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La puce eprom (Erasable And Programming Read Only Memory) :

Les constructeurs définissent les paramètres de leurs moteurs selon des paramètres qui vont rarement dans le sens de la performance pure. Les normes anti-pollution, les chiffres de consommation ou la qualité des carburants ne favorisent pas un rendement optimum. De plus, aux données définies, il est encore amputé une marge de sécurité. D'autre part, dans les conditions vraiment extrêmes, le boîtier dispose de fonctions lui permettant de s'auto-limiter pour préserver la mécanique. Ainsi, il est possible d'améliorer les performances de votre moteur en jouant uniquement sur les données mémorisées dans le calculateur. Les marges des lois de fonctionnement sont rétrécies pour améliorer le rendement, et en toute sécurité l'électronique conservant ses facultés d'auto-limitation.

La standardisation a permis aux spécialistes de s'en donner à cœur joie. Si les premiers boîtiers électroniques étaient propres à chaque modèle, les calculateurs actuels sont identiques dans leur conception pour de nombreux véhicules et adaptés aux spécificités de chacun, grâce à uniquement une ou plusieurs puces. Celles-ci doivent être facilement interchangeables durant la fabrication.

Les boîtiers les plus répandus sont qualifiés de "traversants" (cf image en bas de page). Ils sont composés d'EPROM appelées DIL (Dual In Line) dont les multiples griffes traversent une carte qui comporte un circuit imprimé sur une seule face. Relativement facile à modifier ces calculateurs sont en voie de disparition, une nouvelle génération faisant son apparition pourvue de la technologie CMS (Composant Monté en Surface). Ses avantages sont multiples. La classique EPROM dite DIL est remplacé par une puce beaucoup plus petite qui ne transperce plus la carte permettant ainsi d'en utilisant les deux faces. La taille du boîtier s'en voit réduite, mais, revers de la médaille, le changement d'un composant électronique devient plus pointu et reservé aux professionnels disposant du matériel adéquat, un atmoscope, que l'on définirait vulgairement comme un aspirateur à air chaud. Cette EPROM est aussi dix fois plus rapide dans le traitement des informations. Enfin, sa capacité de stockage de données est améliorée (à taille égale, quand une EPROM type DIL emmagasine 8000 octets, une EPROM pour boîtier CMS en contient 131000) permettant ainsi de définir des courbes encore plus précise.

Certains constructeurs, tels Mercedes ou Toyota, pour éviter les "bidouillages", sont revenus à des gestions électroniques conçues entièrement et uniquement pour un modèle, sans puce programmable et interchangeable. Mais une solution, également applicable à l'ensemble des boîtiers, existe. Il suffit de leurrer le calculateur d'origine en lui fournissant des informations modifiées par un boîtier additionnel, installé en amont. Il devient alors possible de jouer sur l'injection et l'allumage, en agissant sur un nombre  encore plus grand de paramètres.

Quelles que soit ces modifications ont une influence directe sur la santé de votre moteur. Alors méfiez-vous des apprentis sorciers.

Les limiteurs de vitesse maxi :