MM. Pierre BERTRAND, Sénateur honoraire ; Robert COLLIGNON, Bourgmestre d’Amay et Président du Parlement wallon ; Jean DEFRAIGNE, Ministre d’Etat et Président honoraire de la Chambre des Représentants ; Philippe DETROZ, professeur ; Jacques DUPONT, Président de Wallonie Libre ; Georges GABRIEL, ancien Député permanent ; Denis GRIESMAR, vice-président de l’Association française des Traducteurs ; Jean-Emile HUMBLET, Sénateur honoraire ; Jean-Marie JAMOLET, ancien Bourgmestre d’Esneux ; Dr Jean-Pierre LEVECQ, ancien Député ; André PATRIS, Directeur honoraire de la Maison de la Francité ; Roger PINON, Professeur d’Ecole normale e.r. ; Marc SUTTOR, Maître de conférences à l’Université d’Artois et avec la collaboration de Mme Monique WESMAEL, MM. Pierre BERTRAND, Jean BONNIVERT, Boris COUNE, Marc DE MIDDELEER, Paul DURIEUX, Patrick HEUSCHEN, Daniel JOZIC, Daniel LANIER, Adrien LAURANT, Jacques LIENARD, Pierre-René MELON, Pierre MELOT, André PATRIS, Marc PHLIPPE, Jacques ROGISSART, Eric SMETS, Marc SUTTOR.

 

Collectif directeur : Mme Monique WESMAEL, MM. Jacques Bonnivert, Jacques-Yves CHARLIER, Boris COUNE, Marc DE MIDDELEER, Jacques DUPONT, Adrien LAURANT, Jacques LIENARD, Pierre-René MELON, Pierre MELOT, André PATRIS, Jacques ROGISSART, Marc SUTTOR.

 

Rédaction : Jacques LIENARD, 49 B, Av. de Gerlache, 4000 Liège – Tél. + fax : 04 253 26 47

Composition et mise en page : Monique WESMAEL – Tél. + fax : 04 253 26 47

Trésorerie : Jacques BONNIVERT, 14, av. des Aubépines, 4130 Tilff – 04 388 20 90

Secrétariat et éditeur responsable : Jacques-Yves CHARLIER, 34, rue de la Baume,4470 St-Georges / Meuse – Tél. + fax : 04 275 36 20 . GSM : 0477 29 63 24

 

Sommaire des deux derniers numéros

 

 

N° 41 – Mars / avril 2002

 

Errance de la pensée, pataugeade de l’action / Jacques ROGISSART, pp 2-3

 

« Tandis que déferle l’insécurité, que la justice baisse les bras, que s’accumulent les erreurs de prévision, que se délitent les services publics et que l’administration se privatise dans les baronnies concédées à des « top managers », belgicains et maastrichtiens, unis comme des frères siamois, sinon fusionnés, déroulent au sommet de l’Etat une histoire que Courteline n’inventerait pas. Malheureusement, c’est la Wallonie qu’elle broie. »

 

Lettre ouverte à M. Elio DI RUPO / Jean-Claude CAVENAILLE, p 4

 

« Mon cher Elio,

Tu sais que je ne fais pas de politique, même si je partage beaucoup de tes idées concerant le progrès et la liberté. Je ne suis donc pas inscrit au PS, ce qui, dans le contexte wallon actuel, constitue – comme on dit chez les juristes – un obstacle dirimant à tout crédit et à toute écoute…

Liras-tu un jour « Le choix de la France » de Paul-Henri Gendebien, qui vient de sortir ? Je l’espère car ce serait dommage de te priver de cette source d’informations et de ce credo que je partage avec quelques-uns de tes amis, qui apparaissent aujourd’hui de plus en plus nombreux. »

 

Sur l’idée de nation / René SWENNEN, p 5

 

« Dans les premiers temps du mouvement rattachiste, l’accent était mis principalement sur la langue et sur l’histoire. De la langue, il y a peu à dire. Le français est non seulement commun à la France et à la Wallonie, mais de surcroît il constitue le principal lien qui assemble entre elles les différentes composantes de la Région wallonne et qui la différencie de la partie flamande du Royaume de Belgique. Sur l’histoire, on pourrait longuement disserter, selon que l’on adopte comme point de départ Charlemagne, le duché de Bourgogne, Louis XIV ou la Révolution française. »

 

Unionisme / André PATRIS, p 6

 

« Lentement, la vérité fait surface.  Récemment, au cours d’un débat télévisé auquel participaient des notables du Nord et du Sud de l’Etat belge, des tabous sont tombés : ceux qui ont maintenu et maintiennent encore la fiction d’une nation commune. Les moues répétées d’un Herman De Croo, président de la Chambre fédérale, n’ont rien pu contre un constat admis par tous les intervenants. 

