Le procès du prof négationniste lorrain ...

 

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Du nazisme sans les bottes


Cette fois-ci, ce n'est plus à Lyon, malheureusement comme souvent, mais en Moselle, au collège "La Paraison" de Lemberg que l'on parle de négationnisme.
Retour en arrière. Le 30 mars 99, quelques jours après avoir assisté, avec ses élèves de troisième, à la représentation de la pièce de Théâtre " Mon ami Frédéric " (l'histoire d'un enfant juif persécuté en raison de ses origines), Jean-Louis Berger, professeur de français, commente la pièce en cours. Et il n'a pas vraiment apprécié : " A la fin de la pièce, les professeurs (…) ont actualisé le thème en montrant du doigt les nationalistes. (…) J'ai été provoqué, j'ai donc été obligé de faire une mise au point "(2). Et quelle mise au point : " les chambres à gaz servaient à ôter les poux des vêtements (et) à la désinfection "(3), " c'étaient les juifs qui voulaient la guerre, pas Hitler "(3), " il y a eu moins de morts qu'on le dit "(3), " les fours crématoires étaient de la pure imagination "(4), etc… J-L Berger a clairement affiché ce jour-là ses idées (cf le portrait ci-contre), puisées dans la panoplie classique du militant négationniste : liberté d'opinion, révision de l'histoire et esprit critique.
Le lendemain, une mère de famille a alerté le proviseur du collège. Le professeur sera entendu par le proviseur puis par l'inspectrice. Les élèves feront individuellement un compte-rendu écrit de ce qu'ils avaient entendu (les textes ont été lus, in extenso, lors de l'audience).

Premier procès pour négationnisme contre un professeur
Son procès a eu lieu le 20 mars 2000 au Tribunal Correctionnel de Sarreguemines ; il est accusé de négationnisme de crimes contre l'humanité (loi du 13 juillet 90, dite loi Gayssot). Il s'agit du premier procès pour négationnisme contre un professeur du second degré en France. L'avocat de J-L Berger est Maître Eric Delcroix, responsable du MNR et négationniste notoire (cf portrait page suivante). Six associations se sont portées parties civiles (LICRA, FSU, FNDIRP, LDH, MRAP et UNADIF) ainsi que la famille Ferster, parents d'élève. Elles avaient comme avocat, Maître Raphaël Nisand et réclament chacune 50.000F de dommages et intérêt. Plus d'une centaine de personnes (de Metz, Nancy, Thionville et Sarreguemines) s'était mobilisée pour manifester son hostilité à l'antisémitisme et au négationnisme. Toutes n'ont pas pu rentrer dans la salle du tribunal.
J-L Berger a tout d'abord précisé que " C'est un honneur pour (lui) d'être devant le tribunal, en homme libre, en accord avec (sa) conscience, en chrétien "(5). Au cours du procès, il a nié farouchement avoir tenu de tels propos. Il a expliqué que " les élèves n'(avaient) pas compris " et qu'il avait simplement voulu développer le sens critique des adolescents. Son avocat parlera lui de " cancres " et de " sottises ". Ne se jugeant pas comme négationniste, il dit : " Je suis un honnête homme, un homme libre qui cherche à connaître la vérité. Je ne suis pas esclave du politique correct "(6). " Ca ne partait pas d'un mauvais sentiment " a-t-il ajouté. Bien évidemment… Présente durant toute l'audience, sa femme récitait des prières, cramponnant son chapelet, les yeux rivés sur le crucifix qui ornait la salle (Moselle oblige). L'avocat du prévenu a demandé la relaxe, ne se plaçant que sur le terrain de la procédure. Il a estimé que les propos du professeur n'ont pas été tenus en public et que les poursuites engagées l'ont été au delà du délai prévu (trois mois). C'est un " procès en sorcellerie ", explique-t-il. Le Procureur de la République a requis le maximum prévu : un an de prison ferme et la publication du jugement dans trois journaux d'annonces légales. Le délibéré sera rendu le 15 mai. A suivre...

