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Exposotion

    EDOURD MANET (1832-1883) A L'HONNEUR...

PARIS, Musée d'Orsay
1, rue de la Légion d'Honneur.
Tél : (00) (33) 1 40 49 48 14
11 octobre 2000 - 7 janvier 2001
74 peintures dessins et gravures

    MANET,
    Les Natures mortes.

Un peintre peut dire tout ce qu'il veut avec des fruits ou des fleurs et même des nuages.
Vous savez, j'aimerais être le saint François de la nature morte.


Fleurs dans un vase de cristal, vers 1882
Ailsa Mellon Bruce Collection

Lassé de la peinture d'histoire et de toutes ces "grandes machines" qui encombraient la peinture de son temps, Manet attachait une grande importance à la nature morte qu'il considérait comme la « pierre de touche du peintre ».

Pour approfondir

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Cinéma

LA CONTROVERSE PRASANNA VITHANAGE

Les faits

Le film "Pura Handa Kaluwara", de Prasanna Vithanage, devait être à l'affiche de plusieurs grands cinémas de Colombo le 28 juillet. Sur décision gouvernementale, sa sortie a été différée.

Selon les autorités, considérant la situation de conflit persistant dans le nord et l'est du pays, le thème du film est susceptible de porter atteinte au moral des soldats.

Un certain nombre de personnalités appartenant au monde du cinéma ont formé un comité qui se propose de réfléchir aux différents aspects de cette interdiction.

Le film

"Pura Handa Kaluwara" (Death on a Full Moon Day) a été projeté à l'Alliance Française de Colombo le 14 février dans le cadre d'un Festival de films sri-lankais récents. Auparavant, il avait obtenu le Grand Prix du Festival International du film d'Amiens 1999.

Ce film dénonce, avec une grande sobriété, l'absurdité de la guerre au travers de l'histoire d'un vieillard aveugle qui refuse de croire en la mort de son fils.

Le réalisateur

Né en 1962, Prasanna Vithanage a réalisé ses débuts dans le théâtre, notamment en traduisant et dirigeant des oeuvres de Bernard Shaw (1986) et Dario Fo (1991). Depuis son premier film en 1992 - Sisila Gini Gani (La glace en feu) - il a accumulé les récompenses nationales et internationales. Pura Handa Kaluwara est son quatrième film.

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Evènements

LA PRESSE FRANCAISE REND HOMMAGE A
THEODORE MONOD

«La cruauté de l'homme est plus grave que celle de l'animal en ce qu'elle est volontaire et cultivée».

«Le désert m'a façonné, appris l'existence. Il est beau, ne ment pas, il est propre».

Lu dans Le Figaro - Paris- 22 novembre 2000

(Julien Nessi)

Théodore Monod est mort.

Infatigable arpenteur des immensités désertiques, le naturaliste-voyageur est décédé ce mercredi, à l'âge de 98 ans.

Théodore Monod aura traversé le siècle tel un seigneur faisant du désert son royaume. Sur les traces des plus grands naturalistes voyageurs et des nomades sahariens, il n'a pas cessé d'arpenter ces étendues de sable, à dos de méharis, en quête perpétuelle du Graal botanique. On lui doit la découverte de nombreuses espèces végétales dénichées un peu partout dans le monde.

Aventurier des temps modernes, ses expéditions revêtaient la forme de pélerinages et de croisades spirituelles, prétextes à des échappées lointaines et solitaires.

Car derrière le scientifique érudit se cachait en fait un philosophe anticonformiste, toujours prompt à dénoncer les travers de notre société...défenseur inconditionnel de la nature sous toutes ses formes.

De la cause animale aux manifestations antinucléaires, le savant du Muséum national d'histoire naturelle était aussi un écologiste engagé. Prêt à jeûner tous les ans pour rappeler le drame d'Hiroshima et n'hésitant pas à prêter sa plume et sa notoriété pour sensibiliser l'opinion publique sur les sort des animaux. Cet humaniste généreux restera dans l'imaginaire collectif comme la mémoire du désert...

Lu dans Libération - Paris - 22 novembre 2000
(AFP)

Théodore Monod avait commencé sa carrière par l'ichtyologie - la science des poissons - avant d'être attiré par le désert à la suite de son premier voyage le long des côtes africaines, en Mauritanie, et d'y consacrer sa vie.