Le fédéralisme est mort dans les têtes pensantes et le confédéralisme ne vaut guère mieux. »

 

Le mouvement wallon en 2002 / Yves de WASSEIGE, pp 7-8

 

« Les mouvements wallons exprimant les revendications politiques, économiques, culturelles et sociales pour la Wallonie ont toujours été divers dans leurs projets politiques pour la Wallonie. En 1945 : séparation administrative, rattachement à la France, autonomie, fédéralisme étaient les principaux courants. Ils avaient tous une base commune : sortir du cadre unitaire belge en raison de son oppression.

Au Congrès wallon de 1945, on ne pouvait plus se contenter de souhaits, il fallait une revendication claire qui puisse être commune à tous ; ce fut le fédéralisme. »

 

Belgique, Europe : des trajectoire contradictoires / Marc DE MIDDELEER, pp 9 à 11

 

« Le réel est un affrontement des contraires, un devenir. Déjà, le philosophe grec d’avant Socrate exprimait le principe du mouvement constant par cette image : Tout coule. On ne se baigne jamais dans le même fleuve. La science de la relativité et de la thermodynamique du non-équilibre, inspirant les sciences humaines, nous fait comprendre que tout système, politique ou économique, ne préexiste pas à son régime de fonctionnement, car c’est l’intensité de son activité dissipative qui lui confère son sens. »

 

Goegnies – Gognies ou les frères siamois / Pierre RUELLE, pp12-13

 

« Les plénipotentiaires chargés de tracer de nouvelles frontières après un conflit ont souvent essayé de les faire coïncider avec une barrière naturelle, cours d’eau ou ligne de hauteurs. Ainsi étaient écartés, dans la mesure du possible, des contestations ultérieures. Le désir des populations, leur commodité, leurs liens comptaient pour peu de chose dans ces considérations. »

 

La Francophonie universitaire / Pierre Bertrand, p 14

 

« Il intéressera nos lecteurs de connaître l’avis de l’ancien recteur de l’Université de Liège, Arthur BODSON, auteur d’une récente conférence sur ce sujet, devant l’association des anciens parlementaires francophones de la Communauté française. Homme de terrain, il sait de quoi il parle : son propos éclaire avec franchise et lucidité cet important secteur de la Francophonie où se forment ses élites de demain. »

 

Wallons – Flamands (suite et fin) / Eric SMETS, pp15-16

 

« Deux langues pour un seul peuple ? La cristallisation des multiples oppositions idéologiques va se concentrer sur une seule donnée culturelle : la langue et toute l’histoire de la future Belgique se polarisera autour de ce problème. Dès 1893, l’histoire s’accélère brutalement. Le mouvement flamand est actif et revendicatif alors que le mouvement wallon, né des suites données aux revendications du nord du pays, n’est que réactif. »

 

Nous avons entendu / Patrick Heuschen ; pp 17-18

 

« Dans l’émission Arguments du 6 janvier 2002 (La Première RTBF), Jean Rosoux recevait Pierre-René Mélon pour ses deux ouvrages Petit glossaire de la sous-France (Editions Talus d’approche, Mons 2000) et Histoire imaginaire de la première République liégeoise de sa naissance à la fin du monde (Editions du Céfal, Liège 2001).

