Glen Cook

 

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Les Annales de la Compagnie noire

- La Compagnie noire

- Le château noir

- La Rose Blanche

"La Compagnie Noire"

Glen Cook : la compagnie noire

Quatrième de couverture :

Mercenaires nous sommes et nous resterons. Que nous importe si la cause de notre employeur est légitime ? On nous paye pour la servir.

Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil.

C'est la Compagnie Noire contre le monde entier. Il en a toujours été, il en sera toujours ainsi.

Pourtant, le jour où notre capitaine a signé pour nous enrôler au service de la Dame et de ses dix Asservis, n'était-ce pas signer avec le Mal lui-même ? N'était-ce pas renoncer à notre âme en allant combattre les rebelles et l'espoir qu'ils placent en la Rose Blanche, la libératrice mythique de ce monde qui ploie sous la sorcellerie ?

Résumé :

Regroupant les pires canailles, La Compagnie Noire est soudée contre vents et marées par un sentiment d'appartenance à une entité supérieure à chacun de ses membres, par un sentiment de fraternité dans la tourmente et par delà les siècles. C'est une sorte de "famille" pour des mercenaires qui veulent oublier leur passé peu reluisant et trouver un semblant d'ordre. Mais s'enrôler pour la Dame, c'est signer un pacte avec les forces du Mal, et ainsi combattre l'espoir qu'amènera la future Rose Blanche aux rebelles unis pour sauver leur maigre illusion de liberté.

Mon avis  <;-D

La Compagnie noire, en tant que roman de Dark Fantasy, porte bien son nom. En un mot : sombre. L'atmosphère est lourde, écrasante, les complots omniprésents. Des personnages complexes aux noms significatifs (Toubib, Corbeau, Murmure, Silence, Gobelin, Qu'un-Oeil ...), une intrigue où le Mal avec un grand M est intelligemment exploité, des Asservis au service de la Dame aux pouvoirs tous plus étranges les uns que les autres... La Compagnie Noire est un roman haletant, dont la situation s'assombrit au fil des pages tout en convergeant sans le savoir vers une lueur d'espoir placée au sein même de la tourmente... Vite : la suite ! 

Les dix Asservis originels au service de la Dame :

- Volesprit

- Transformer

- Le Boiteux

- Rôde-la-Nuit

- Cou-tordu

- Tempête

- L'Anonyme

- Le Hurleur

- Craque-les-Os

- Croquelune

Extraits :

1- Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d'étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l'entailler avec une épée. La Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur.

 

2- Cette fois, je m'amusais avec l'enfance de la Dame. J'aime imaginer l'enfance des scélérats. Quelles torsades et quels nœuds formaient le fil qui reliait la créature de Charme à la petite fille qu'elle avait été ? Prenons les petits enfants. A de rares exceptions près, ils sont mignons, adorables, de vrais amours, aussi doux que du miel battu au beurre. Alors d'où viennent tous les êtres malfaisants ? Quand je me balade dans nos baraquements, je me demande comment un bambin rigolard et curieux a pu devenir Trois-doigts, Jovial ou Silence.

"Le château noir"

Glen Cook : Le chateau noir

Quatrième de couverture :

Tous les hommes naissent condamnés, disent les sages. Ils tètent le sein de la mort. Son souffle apaise toutes les âmes. 

Nous avons connu autrefois une ville dédiée à son culte, si vieille qu'elle avait perdu le souvenir de cette consécration.

Or il lui fallut affronter une menace plus immédiate : un spectre de jadis qui cherchait à revenir parmi les vivants depuis une éminence surplombant la ville. C'est pourquoi la Compagnie noire a fait route loin vers le Nord, au-delà des frontières de l'Empire de la Dame.

Mais l'histoire ne débute pas ainsi. Nous étions loin, alors. Seuls deux anciens amis et une poignée d'hommes que nous allions rencontrer par la suite faisaient face au péril.

Résumé :

La compagnie noire remonte une fois de plus ses manches pour la Dame et ses asservis, en direction de la misérable Génépi à l'autre bout du continent et du terrifiant château en accroissement constant qui la surplombe et dont la Dame elle même semble avoir une peur panique.

Parallèlement, le lot quotidien de morts de froid (ou d'autre chose...) dans les rues de Génépi la nuit tombée ne cesse de diminuer de façon alarmante, inquiétant les Veilleurs chargés du ramassage des corps et de tout ce qu'ils pourraient encore posséder sur eux. On ne rigole pas avec la mort à Génépi, et encore moins avec ses Veilleurs.

Mon avis  <;-D

Magistral avec un grand M. 

Après la terrible bataille de Charme et son résultat sans équivoque, la Compagnie noire se trouve dans une position bien délicate, tiraillée entre les ordres de la Dame, ceux des Asservis et la sauvegarde de sa propre cohésion menacée comme jamais auparavant. Sans compter les secrets détenus par Toubib et Silence, secrets pour lesquels la Dame serait prête à annihiler la Compagnie toute entière sans une once d'hésitation. 