Carmin


(1) Me Nisand 20 mars 2000
(2) Actualité Juive 23 mars 2000

(3) Libération 21 mars 2000
(4) Le Nouvel Observateur 21 mars 2000
(5) Est Républicain 21 mars 2000
(6) Républicain Lorrain 21 mars 2000


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Jean-Louis Berger

J-L Berger a 53 ans. Il est professeur certifié de français (lettres classiques), dernièrement au collège "La Paraison" de Lemberg(57). Il est actuellement suspendu de toute fonction dans l'Education Nationale depuis le 31 mai 1999 mais il continue de percevoir son salaire….

Il est militant du Front National depuis les années 80. Il a été plusieurs fois candidat FN à des élections depuis au moins dix ans et dernièrement candidat aux législatives 97 pour la 5ème circonscription de Moselle, Sarreguemines (il était arrivé en 3ème position avec 19.85% des voix). Il oublie parfois qu'il est enseignant et distribue, en 1993, des tracts FN sur le parking de son collège ou vend des porte-clés FN à certains de ses élèves.
Le 06 novembre 99, il a participé à un colloque révisionniste à Paris pour " (s')informer " dit-il. Il s'est exprimé à la tribune pour expliquer ses problèmes à ses petits copains.

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Mais qui est donc cet avocat ?

Si j'écoute mon avocate préférée, un avocat défend son client car, selon la loi, chacun a le droit d'être défendu. Les avocats n'épousent donc pas les actes et les idées de leurs clients. Mais parfois, faut pas non plus qu'elle nous la joue sur la moralité de certains de ses confrères… Alors qui est donc le saint homme Eric Delcroix, avocat de Jean-Louis Berger ?
Eric Delcroix est né le 08 janvier 1944 à Mont-Saint-Aignan en Seine-Maritime (77). Très rapidement, sa jeunesse et ses idées le démangent. Vers 1970, il milite à Ordre Nouveau (école de formation pour bon nombre de nationalistes). On le retrouve ensuite engagé auprès des négationnistes (ou " polémistes " selon leurs termes) comme avocat (inscrit au Barreau de Paris). Il fut donc l'avocat de Robert Faurisson, d'Henri Roques en 1986, de l'ancien SS Mark Frédriksen, d'un militant FN poursuivi pour un article négationniste en 90, de deux étudiants à Caen poursuivis pour contestation de crimes contre l'humanité en 91, de l'association " Trop d'immigrés, la France aux français ", etc... Bref, c'est un avocat bien apprécié à l'extrême-droite et surtout parmi les révisionnistes.
Au début des années 80, Delcroix fera partie du comité de soutien de Présent, quotidien catholique traditionaliste.
En 1988, il faisait partie avec Pierre Guillaume, Serge Thion et Henri Roques du groupe d'historiens (!) qui devait participer à un colloque organisé au Sénat. Il a été annulé à la suite d'un article du Canard Enchaîné qui s'étonnait du pédigré très tendancieux des dits "historiens". Il est l'auteur de deux ouvrages. Dans le premier, " La Francophobie ", il critique " les sinistres loi Pleven (1972) et Fabius-Gayssot (1990) (qui) interdisent la diffusion publique des idées contraires à l'universalisme égalitariste "(1). Il est d'ailleurs présenté comme "l'un des plus grands spécialistes du droit de la presse et de la liberté d'expression "(1). Pour le second, " La Police de la Pensée contre le révisionnisme. Du jugement de Nuremberg à la loi Gayssot ", diffusé par la Revue d'Histoire Révisionniste en 1994, il sera condamné, en octobre 96, pour contestation de crimes contre l'humanité : 20.000F d'amendes et un mois de suspension d'exercer. Cette condamnation n'est pas inscrite à son casier judiciaire. Il a fait appel de cette décision. Delcroix a été édité par la maison d'édition Hallier de feu Jean-Edern Hallier(2).
Il a écrit dans la revue Annales d'Histoire Révisionniste (interdite en 1990) qui était publiée par la Vieille Taupe(3) et entre autres diffusée par la librairie néonazie Ogmios (Paris).
En décembre 98, il a écrit dans la revue néo-païenne " Lettre de Terre et Peuple " de Pierre Vial (membre du bureau politique du MNR) : égal à lui même dans un article sur " la liberté d'expression étouffée ".
Avec ce type d'idées, il milite au Front National : il a été candidat à Courbevoie pour les municipales en 1989 et candidat aux législatives en 1997 pour la 2ème circonscription de l'Oise. En 1998, lors du divorce, il choisit Mégret. Il est actuellement président du groupe MNR au Conseil Régional de Picardie.