De cette remarquable discussion entre « honnêtes hommes », nous avons extrait quelques déclarations de Pierre-René Mélon. »

 

Cet étrange mur du silence… / Marc PHILIPPE, p 18

 

« La Belgique se meurt. Pourtant, seule une minorité de Wallons est aujourd’hui consciente des conséquences que cela entraîne pour leur avenir. Tenus le plus souvent à l’écart des enjeux – toujours pudiquement qualifiés de « questions communautaires » - les Wallons réagissent par une défection marquée envers la politique. »

 

Regards impressionnistes – Robert Collignon persiste et signe / Patrick HEUSCHEN, p 20

 

« Et plutôt satisfaits. Avez-vous eu droit aux détails du sondage européen publié en novembre dernier ? Non ? Votre serviteur pas plus que vous. C’est curieux. Des bribes de résultats glanées çà et là, il apparaît que le peuple de l’Europe communautaire dont tous les autres se sentent proches, y compris le britannique, est bel et bien le peuple français. »

« Essayant d’être un auditeur sachant auditer, comme le disait Philippe Meyer il y a quelques années sur les ondes de France Inter, je vous livre un court extrait du dialogue entre Robert Collignon et Jean Rosoux, dans l’émission que ce dernier anime de son talent, Samedi Première, le 2 février dernier, sur la première chaîne de la RTBF. »

 

De grâce, n’inventons pas des exceptions ! / Pierre MELOT, p 21

 

Petite chronique de la langue française

 

Les arts en « Belgique » / Aldegonde, p 22

 

« Le Fonds Mercator a publié récemment un livre concernant l’Art en Belgique (1975-2000), dont les textes et la chronologie évitent soigneusement de nommer ce qui s’est passé en Wallonie durant la même période.

Outre l’étonnement et la colère que cette amnésie volontaire peut susciter, ceux qui l’ont perpétrée n’ont d’autre excuse qu’une méconnaissance totale de ce qui se passe, ou s’est passé en région francophone. »

 

Courrier des lecteurs : La Flandre s’installe en France – Pauvre enseignement

 

« Dans les actualités belgicaines de ces dernières semaines, on a pu lire que les Flamands s’installent de plus en plus dans l’Hexagone, afin d’être plus visibles, paraît-il. Il ne leur suffit donc pas d’être par trop visibles en Wallonie, cette région occultée de la francophonie qui subit depuis longtemps leur joug impérialiste économique et culturel et qui se défend si mal. »

« Lorsque j’ai entendu à la radio, les résultats des statistiques au sujet du niveau scolaire des élèves francophones belges, grande fut ma honte de voir que nous nous placions parmi les « cancres », c’est-à-dire 26e sur 32. »

 

Revue de presse / Jacques LIENARD, Marc DE MIDDELEER et Boris COUNE, pp 25-27

 

Louis et la monarchie – L’inévitable séparatisme – Un Sénat qui sauve ? – La belgitude et la Toile… - L’énergie : un problème communautaire ! – Cyclo-cross et lion de sable – Nord et Sud unis par le syndicat ? – Des éperons valant leur pesant d’or – Punt l’hebdo – Le Choix de la France – Un pays formidable et la mondialisation – Recomposition du P.P.B.F. en vue ? – En attendant… - Pendant ce temps – Coups de chapeau … pour terminer !

 

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N° 40 – Janvier / février 2002

 

Battus, cocus et contents… / Jean DEFRAIGNE , p 2

 

« Dans un récent article, Robert Collignon écrivait que nous vivions dans un régime de fédéralisme « biaisé ». Analyse ô combien pertinente !

Comment concevoir un fédéralisme à deux, car Bruxelles ne joue pas un rôle d’arbitre, où le plus puissant règle les problèmes à son avantage ! Si le régime de l’Etat fédéral sert nos intérêts, nous l’appliquerons ; s’il ne nous sert pas, c’est la Flandre qui décidera… »

 

Brouillons et brouillards / Jacques ROGISSART, pp 3-4

 

« Comme Voltaire l’observait déjà en son temps, Dieu est du côté des gros bataillons. La guerre d’Afghanistan le confirme pour la discrète confusion de nos politiciens trouillomanes et le désarroi des coquins qui se prenaient pour une céleste avant-garde… »

 

Introuvable Wallonie politique / André PATRIS pp5-6

 

« Simple vocable géographique au départ, c’est-à-dire au milieu du XIXe siècle, la Wallonie n’a encore jusqu’à présent qu’une faible densité historique. Passons sur le montage du passé tel que nous l’a livré un Pirenne qui, bien que centré sur la Flandre, a satisfait des classes dirigeantes en quête de cohésion « nationale ». La crise de l’Etat unitaire a certes engendré l’apparition d’historiens wallons de qualité mais qui restent hypnotisés par le régime existant… »

 

Le 3e Congrès du RWF – RBF / Joël GOFFIN pp 6-7

 

