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AQUEDUC ROMAIN
a/L'aqueduc romain d'Uzès
à Nîmes
Nîmes,
créée à la fin du Ier siècle avant Jésus-Christ, souffre très vite d’un
manque d’eau en raison, d’une part, de l’accroissement rapide du nombre de
ses habitants et, d’autre part, de l’augmentation des besoins en eau de
cette population issue d’une civilisation grande consommatrice du précieux
liquide dans ses rites et habitudes.
Une source est trouvée au pied d’Uzès. Elle présente le double avantage,
pour une source de garrigue, d’avoir un débit à la fois important et régulier.
Les
sources d'Eure au moulin de l'Evêque
Dès
la seconde moitié du Ier siècle de notre ère, Nîmes se voit dotée d’un
approvisionnement en eau amenée de la fontaine d’Eure, au pied d’Ucetia (Uzès),
située à 20 kilomètres, à vol d’oiseau, au nord de la cité au crocodile.
Quelques chiffres
concernant l’aqueduc romain
La
source : 71,2 mètres d’altitude
Le pont-du-Gard : 65 mètres d’altitude
Castellum de Nîmes : 60 mètres d’altitude
Longueur de l’ouvrage : 50 kilomètres
La source : 71,2 mètres d’altitude
Dénivelé : 11,2 mètres (2,5 centimètres tous les
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100
mètres)
La faible pente explique l’apparition rapide de concrétions
calcaires sur les parois du canal.
A partir de l’an 250 de notre ère, abandon progressif de
l’ouvrage
.
Vers le VIe siècle, abandon définitif de l’ouvrage
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Les
sources d'Eure et les ruines du lavoir détruit par les inondations de 1866
b/L'aqueduc
romain à Saint-Maximin
Dans
la traversée de Saint-Maximin, le
tracé du canal a été repéré grâce à de fortuites découvertes, faites
dans les champs, et à quelques, trop rares, sondages. Une carte de ce tracé
vient d’être dressée.
Ce tracé est intéressant dans la partie orientale de la commune, au lieu-dit Bornègre
(Trou-noir).
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Suite : Eglise
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