Enquête sur le naufrage du K 141 Kursk.


La tragédie du 12 Août 2000 est prétexte à de multiples dérives sur les causes avancées du naufrage de l’un des plus moderne bâtiments de la Russie.
De nouveaux éléments nous permettent d’y voir un peu plus clair et surtout de comprendre, pourquoi le gouvernement russe n’a pas voulu, jusqu’à ce qu’il soit trop tard, de l’aide des autres puissances étrangères.
Les différentes hypothèses qui parlaient d’une arme réelle tirée par le croiseur « Pierre-le-grand » ou tout autre bâtiment ont été abandonnée,
on utilise jamais de charge réelle lors d’exercice, et FORMELLEMENT démenti par le chef d’état major ET le gouvernement russe.
Si l’aide ne fut pas accepté c’est bien que les russes avaient quelque chose à cacher. Quelque chose qu’il ne voulaient pas, à aucun prix : en l’occurrence la vie des hommes du Kursk, dévoiler au grand jour. Ce secret est aisément imaginable. Nouvelle arme ou nouvelle technologie ?
La nouvelle (encore non officielle) vient de tomber, elle porte le nom de : CHKVAL. (Bourrasque)

Qu’est ce que le CHKVAL ?
CHKVAL est un projet de missiles sous-marin qui date des années soixante. Un missile polyvalent à changement de milieu, capable d’être tiré d’un sous-marin, de sortir à l’air libre pour frapper un bateau ou bien de rester sous l’eau pour aller frapper un sous-marin ennemi.
Le CHKVAL est une arme qui remplacera les torpilles ET les missiles. Désormais les sous-marins n’emporteraient plus qu’un seul type d’armes avec eux.
Mais le CHKVAL est bien plus que ça, c’est une défi technologique, un engin capable de voyager sous l’eau à la vitesse de…
360 Km/H.
Quand on sait que la vitesse maximum d’un sous-marin est de 40 nœuds ( les différentes vitesses reconnues par les gouvernements vont de 30 à 38 nœuds ) et que les vitesses des torpilles Mk48 américaines ou des Tigerfish anglaises sont annoncées à 55 nœuds ont imagine aisément les avantages de la nation possédant une arme telle que le CHKVAL.

- Cet arme est un missile dit : à supercavitations.

On dit qu’il y a cavitation lorsqu’un corps qui se déplace dans l’eau parvient à réduire la pression qui s’exerce sur toute sa surface en transformant l’eau en une fine couche de vapeur d’eau ; en fait ce sont des bulles microscopiques.
Sur ce type d’engins un partie des gaz chauds crée par le moteur fusée est reconduit à l’intérieur du missile et éjecté à la pointe par une minuscule ouverture. Ces gaz chauds, avec la vitesse, vont recouvrir l’enveloppe externe de l’engin et ainsi le protéger de l’eau. En gros le missile se retrouve couvert par une pellicule d’air, ce qui supprimerait totalement le frottement de l’eau. Principe simple, mais mise en œuvre complexe. Pour une telle propulsion les russes ont choisit un moteur similaire à celui des fusées gorgé de carburant et comburant liquides.

- La première explosion pourrait donc être dut à l’explosion du carburant de cette arme alors qu’elle s’apprêtait à être lancée, la seconde quand à elle est, on le sait, est dut à l’impact avec le fond de la mer de Barents.



Dernière


L’utilisation de ces armes à carburant liquide, jugées plutôt dangereuses d’emploi que les torpilles, a d’ailleurs été contestée par la marine. Hasard, ou accusation : le 14 Août 2000 alors qu’on savait déjà que le Kursk était au fond, un texte signé : A.Gavrlenko et V. Gundarov, spécialistes des sous-marins, était publié sur le site Internet de
l’Etoile Rouge, le quotidien de l’armée russe. Il fut retiré au bout de quelque heures…


REVIREMENT DE SITUATION : …

 

Dans le cadre de la première hypothèse de la tragédie du sous-marin Koursk, celle de la collision avec un sous-marin étranger, voici deux images des photos satellites prises le 19 août et le 27 août. Elles ont été diffusées dans la presse russe et cette fuite inquiète le Parquet Militaire de Russie.

