Nous vivons à une époque ou tout disparaît..

 

On a vu disparaître comme ça la croyance en Dieu, le parti communiste de l’Union Soviétique et ses annexes, le culte de la virginité.., et mille autres.

 

Alors, la classe ouvrière ? Il semble que la question se pose. D’abord, y a t il jamais eu  une classe ouvrière…..

 

Les clases sont semble-t-il des groupes sociaux caractérisés par leur rapport à la propriété des moyens de production. C’est évidemment  une notion qui n’a de sens que dans le régime capitaliste bourgeois Et bourgeois s’oppose point par point à ouvrier. Les uns portent chapeau haut de forme, frac et fument un cigare, les autres en bleu de travail. Pas de bourgeois sans ouvriers, pas d’ouvrier sans bourgeois. C’est une unité dialectique

 

Il est clair que personne ne fait plus de dessins comme ça. Parce que personne ne reconnaîtrait.

 

Bon, alors.. Les classes, déjà chez les Romains, il y avait des classes, des groupes définis par la naissance ou la richesse, et coetera.

 

Et avec l’industrie et le capital, une classe apparaît, et on lui donne une vocation  à exercer le pouvoir politique, et en même temps  à supprimer toutes les classes. Pour toujours, en revenant au départ de l’humanité, où tous les hommes avaient tout en commun.

 

Et pourquoi les ouvriers, et pas les paysans ?

 

Parce que selon Marx c’est le mode de travail instauré par la bourgeoisie pour ses propres besoins qui crée les conditions de la libération des ouvriers, qui forme les ouvriers a l’action collective, à la discipline dans le travail, à l’organisation et  à saisir qu’ils peuvent transformer les choses.

 

On note que personne ne dit que les ouvriers sont plus méritants que d’autres. Mais que c’est la logique de l’opposition bourgeois ouvrier dans le travail  qui rend le prolétaire destiné a succédé au bourgeois. La célère dialectique du Maitre et de l’Esclave

 

Destiné, mais l’histoire ne repasse pas les plats.  Et puis, les ouvriers n’ont jamais revendiqué le pouvoir. Ce sont des intellectuels qui ont inventé cette idée. Mais jamais les ouvriers  n’ont eu le pouvoir. Sauf deux ou trois fois, un mois ou deux.

 

Il y a toujours des  gens qui travaillent. Même beaucoup et qui sont exploités. Veulent-ils le pouvoir ?

 

 

Mikhailov