St Savournin
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Les seigneurs séculiers et ecclésiastiques
La troisième église de St Savournin

Deux pouvoirs coéxistèrent à St Savournin. Au Vème siècle, les chapelles des grands domaines associées aux églises des villages forment les premières paroisses rurales. En 416, l'abbaye de St Victor est crée par Jean Cassien selon la règle Bénédictine.


A la fin du Vème siècle, l'empire d'occident est désagrégé sous la pression des Barbares. Les Wisigoths et les Burgondes se partagent la Provence. Le pouvoir civil et militaire appartient à un Comte choisi parmi les gallo-romains ou les Barbares.Plusieurs Comtés sont réunis sous l'autorité d'un Duc.


Au Xème siècle, l'unité administrative est toujours le Comté, mais après le départ des Sarrazins qui avaient envahi la Provence au IVème siècle, les successeurs des Comtes ont le titre de Marquis et jouissent des droits régaliens: justice, défense de la région, garde des églises.En 1005, l'abbaye est rattachée au St Siège.En mars 1010, Walpertus, prêtre, donne à St Victor l'église qu'il a reçue de Guillaume 1er, vicomte de Marseille, à charge pour l'abbaye de prier pour lui et pour ses parents. St Victor érige l'église de St Savournin en prieuré. Le Pape Grégoire VII confirma cette décision en juillet 1079.

En 1028, l'abbaye reçoit une parcelle de vigne.


En 1036, Aldegerius et sa femme donnent à St Victor deux fermes, une cabane, une forêt et le presbytère de l'église de St Savournin.


En 1040, Raimbaud, archevêque d'Arles cède à l'abbaye tous les biens qu'il possède à St Savournin.

Le 23 mai 1138, Aldegérius et son frère Boson vendent à St Victor tous les droits qu'ils possèdent sur le château de St Savournin. Par ces dons, l'abbaye de St Victor obtient une part importante de la seigneurie de St savournin.


En juillet 1553, les héritiers des Agoult, des seigneurs d'Auriol et les abbés de St Victor vendent leurs droits à Balthazar de Catin Vassal, sénéchal de Marseille mais l'abbaye de St Victor garde le prieuré et certains impôts.


En 1567, le seigneur de Catin se pourvut en la cour des Comptes pour obtenir l'investure de la haute juridiction de St Savournin; il se remaria en 1577 avec Magdeleine de Coriolis, qui était veuve de Bourdon, seigneur de Bouc, et qui, après la mort de M. de Catin se remaria en troisième noces avec le fameux Malherbe en 1581. Il eut pour héritier sa fille Lucrèce-Théodore, mariée en 1582 à Julien de Beïssan d'où: Balthazard de Beïssan, seigneur de St Savournin, capitaine de crue à Marseille en 1622, qui avait épousé en 1618 Marguerite de Bionneau et fut père de Jean-Baptiste de Beïssan-Montanée, seigneur de St Savournin, mort à Marseille sans alliance, le dernier de sa race en 1688.


En 1758, c'est J.B Augustin de Villiers qui devient le propriétaire des droits.

Madame Capus née De Villiers transmis l'héritage à la famille Dufaur, deux soeurs, la Comtesse de Jacops d'Aigremont et Mademoiselle Dufaur.


La famille d'Aigremont comprend actuellement, Louis, Maurice, Odile, Henri et Hélène avec de nombreux descendants. L'ainé detient le titre de Marquis et le second celui de Comte.