1 )

Photo du 19 août 2000 Prise à 40.000 mètres,
photo de la base norvégienne de HAKONSHELLA
dans la province de HORDALAND à 9 km au
sud-ouest de BERGEN.
Coordonnées de la base :
Latitude 60° 20'
Longitude 5° 13'

Remarque : cette base n'est pas équipée pour accueillir les sous-marins ce qui explique que le "Memphis" (ou plutôt le sous-marin de type "Los Angeles") ne soit pas dans un dock. Le "Memphis" était sérieusement abîmé et a demandé l'entrée à ce port pour des réparations d'urgence. Il a couvert la distance (1.900 km) en 6/7 jours ce qui ne semble pas normal pour un sous-marin de cette catégorie (25 km/h en immersion sauf erreur). A côté on distinguerait une frégate de type "Oslo".
Les réparations ont demandé 7/8 jours. Puis à filé à toute vitesse en direction de la Grande-Bretagne (le "Toledo" serait allé en France).

2 )

- Photo du 27 août 2000
Photo de la base britannique de DEVONPORT à côté de PLYMOUTH.
Base équipéep our les sous-marins,
le "Memphis" est garé dans un dock fermé.
Coordonnées de la base :
Latitude 50° 22'
Longitude 4° 10'


Les premières photos satellites ont été prises deux heures après l'accident. Le sous-marin étranger apparaissait nettement. A parti de ce moment, ce bâtiment a été pris en charge par les Russes qui l'ont suivi jusqu'en Norvège.
Mais ce n'est pas une preuve suffisante. En effet, la présence d'un sous-marin espion à proximité du "Koursk" peut se justifier, se légitimer mais ne veut pas dire qu'il soit responsable de la tragédie. Même s'il apparaît sur les photos des dégâts, cette déformation physique du bâtiment peut être présentée comme une nouvelle version ou une mauvaise lecture de la photo (ou une photo truquée).

Il s'agit pour les militaires russes de trouver des preuves irréfutables
telles des morceaux du sous-marin étranger. Et pas un morceau commun à tous les sous-marins et/ou en si mauvais état qu'il ne soit pas possible de l'identifier à 100%. Ce n'est pas évident.

Enfin il y a la dimension politique de la tragédie. La presse russe se fait
l'écho de rumeurs sur un accord entre la Russie et les USA sur le Koursk :
silence en échange d'un appui sur certains dossiers comme l'entrée dans
l'OMC, la Banque Mondiale, le FMI etc. Mais si cet accord existe, c'est que
les Russes auraient les preuves irréfutables de la responsabilité
américaine. Et même dans ce cas, il pourrait être plus avantageux pour les
Américains de faire le "gros dos" et présenter des excuses ou de nier en
bloc plutôt que d'accepter un accord qui leur coûterait cher. Les
Américains savent pouvoir compter sur l'indulgence occidentale, notamment des médias.

A noter que la version de la collision (avec les photos), parue dans la
presse russe fin septembre (avec un ton très modéré de la part du
journaliste qui précise que ce n'est qu'un malheureux accident), n'ont pas
rencontré un écho aussi significatif dans la presse occidentale que celle
présenté par "Komsomolskaya Pravda" et reprise par le "Berliner Zeitung"
(missile de "Pierre le Grand" qui aurait coulé le "Koursk").

 

Le mot de la fin :

Loin de moi l'idée d'émettre une opinion sur ce drame…
Je ne suis pas partie prenante ni pour les russes, leur marines, ou leur manque de moyens, ni pour les occidentaux avides de technologie qui traînaient dans les environs.

N'oublions JAMAIS qu'à bord du K141 KursK, ce trouvait, des hommes, des fils, des frères et des pères de familles…
118 en tout.
Que ce soit le CHKVAL qui fut déffectueux
ou une colision avec un autre sous-marin.

Cela valait il ce prix ?

Aux homme du K141 : KursK.

 

MERCI à : Nelson et Yannick.

SeaWolf.

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