TUNING SHOW
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Plus la quantité de mélange introduite dans un cylindre est grande, plus les performances du moteur sont améliorées. Sans modifier la cylindrée, ou le nombre de soupapes, une seule solution, la suralimentation. Son principe le plus ancien est le compresseur. Mis au placard depuis le début des années 70 par la mode du turbo, le compresseur volumétrique ne manque pourtant pas d'arguments. Il se caractérise par sa simplicité d'installation, grâce à son système d'entraînement par courroie et par l'avantage de son mode de fonctionnement qui lui permet d'entrer en action en action dès les bas régimes, et de manière très progressive. Revers de la médaille, son fonctionnement "pompe" des chevaux, surtout à haut régime où le turbocompresseur se révèle plus performant. Dans la famille des compresseurs, plusieurs système sont utilisés par les constructeurs. Si Volkswagen a développé un compresseur hélicoïde, plus connu sous le nom de compresseur "G", Mercedes pour son SLK Kompressor s'est orienté vers le principe de la soufflante Roots inventé en 1860 pour faire fonctionner des pompes à eau. En collaboration avec le fabriquant, le constructeur allemand en a poursuivit le développement. Recouverts de matière synthétique, les deux rotors à trois lobes excentrés de 60° et synchronisés par un engrenage, tournent sans se toucher dans le carter ovale du compresseur. L'utilisation de cette nouvelle technologie améliore son rendement de plus de 30%, tout en diminuant le bruit et l'usure. Ce compresseur est équipé d'un embrayage magnétique qui est déconnecté par le calculateur Motronic en dessous de 2200 tr/mn, raffinement utile, principalement dans l'établissement des consommations normalisées. Lorsque le compresseur est au repos, le surplus d'air retourne dans le filtre à air par un canal by-pass lui aussi recommandé par le boîtier électronique. Et comme sur toute suralimentation moderne, l'air admis est refroidi par un échangeur air-air, avant d'être admis dans le collecteur à une pression qui culmine à 0.8 bar. Modernisé, le compresseur volumétrique donne au SLK un moteur "coupleux", délivrant sa puissance avec linéarité, tout en oubliant le hurlement strident, caractérisant des voitures de course à compresseur d'avant-guerre. Dans le roadster allemand on perçoit tout juste un sifflement. Seule une consommation excessive, propre aux mécanique suralimentées, pouvant atteindre les 20 litres au cent en "chatouillant" la zone rouge, n'a pu être ramenée à des valeurs plus raisonnable. Pour optimiser un compresseur : Pour obtenir plus de puissance d'un moteur équipé d'un compresseur
volumétrique, il suffit de jouer sur la démultiplication du système
d'entraînement. Le compresseur : un accessoire qui donne du "souffle" à votre moteur.
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