« Claude Henrard, vice-Président du Parti, a présidé le 3e congrès du RWF – RBF qui se déroulait à Namur le samedi 8 décembre 2001. Une occasion pour les deux cents militants et observateurs de reprendre contact avec d’autres sections et d’élire, dans la foulée, le Président et le Secrétaire général… »

 

Orientation économique et sociale / Adrien LAURANT p 7

 

« Attentif à tout ce qui se dit ou s’écrit pour (ou contre) le rattachement de la Wallonie à la France, notre périodique se devait, évidemment de s’intéresser à la communication de M. Marc Philippe lors du récent congrès statutaire du RWF le 8 décembre dernier.

Cette communication présentait, en effet, un premier document d’orientation économique et sociale de ce parti. Il va de soi qu’il ne peut être question ici de reproduire, même dans ses grandes lignes, le rapport du groupe de travail « Economie » ; il comporte, en effet, pas moins de onze chapitres… »

 

Le français en Afrique / Pierre BERTRAND p 8

 

« L’Europe et l’Afrique partagent une longue histoire commune qui les lie pour l’avenir. S’il est vrai que les Puissances européennes ne se sont souciées que très tardivement, au mieux, de l’application des Droits de l’Homme – tant chez elles que dans les pays soumis – il convient de rappeler la complicité des pouvoirs locaux, partenaires intéressés des colonisateurs… »

 

Flamands – Wallons : une différence culturelle essentielle : la langue / Eric SMETS pp 9-10

 

« Une des raisons principales qui poussent les Flamands au séparatisme, c’est qu’en fait très peu de choses nous rassemblent ! Culturellement, cette différence entre les deux grandes communautés s’exprime clairement par l’emploi de langues différentes. Mais, au fait, pourquoi parle-t-on le néerlandais en Flandre et pas le français comme en Wallonie ? Pourquoi un tel clivage dans un « pays » que nos historiens unitaristes nous présentaient jusqu’il y a peu comme ayant toujours virtuellement existé ?… »

 

Notre appartenance française / Pierre RUELLE p 11

 

« Beaucoup de nos lecteurs s’en souviendront : ce titre est celui d’un chapitre de l’ouvrage du regretté Pierre Ruelle, « Un certain amour de la France », petit par le format mais grand par l’esprit. Ce petit livre est un livre naïf, avait prévenu l’auteur dans un avant-propos. Laissons-lui la « responsabilité » de l’emploi de cet adjectif, mais remarquons que, trente cinq ans plus tard, le constat est plus que jamais d’actualité au moment où l’Etat belge se dissout dans le néant en dépit des efforts désespérés de la plus grande part des partis politiques wallons.

Le 15 décembre passé à Mons, Madame Ruelle nous a gentiment autorisés à reproduire des extraits de cet ouvrage malheureusement épuisé… »

 

Signalétique routière : vous avez dit clarté ? / OCULUS pp 12-13

 

« Commençons par une évidence. Depuis que je sais lire, je ne manque pas, pour prendre connaissance d’un texte, de l’aborder par le début, c’est-à-dire par le haut. Après quoi, ligne après ligne, je poursuis ma lecture, en descendant, jusqu’à la fin du document. Quelle platitude ! me direz-vous. A-t-on jamais vu quelqu’un lire un texte à rebrousse-poil ? Pas si vite, vous répondrai-je. Les évidences ne sont pas partout si … évidentes. Sur la route, par exemple : avez-vous déjà lu – j’ai bien dit lu – un banal panneau indicateur de direction planté sur l’accotement ou accroché à un portique ? L’avis qu’il vous communique, vous en conviendrez, est lui aussi un texte –même s’il est court… »

 

 Une enquête qui va faire du bruit / Pierre MELOT p 14

 

« Mardi 4 décembre 2001. L’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) rend publics les résultats d’une vaste enquête portant sur les compétences en lecture, mathématique et sciences des élèves âgés de 15 à 16 ans (âge de la fin de l’obligation scolaire dans de nombreux pays). Menée au cours du printemps 2000 dans 32 pays, reconnus comme étant les plus développés de la planète, touchant environ 250.000 élèves – où qu’ils en soient dans leur parcours scolaire -, cette enquête dénommée PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) a pour objet d’évaluer dans quelle mesure les élèves arrivant au terme de l’enseignement obligatoire possèdent les connaissances et les qualifications requises pour jouer pleinement leur rôle dans la société… »

 

Le terme propre est toujours le meilleur / Pierre MELOT p 15

 

« Réunies à Verviers, trois générations s’apprêtent à fêter les 80 ans de la grand-maman.