Des livres comme celui-ci, on les place sur un piédestal. Tout y est magnifiquement conté, les personnages transpirent de réalité, les couards comme les courageux à la limite du téméraire s'y transforment sous nos yeux, les enjeux sont énormes. Un très beau livre, dont j'ai déjà commencé la suite... ;-))

Extraits :

1- Les enfants ont pointé la tête au-dessus des herbes folles comme deux marmottes. Ils ont regardé la troupe qui approchait. Le garçon a murmuré : "Y en a au moins mille." La colonne s'étirait de loin en loin. La poussière qu'elle soulevait dérivait, estompait le contour d'une colline distante. (...) Des rumeurs couraient : la Dame entendait mater le rébellion renaissante dans la province de Tally. Et s'étaient ses soldats qui étaient en marche, qui arrivaient, tout près maintenant. Gueules de durs à cuire, patibulaires. Des vétérans. "Ce sont eux !" a haleté le garçon. L'effroi de sa voix se teintait d'un soupçon de respect presque admiratif. "C'est la Compagnie noire !"

La fillette ne passait pas l'ennemi en revue. "Comment tu le sais ?" Le garçon a désigné un cavalier taillé comme un ours et monté sur un rouan. Son port dénotait l'habitude du commandement. "C'est lui qu'ils appellent le capitaine. Le petit Noir à côté doit être Qu'un-Oeil, le sorcier. Tu vois son chapeau ? C'est à ça qu'on le reconnaît. Les autres derrière sont sans doute Elmo et le lieutenant." Estimant qu'ils avaient vu ce qu'on les avait envoyés voir, le garçon a effleuré le poignet de la fillette. "On met les bouts !" Ils ont filé dans les herbes vers la rive boisée du ruisseau.

Une ombre leur a barré le chemin. Ils ont levé les yeux et sont devenus blêmes. Trois cavaliers les guignaient du haut de leur monture. Le garçonnet a ouvert la bouche toute grande : impossible qu'ils se soient faufilés jusque-là à son insu. "Gobelin !" a-t-il laissé échapper.

La cavalier du milieu, un petit bonhomme avec une tête de grenouille, a grimacé un sourire. "Pour te servir, petiot."

Malgré sa terreur, le garçon n'a pas perdu ses moyens. Il s'est écrié : "Cours !" Si l'un des deux pouvait s'en tirer...

Gobelin a décrit un cercle d'une main. Des filaments lumineux rose pâle se sont entortillés. Il a fait un geste de lancer. Le garçon s'est écroulé et débattu contre d'invisibles liens comme une mouche dans une toile d'araignée. Sa sœur gémissait à une douzaine de pas.

"On les embarque, a déclaré Gobelin. Ils devraient nous servir une histoire intéressante."

 

2- Je ne crois pas au mal absolu. (...) Je nous trouve comparable à l'ennemi, et je crois que les notions de bien et de mal sont déterminées après les événements par ceux qui survivent. Il est bien rare de trouver parmi les hommes une incarnation de la bonté ou du mal. (...) Quand à Corbeau, il n'avait pas glissé sur la pente du puritanisme. Seul constat : il s'était englué plus profondément dans le mal - certes pour servir la plus élevée des causes. Peut-être fallait-il en tirer un message. Une réflexion sur le débat de la fin et des moyens. Notre Corbeau avait agi avec l'amoralité pragmatique d'un prince de l'enfer, tout cela pour sauver une enfant qui représentait l'espoir du monde entier contre la Dame et la Dominateur.

Mon Dieu, qu'il serait doux d'imaginer un monde où les problèmes éthiques se régleraient comme sur un jeu de plateau, avec des poins noirs contre des poins blancs, des règles bien établies, et pas la moindre nuance de gris.

"La Rose Blanche"

Glen Cook : la rose blanche

Quatrième de couverture :

Dix ans après sa victoire à Génépi contre le Dominateur, la Dame règne sans partage...

Ne restent de la Compagnie noire, son unité d'élite transfuge, que les quelques rescapés ralliés à la Rose Blanche. A leur tête : Chérie, la jeune fille muette qui neutralise la magie, ultime espoir de briser le joug de l'Empire.

Or l'échéance de la Grande Comète approche. Elle marquera, dit-on, l'avènement définitif au pouvoir d'une des forces en présence.

C'est alors que Toubib se met à recevoir de curieuses missives. La clé de la victoire ou d'autres menaces en perspective ? Car le Dominateur n'a pas dit son dernier mot. 

Mon avis  <;-D

Vertigineux, au sens propre comme au figuré ! 

On retrouve notre Compagnie en bien piteux état, au beau milieu du désert de la Plaine de la Peur, là où les menhirs parlent, les arbre marchent et les baleines volent, le tout assaisonné de tempêtes transmuantes qui éclatent au hasard, changeant hommes et bêtes en cauchemars vivants. L'heure du passage de la Grande Comète approche, et le temps est compté jusqu'à l'affrontement qui doit avoir lieu entre la Rose Blanche, la Dame, et peut-être un invité surprise mais ô combien dangereux...

