Tristesse!
Je donnerai n'importe quoi pour que tu sois près de moi en cet instant, hier
encore nous étions à cette heure dans l'extase de l'amour, mon corps, ton
corps, ta peau, la fièvre nous brûlait.
A présent je suis seule, il ne me reste que le souvenir. Ma douleur est ma
compagne. Que fais-tu est-ce que j'existe encore pour toi.
L'amour est semblable au feu il faut sans cesse le nourir pour entretenir
ses flammes. Parfois j'oublie combien tu m'es cher, nécessaire comme l'air
que je respire, tu es l'essence de ma vie et sans toi je dépéris comme une
fleur privée de lumière. Tu es ma raison de vivre. Je redécouvre la
détresse, la douleur de l'absence, je te lance des SOS.
REVIENS-MOI VITE, je saigne quand tu n'es pas là.
Refais-moi l'amour comme au premier jour comme si demain n'existait plus.
Fais-moi frissonner de plaisir, de désir.
Oh mon Amour, je t'aime tant, j'ai tant besoin de me blottir dans tes bras,
de sentir ton souffle sur ma peau, de tes baisers tendres, langoureux et
sucrés, de cette passion torride et dévastatrice.
Vite reviens-vite, panse mes blessures, apaise ma peine, sèche mes larmes.
Je me sens défaillir dans ce silence. Ne m'oublie pas pense à moi.
Je voudrai t'envouter, te subjuguer, que le seul fait d'être séparés te
fasse hurler de douleur, souffrir à en mourir. Je veux être ta passion
éternelle, ta drogue, l'ombre de toi-même, ton été, ton soleil, ton étoile,
ta folie. Je suis la seule qui t'aime vraiment, qui te comprenne.
Serre-moi fort dans tes bras, embrasse-moi avec fougue. Laisse éclater ce
feu torride qui brûle en toi, dévore-moi. Je délire.
Oh mon amour, douceur de ma vie, je t'aime, je t'aime à en crier, à en
mourir.
Je veux me réjouir de chaque moment passé avec toi, c'est si magique. Je
suis captive.
J'attends mon train sur le quai de la gare, berceau de nos amours. Il est
vide de toi de moi, de nous. Comment survivre à ton absence. Tu me
tourmentes, tu me manques , je meurs du mal de toi, mon coeur se serre, se
lamente, des torrents de larmes ont coulé de mes yeux que le sel les brûle,
je deviens aveugle. Je suis au coeur du chagrin, je porte le deuil de mon
rire. La vie a suspendu sa course, tiré son rideau de tristesse depuis ton
départ. Tout n'est que désolation, noirceur, mélancolie.
Je dois t'attendre toujours t'attendre, prendre patience. la vigueur me
quitte petit à petit.
Ce matin encore le train entre en gare. Je marche sur ce quai noir de monde,
mais vide de nous. Ton image me suit. Tout me parle de toi, je soupire, je
sanglotte, j'ai mal si mal, une douleur me transperce le corps, mais rien ne
peut y changer puisque tu n'es pas là.
Je suis lasse et désemparée, la nuit a été cruellement longue. J'ai pensé à
toi, à nous, à notre belle histoire. Je souffre en pensant à tout ce que je
ne t'ai pas dit, plus dit.Je réalise que je t'ai négligé. Les souvenirs
hantent ma mémoire. Les nuits, les jours sans toi sont trop longs
La vie n'est plus rien si tu n'es pas à mes côtés, mon amour pour toi ne
cesse de grandir même si parfois je suis distante ou differente.
Oh mon amour, Mon Adonis, il y a si longtemps que je ne t'ai pas appelé
ainsi. j'aime ta douce voix qui me murmure des choses tendres, j'aime
lorsque amoureusement tu me prends la main, délicatement tu poses tes lèvres
sur les miennes et que ta chaude langue cherche ce baiser passionné.
Ta fougue et le nectar de l'amour m'ennivrent, c'est le délire, l'extase.
Mes doigts aiment courir sur ta peau veloutée.
J'ai besoin que tu me montres encore plus que tu m'aimes, que tu es fou de
moi, que tu ne peux plus te passer de moi, que tu es jaloux, possessif
aussi. Montre moi l'importance que je tiens dans ta vie, la force, la
puissance de ton amour. J'aime aussi quand tu trembles à l'idée de me perdre.
Je veux laisser mon emprunte dans ta chair pour toujours ainsi tu ne pourras
plus jamais m'oublier, je veux t'aimer, te caresser si fort que je marquerai
à tout jamais ton corps.
La journée me semble morne malgré la canicule, le téléphone est resté muet.
Que fais-tu où es-tu?
Sophie
Revenir au début de la page