BRAVOURE DU MATIN

passerelle La poitrine expansée, tout bruissant de pulsions,
Veillant dans les clapots d'un coeur sans coronaires,
Sanglé par les rigueurs, hanté par les passions,
Je n'ai pas renoncé à mes jeux solitaires.

La nuit me trouve encore un oeil clos par la cire,
Au dessus du grimoire et l'esprit en arrêt,
A chercher des magies de phrases à écrire
Aux nobles compagnons
espèrés en secret,

Frères pour qui la vie justifie un apport,
Ames fortes pour qui, avant d'entrer au port,
Tout mortel doit donner son tribut en échange.

C'est ainsi que blessé au plus profond du coeur,....................Je pousse mon motif sans refrain de rechange,
Pugnace agonisant, moribond sans rancoeur.........................Cayenne samedi 21 novembre 1992 5H30


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