C.

(1) " Lettre de Terre et Peuple " déc. 98
(2) Note d'informations du Réseau Voltaire 27.01.97
(3) site internet : www.abbc.com/aaargh/archVT/archVT.html
PS : merci à Philippe de Lyon pour ses informations.

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Les soutiens de Jean-Louis Berger

Jean Louis Berger a pu compter (et le pourra certainement encore) sur des appuis et des soutiens du côté de la presse écrite négationniste.
Tout d'abord, il y a eu deux articles dans la revue négationniste flamande VHO France Informations (Vrij Historisch Onderzoek), dont le plus détaillé date du 26 juillet 99 : " Quand Big Brother est roi : l'affaire Jean-Louis Berger ".
Il y a aussi la revue négationniste lyonnaise, Akribéia, de Jean Plantin qui parle de J-L Berger comme d'un chercheur réprimé.
Enfin, il y a le site français AAARGH(1) (Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste) qui a publié quelques commentaires des problèmes rencontrés par Berger.
Quelques jours avant le procès, un " tract négationniste de soutien à Berger a été distribué dans les boîtes aux lettres de Sarreguemines "(2).
J-L Berger et son avocat avaient aussi mobilisé une petite partie de leurs amis politiques. Quelques militants de l'association païenne du MNR Pierre Vial, Terre et Peuple, étaient présents, l'edelweiss (symbole de l'association) aux revers de la veste ou du béret.
Il y avait aussi quelques militants d'extrême-droite arborant qui une croix celtique, qui un autocollant bleu blanc rouge sur leur sac. Il y avait enfin quelques jeunes nationalistes, au look skin relativement discret. Que d'amis...

C.

(1) www.abbc.com/aaargh/fran/actu
(2) L'Ecole Emancipée 18 avril 2000. (Merci Bertrand…)

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Négationnisme

Le 15 mai, Jean-Louis Berger, professeur de français au collège de Lemberg (57) et militant du Front National, a été condamné à 10 mois de prison avec sursis par le Tribunal Correctionnel de Sarreguemines, pour contestation de crimes contre l'humanité, en classe (cf Ras l'front-Nancy avril 2000). Il a également été condamné à verser 10.000F de dommages et intérêts à chacune des sept parties civiles. Il n'était pas présent lors du délibéré. Le ministère public avait requis la peine maximale d'un an de prison ferme. Sa réponse au jugement fut : " Je n'ai fait qu énoncer des vérités officiellement reconnues, même si souvent ignorées par le public, mais confirmées par mes avocats ".
" Dans un premier mouvement d'indignation ", il avait annoncé qu'il ferait appel de cette décision " contre nature car ce procès est sans fondement ". Deux jours plus tard, il renonce à se " faire rendre justice " car ceux qui l'ont condamné une première fois " ne se seront (hélas) pas convertis entre temps ". Pour le moment, AAARGH, une des associations regroupant les négationnistes qui soutient le professeur, n'a que brièvement réagit au délibéré de l'" affaire Berger ". National-Hebdo, prend acte de cette condamnation à de la " prison pour "négationnisme" " et ajoute : " On attend toujours le premier procès d'un professeur pour contestation des crimes communistes ".
Le rectorat a annoncé qu'il allait engager une procédure disciplinaire : j'espère la radiation définitive. Ce qui est aussi à noter, c'est que la justice a reconnu la contestation de crime contre l'humanité en public (une salle de classe) et a refusé l'argument de l'avocat d'une procédure trop tardive (six mois). C'est ainsi qu'il est le premier professeur du second degré condamné pour contestation de crimes contre l'humanité.