Dernier tome de la première trilogie des annales de la Compagnie noire, La Rose blanche se laisse boire comme du petit lait, et évite le délayage systématique apparemment propre aux suites de bons romans. Rempli de rebondissements, des personnages que l'on croirait presque connaître personnellement depuis toujours... Le seul véritable défaut de ce tome, c'est qu'il se lit trop vite !

Vraiment une trilogie coup de cœur, on en redemande :))

Une suite existe chez l'Atalante : Jeux d'ombre et Rêves d'acier sont respectivement les quatrième et cinquième volumes des Annales de la Compagnie noire et les premier des Books of the South, faisant suite aux Books of the North qui constituent les trois précédents volumes.

Extraits :

1- L'air calme du désert avait la limpidité d'une lentille. Les cavaliers paraissaient figés dans le temps, ils se déplaçaient sans se rapprocher. Nous les avons comptés à tour de rôle. Je n'arrivais pas à trouver deux fois le même chiffre. (...) Du sable a crissé sous une semelle. Je me suis retourné. Silence était planté bouche bée devant un menhir parlant. Il venait d'apparaître depuis quelques secondes à peine et lui avait fichu la trouille. Sournois, ces cailloux. Ils adorent les blagues.

"Il y a des étrangers dans la plaine", a-t-il dit.

J'ai sursauté. Il a ricané. Les menhirs ont un rire des plus sardoniques, à la limite du conte à dormir debout. Je me suis glissé dans son ombre en grognant. (...) Les cavaliers venaient vers nous, pourtant ils ne paraissaient toujours pas plus proches. Usant pour les nerfs. Les temps sont plus que durs pour la Compagnie. Nous ne pouvons nous permettre aucune perte. La disparition d'un de nos hommes serait celle d'un ami de longue date. J'ai compté de nouveau. Le compta m'a eu l'air bon cette fois. Mais une monture cheminait sans cavalier... J'ai frissonné malgré la chaleur.

 

2- Tout est fluctuant. J'ai auguré trois avenirs possibles. (...) Je n'avais ma place dans aucun. Selon l'un, votre enfant muette triomphera. Mais c'est le cas de figure le moins plausible ; elle et tous les siens périront après leur victoire. Selon une autre, mon mari brisera l'étau de son sépulcre et restaurera la Domination. Ces ténèbres perdureront dix mille ans. Selon le troisième, il sera détruit à jamais. C'est la vision la plus forte, celle qui aspire le plus à se réaliser. Mais le prix est lourd... Les dieux existent-ils Toubib ? Je n'y ai jamais cru.

 

3- D'abord, son corps a refusé de se détendre et n'a cessé de le distraire. Mais bientôt une profonde léthargie l'a gagné. Son esprit s'est échappé des milliers de connexions qui l'ancraient à sa chair. Il s'était libéré de son corps, mais d'invisibles attaches sauraient l'y ramener. Si la chance ne l'abandonnait pas. (...) Il s'est rendu aux abords des Tumulus. Tous les esprits enchaînés, des plus insignifiants aux plus terribles, l'ont aussitôt repéré. Devant, des sortilèges plus forts. (...) Mais Choucas a tenu bon, il est passé malgré tout. 

Plus de gardiens. Juste la crypte. Et l'homme diabolique qui s'y trouvait était réduit à l'impuissance. Il avait survécu au pire... Le vieux démon dormait certainement. La  Dame ne l'avait-elle pas terrassé lors de sa tentative d'évasion à Génépi ? Ne l'avait-elle pas ramené ici maté ? (...) Là, une dalle vide où avait dû reposer la Dame. Là, une autre, soutenant un gisant. Un homme endormi, très beau mais marqué par le sceau du démon, même dans son repos. Son visage irradiait un fiel brûlant et le dépit de la défaite.

Ouf, donc. Ses inquiétudes étaient dépourvues de fondements. Le monstre sommeillait, bel et bien réduit à l'impuissance...

Alors le Dominateur s'est assis. Et a souri. Du sourire le plus machiavélique que Choucas avait jamais rencontré. La créature a levé la main en un geste de bienvenue. Choucas a pris ses jambes à son coup. Un rire moqueur l'a poursuivi. (...) Malgré son épouvante, il s'est efforcé de ne pas s'écarter de la traîne brumeuse. Il n'a fait qu'un faux pas... Un seul mais suffisant. (...)

A l'étage, dans une maison non loin, le corps de Choucas continuait de respirer à raison d'une inspiration toutes les cinq minutes. Son cœur pulsait à peine. Il mettrait longtemps à mourir, privé de son âme.

SFantasy, littérature de science-fiction et de fantasy : résumés, avis de lecture, genres, grands auteurs...

Liens concernant Glen Cook et son oeuvre :

- http://www.xmission.com/~shpshftr/GC/GC-Home.html Le site non officiel des fans - en anglais -

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