Les plumes et le vent!
Un jour une personne ayant dit des choses désagréables sur une autre alla rencontrer le grand sage du village pour lui demander quoi faire pour que les gens cèssent de se mettre en colère contre lui...
Alors le grand sage lui dit: prends cet oreiller de plumes et va déposer une plume devant la porte de chacune des personnes ayant entendu ce que tu as dis de cette personne que tu as dénigrée et reviens me voir demain en me disant le nombre exact de plumes que tu as déposées...
Le lendemain notre ami revient voir le grand sage et lui annonce d'une voix forte qu'il a déposé 118 (le nombre ici est aléatoire) plumes dans le village et la campagne. Il demande donc si c'était là toute sa peine pour enfin pouvoir retrouver le climat d'avant sa bévue...
Le grand sage lui dit: c'est presque fini. Il ne te reste qu'une seule chose à faire. Va sur le chemin et ramasse chacune des plumes que tu as déposées devant chaque porte ciblée. Ramènes-les moi toutes... 118 tu dis? alors nous ferons le compte à ton retour. Je t'attend aujourd'hui-même ne traînes pas en chemin.
Notre bonhomme part donc d'un pied alerte heureux de savoir que bientôt finira sa peine. Il va donc de par les maisons pour receuillir les plumes déposées la veille. Mais hélas un vent de bourrasque était passé durant la nuit les emportant toutes...
Il dut revenir les mains vides devant le grand sage... la tête basse et craignant son courrou...
Le grand sage le vit dans cet état lamentable et lui tendi un panier en demandant les 118 plumes. L'homme répondit d'une voix presqu'éteinte... je n'en ai retrouvé aucune maître.... mais hier soir et cette nuit un grand vent est passé et les a toutes emportées!!! Ce n'est pas de ma faute!!!!!!
Le grand sage le regarda droit dans les yeux et lui dit simplement ceci: Les paroles, les mots, les gestes sont des plumes et la vie est ce vent... quoi que tu fasses tu seras toujours responsable des paroles, des mots, des gestes que tu diras et feras.. Et dès que tu les auras dits ou faits tu perdras totalement le contrôle des effets qu'ils auront sur ta vie et sur celle des autres qui t'entourent et même sur celle de ceux dont tu ignores même l'existence.
Tu as blessé quelqu'un par tes mots désobligeants à son égard, tu ne peux donc plus contrôler l'effet que ces mots auront sur sa vie et sur la vie de ceux et celles qui les ont entendus... Un jour ils oubliront qui avait dit ces paroles mensongères mais ils se souviendront peut-être que cette personne a été qualifiée de ceci ou celà... et dorénavant il restera dans l'esprit de ces gens que peut-être c'était vrai...
Tu saisis la portée de tes mots?
Et l'homme s'en allant la tête basse sachant qu'il ne pourrait plus jamais réparer son erreur et le mal qu'il a fait inconsciemment au détriment d'une personne qui avait peut-être juste agi d'une manière incompréhensible et pouvant porter à méprise ...
(Sylvie Laflamme 1996)
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Un jour une personne ayant dit des choses désagréables sur une autre alla rencontrer le grand sage du village pour lui demander quoi faire pour que les gens cèssent de se mettre en colère contre lui...
Alors le grand sage lui dit: prends cet oreiller de plumes et va déposer une plume devant la porte de chacune des personnes ayant entendu ce que tu as dis de cette personne que tu as dénigrée et reviens me voir demain en me disant le nombre exact de plumes que tu as déposées...
Le lendemain notre ami revient voir le grand sage et lui annonce d'une voix forte qu'il a déposé 118 (le nombre ici est aléatoire) plumes dans le village et la campagne. Il demande donc si c'était là toute sa peine pour enfin pouvoir retrouver le climat d'avant sa bévue...
Le grand sage lui dit: c'est presque fini. Il ne te reste qu'une seule chose à faire. Va sur le chemin et ramasse chacune des plumes que tu as déposées devant chaque porte ciblée. Ramènes-les moi toutes... 118 tu dis? alors nous ferons le compte à ton retour. Je t'attend aujourd'hui-même ne traînes pas en chemin.
Notre bonhomme part donc d'un pied alerte heureux de savoir que bientôt finira sa peine. Il va donc de par les maisons pour receuillir les plumes déposées la veille. Mais hélas un vent de bourrasque était passé durant la nuit les emportant toutes...
Il dut revenir les mains vides devant le grand sage... la tête basse et craignant son courrou...
Le grand sage le vit dans cet état lamentable et lui tendi un panier en demandant les 118 plumes. L'homme répondit d'une voix presqu'éteinte... je n'en ai retrouvé aucune maître.... mais hier soir et cette nuit un grand vent est passé et les a toutes emportées!!! Ce n'est pas de ma faute!!!!!!
Le grand sage le regarda droit dans les yeux et lui dit simplement ceci: Les paroles, les mots, les gestes sont des plumes et la vie est ce vent... quoi que tu fasses tu seras toujours responsable des paroles, des mots, des gestes que tu diras et feras.. Et dès que tu les auras dits ou faits tu perdras totalement le contrôle des effets qu'ils auront sur ta vie et sur celle des autres qui t'entourent et même sur celle de ceux dont tu ignores même l'existence.
Tu as blessé quelqu'un par tes mots désobligeants à son égard, tu ne peux donc plus contrôler l'effet que ces mots auront sur sa vie et sur la vie de ceux et celles qui les ont entendus... Un jour ils oubliront qui avait dit ces paroles mensongères mais ils se souviendront peut-être que cette personne a été qualifiée de ceci ou celà... et dorénavant il restera dans l'esprit de ces gens que peut-être c'était vrai...
Tu saisis la portée de tes mots?
Et l'homme s'en allant la tête basse sachant qu'il ne pourrait plus jamais réparer son erreur et le mal qu'il a fait inconsciemment au détriment d'une personne qui avait peut-être juste agi d'une manière incompréhensible et pouvant porter à méprise ...
(Sylvie Laflamme 1996)