Carmin

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" Un nazi sans les bottes qui distille son venin à ses élèves " (1)

Condamné en première instance, par le Tribunal Correctionnel de Sarreguemines, à 10 mois de prison avec sursis et 10 000 F de Dommages et Intérêt à verser à chacune des sept parties civiles (jugement du 15 mai), Berger a fait appel et, à ce titre, comparu devant la Cour d'Appel de Metz, le mercredi 9 août. Nous avons suivi cette audience en appel du premier procès pour négationnisme d'un professeur du second degré.

Toujours assisté par l'avocat Eric Delcroix (Président du groupe MNR au Conseil Régional de Picardie), Berger se présente en victime
" Il est de notoriété publique que je suis membre du Front National. Pendant la pièce j'ai constaté que mes élèves se retournaient vers moi pour épier mes réactions. C'est pour cela que j'ai éprouvé le besoin d'en parler à la classe. Ce spectacle monté par mes collègues, avait pour but de montrer que ce qui s'est passé en Allemagne nationaliste pouvait se reproduire en France si les nationalistes arrivaient au pouvoir. C'est moi l'offensé, c'est moi l'agressé "
(2)
" Mettez-vous à ma place " lance-t-il encore à la Présidente de la Cour, Florence Staechele, " Certainement pas ! " lui rétorque celle -ci en l'enjoignant à changer de ton.

Berger persiste dans son système de défense : puisque offensé, il s'est senti obligé de faire " une mise au point " devant les élèves (" mise au point " qui durera une heure sur les deux heures de cours, et ne sera pas mentionnée dans le cahier de texte de la classe, comme le voudrait la règle) …
C'est ainsi qu'il leur a dit en substance :
" Vos professeurs d'histoire ne vous disent pas la vérité… La guerre ce sont les alliés et non pas Hitler qui l'ont déclarée… Les camps de concentration n'étaient que des camps de travail et les chambres à gaz servaient à éliminer les poux et la vermine pour éviter les épidémies… Le nombre de juifs morts dans les camps est beaucoup moins important qu'on ne vous le dit, d'ailleurs beaucoup d'entre eux ont été victimes de bombardements alliés… "
(3)
Les vrais responsables du déclenchement du conflit sont les juifs qui ont " mis le feu au Reichstag "
(4)

Mais Berger prétexte que les élèves n'ont rien compris, il n'est pas professeur d'histoire, il " ignore tout de l'histoire du Reichstag ", il " renvoie les élèves à leur interprétation"
"Vous jouez sur les mots, c'est vous qui manipulez " … déclare la Présidente faisant référence au transparent réalisé à partir d'un article de la revue l'Express. Le montage fait par Berger attribue la légende d'une photo qu'il a supprimée (un interné pointe un doigt accusateur vers un soldat nazi) à une autre photo.

Berger estime qu'il " n'était pas nécessaire " de montrer cette photo aux élèves … et brandit la page de l'Express vers la salle en ironisant : " ce détenu a l'air d'ailleurs très bien portant ".
Des réactions de colère agitent le public, dans lequel anciens déportés et enfants de déportés sont majoritaires.
La présidente rappelle Berger à l'ordre et lui demande de " s'exprimer dans les limites de la décence "

Berger reprend sa litanie : " les élèves n'ont rien compris ", " c'est normal, [leur] niveau n'est pas exceptionnel "

" Attribuez à vous-même le niveau de vos élèves ", rétorque la Présidente qui " rappelle qu'une publication révisionniste belge l'a largement soutenu depuis sa mise en cause "(5) .

Pour enfoncer le clou, l'Avocat général, Pierre Chevalier, mentionne la participation active de Berger à un colloque révisionniste le 6 novembre 1999, " Vous êtes de mauvaise foi. Vos méthodes pédagogiques sont une manipulation que vous reprochez aux autres ". Il stigmatise les " propos abjects répétés face à un public de jeunes vulnérables avec autorité de professeur ".
Il requiert une peine aggravée : 12 mois de prison (avec sursis), la publication de l'arrêt dans 3 journaux dont 1 régional et son affichage de 1 mois minimum à la porte du collège pendant l'année scolaire.