Le père : Où reste encore Aurélie ?… »

 

Moyen age, Renaissance, traditions / Geneviève DAVOISE p 16

 

« Trop peu de mélomanes ont eu l’opportunité d’entendre le TRIO VIRGA. Cet ensemble, qui désormais fait partie de la scène musicale wallonne, accorde à chacun de ceux qui l’écoutent un bonheur à nul autre pareil… »

 

Pardonnons-nous nos offenses / Pierre-René MELON pp16-17

 

« S’il est vrai que la politique peut être le théâtre des engagements les plus sincères et les plus désintéressés, elle n’en reste pas moins un art du possible. Le choc entre les idéaux abstraits et les faiblesses humaines peut parfois nouer dans le cœur des plus généreux un indélaçable nœud d’angoisses et de frustrations. Ce combat intime est le plus cruel dans les âmes pures et lovées sur la perfection : l’esprit toujours envolé se cogne inéluctablement contre les vitres du monde derrière lesquelles, par un curieux renversement de perspective, « les autres » semblent vivre dans un enfermement malheureux et coupable. Dans le clan des « purs », l’alternative est simple : l’idéal doit vaincre la peur de se « faire chair » ou il doit mourir… »

 

Mettre l’action au service de la pensée : Jean-Pierre Chevènement, candidat à la présidence de la République / Marc PHILIPPE p18

 

« Le 4 septembre 2001, Jean-Pierre Chevènement annonçait officiellement sa candidature à la présidence de la République. Quelques jours plus tard, il fixait ses grandes orientations dan son discours de Vincennes. Sa candidature n’est pas une réelle surprise. En effet, depuis sa démission du poste de Ministre de l’Intérieur du gouvernement Jospin, on savait l’homme en mal de la République et en rupture avec la politique poursuivie tant au sein de la Droite que de la Gauche plurielle… »

 

Courrier des lecteurs p 19

 

Nous avons lu : Le choix de la France Un avenir pour la Wallonie et Bruxelles par Paul-Henry Gendebien / Jacques ROGISSART pp 20-21

 

« Oublions que l’auteur est un dirigeant de parti. Il ne fait à celui-ci qu’une brève allusion et ne transcrit son manifeste en annexe que comme une illustration doctrinale. Demandons-nous plutôt si son livre est utile à notre cause. Pour ma part, je crois que oui, par sa clarté pédagogique (le style y est pour quelque chose) et ses bonnes réponse à d’opportunes questions. Oui aussi parce qu’il intègre Bruxelles dans une stratégie irrédentiste sans lui subordonner aucunement le destin de la Wallonie… »

 

Lieu public ou la faillite de la « pensée belge » / Boris COUNE p 22

 

« Certes, nous le savions déjà, associer « pensée politique » et « belge » est une contradiction dans les termes, mais ce que nous n’imaginions pas, c’est à quelle abysalle profondeur de non-pensée, d’anti-pensée à vrai dire, pouvait descendre la « réflexion politique » en ce décidément platteland… »

 

Le coût de la démocratie selon Armand de Decker / Adrien LAURANT pp 22-23

 

« Voilà quelques semaines, M. Armand De Decker, président du Sénat, y est allé d’une pseudo-démonstration au terme de laquelle il a conclu qu’une république coûterait bien plus cher que notre monarchie. Cyrano dirait : « C’est un peu court, jeune homme ».

 

Revue de presse / Jacques LIENARD et BORIS COUNE pp 24 à 27

 

« Plus de Sénat ? – Echo princier – Un roi fort ? – Réduire les pouvoirs du roi ? – Un crime d’Etat à réparer – A propos de la bonne conscience belge – VRT en Vlaams Blok – Primes (seulement) flamandes – La belgitude à rebours ? – La Belgique : tout profit pour la Flandre – L’effritement du royaume – Verhofstadt versus Di Rupo – Divorces et remariages – République ?… en Flandre ? – Merci, M’sieur Collignon… »

 

 

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