Maître Delcroix refuse de se placer sur le terrain (qu'il connaît pourtant parfaitement !) du négationnisme. Il balaie d'un effet de manche les témoignages des 39 élèves dignes selon lui de " La foire aux cancres " et consignés dans " un dossier à la Jean Charles " (6) ergotte à propos de la recevabilité des parties civiles, estime que le délai écoulé entre les faits reprochés à son client et la réquisition aux fins d'enquête dépasse le cadre imparti par la loi et qu'il devrait y avoir prescription. Il déclare qu'un Collège n'est pas un lieu public et demande la relaxe pure et simple de Berger.

Maître Raphaël Nisand, défenseur des parties civiles évacue rapidement la victimisation de Berger :" les victimes dans cette affaire sont les élèves, déboussolés, déstabilisés par les propos d'un enseignant qui représente la république dans une école publique. Les autres victimes sont les déportés eux-mêmes ".
Il accuse Berger de perpétuer la phobie monomaniaque des juifs qui animait Hitler et qui, avec ses amis " sous couvert de liberté d'expression, d'esprit critique, veulent obtenir le droit de remettre le couvert "
(7)
Il demande à la Cour de " protéger les enfants contre ce genre d'individu "
(8)

L'arrêt mis en délibéré, sera rendu le 27 septembre.

La salle se vide, Berger est rejoint par sa fille et sa femme, enseignante dans un collège lefebvriste mosellan, qui est restée plongée dans un livre de prières pendant les plaidoiries de l'Avocat Général de l'avocat des Parties Civiles. La dizaine de fidèles, déjà présents à Sarreguemines les entoure. On y voit entre autres individus, un skin head reconnaissable au tatouage toile d'araignée qui recouvre son coude et quelques nationalistes bien endimanchés qui avaient laissé au clou leur bombers et rangers. Lunettes noires visées sur les yeux, ils assuraient la garde rapprochée de leurs amis négationnistes.
France 3 interviewe l'accusé : " Pensez-vous vraiment que les chambres à gaz n'ont pas existé ". Berger, le sourire aux lèvres, s'exclame : " Vous me posez une question à laquelle il est interdit de répondre … je n'ai pas le droit d'y répondre … la loi l'interdit ". Persiste et signe !

Judith

(1) Maître Raphaël Nisand, 9/08/200. Retranscrit par Le Monde du 11/08/2000.
(2) Retranscrit par Le Monde du 11/08/2000
(3) Retranscrit par le Républicain Lorrain du 10/08/2000
(4) Retranscrit par Le Monde du 11/08/2000
(5) Retranscrit par Le Monde du 11/08/2000. Il s'agit de la revue négationniste flamande " VHO France Information " N° 17-18 du 26 juillet 1999 qui consacre un article de plus de 10 pages à " l'affaire J.L. Berger ", citant, entre autres, le dossier établi par le rectorat …
(6) " La foire aux cancres " est un livre humoristique. Son auteur, Jean Charles, recense un ensemble de phrases incohérentes trouvées dans des devoirs scolaires.
(7) Retranscrit par Le Monde du 11/08/2000
(8) Retranscrit par le Républicain Lorrain du 10/08/2000

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Pour plus d'infos sur le négationnisme :

" Histoire du négationnisme en France ", Valérie Igounet, éditions Seuil, mars 2000. Très documenté, bon index. Indispensable pour faire le tour d'horizon de la secte.
" Les faussaires de l'histoire, Lyon, capitale du négationnisme ", Les dossiers Golias, éditions Golias, septembre 99. Vision d'horreur mais réaliste de deux universités lyonnaises (II et III), repères de négationnistes.
" Négationnistes : les chiffonniers de l'histoire ", ouvrage collectif, éditions Golias, mars 97. Ouvrage intéressant sur la secte négationniste malgré quelques affirmations limites.

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