Savant encyclopédique, il était devenu un des grands spécialistes des déserts, du Sahara en particulier, qu'il avait parcouru en tous sens au cours d'innombrables expéditions - en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad, en Libye - à pied et à dos de chameau.

Il était devenu célèbre avec ses nombreux ouvrages grand public ("Méharées", "L'Emeraude de Garamantes", "Déserts", "Bathyfolages"...) et des émissions de télévision.

Lu dans Le Nouvelobs - Paris - 24 novembre 2000.

Théodore Monod naît en 1902 à Rouen. Son père Wilfred Monod est pasteur, sa mère se nomme Dorina. En 1907, son père est nommé à l'oratoire du Louvre. La famille Monod s'installe à Paris et le jeune Théodore fera sa scolarité primaire et secondaire à l'école alsacienne.

Il passe sa licence de sciences naturelles en 1921. L'année suivante, il devient assistant au Muséum national d'histoire naturelle, section des Pêches et Productions coloniales d'origine animale.

A l'occasion de l'étude océanographique du banc d'Arguin, au large de la Mauritanie, il découvre le Sahara. Il y consacrera sa vie, l'étudiant sous tous ses aspects : géologie, biologie, histoire, géographie... à l'occasion de plus de 80 voyages et missions scientifiques.

Professeur honoraire au Muséum national d'histoire naturelle depuis 1974 et membre de 'Académie des Sciences depuis 1963, Théodore Monod a aussi écrit de nombreux ouvrages : "Méharées", "L'Emeraude de Garamantes", "Déserts"...

Grand défenseur de la nature, il s'était mobilisé sur tous les fronts de la conservation de la nature. Théodore Monod était aussi humaniste et pacifiste convaincu. Tous les étés, depuis 1983, au moment de l'anniversaire de l'explosion de la première bombe atomique à Hiroshima le 6 août 1945, il participait à un "jeûne d'interpellation" de trois jours à Taverny (Val-d'Oise) pour demander l'abolition des armes atomiques.


Monod le fou, Monod le sage

La personnalité de Théodore Monod

    « Que penserait de notre climat mental un visiteur arrivé de quelque lointaine planète? »

    Il a toujours considéré les sociétés humaines avec le recul indispensable au sage et au scientifique naturaliste qu'il est.

    Cela dès l'âge de 17 ans puisque les premières notations des passionnants Carnets qui viennent de paraître, aux Éditions Le Pré aux Clercs, datent de cet âge tendre.

Si l'homme s'est depuis beaucoup enrichi, humainement et spirituellement, ses idées, sa manière et sa vision du monde sont restées les mêmes : simplicité, frugalité, non-violence, humour, critique des sociétés occidentales qui ont fait du profit un idéal, de l'exploitation et du gaspillage un art de vivre...

Très tôt, ce doux, protestant libéral et « apprenti-chrétien » aux sympathies socialistes a été « violemment non-violent ».

Ses nombreux périples au Sahara lui ont permis de ramener des dizaines de milliers de pièces rares (animaux, plantes) et d'approfondir sa vocation de « Chercheur d'absolu » (Le Cherche Midi).

De l'évolution de l'espèce humaine

S'il s'interroge beaucoup sur le sens de sa vie - la carrière scientifique n'est-elle pas qu'un « divertissement » par rapport à la progression spirituelle, qu'aura-t-il réalisé d'essentiel au bout du chemin? - il se pose encore plus la question de l'évolution de l'espèce humaine : évolution non encore aboutie du primate violent vers un être pacifique et privilégiant la vie et les valeurs de l'esprit. Pour lui comme pour son ami Theilhard de Chardin, autre scientifique chrétien, telle est la vocation de l'homme; mais cet être barbare saura-t -il l'accomplir?

"Regardez donc autour de vous, le sang coule à flots, et joyeusement! Où donc est cet adoucissement des moeurs par la civilisation...?"

L'humanité en est donc à un stade « infantile » : la guerre, la colonisation, la bombe atomique, le pillage de la nature, les traditions qui perpétuent la souffrance en sont des signes évidents.

Mais si le scientifique constate avec clairvoyance l'ampleur du désastre, le chrétien espère : après tout, l'homme n'est que le dernier - et tout récent - avatar de l'évolution des espèces, « il faut donc lui laisser le temps de grandir ».

« L'hominisation ne sera achevée qu'avec une éthique du respect de la vie, sous toutes ses formes . Mais le primate la veut-elle vraiment, cette difficile, cette héroïque hominisation? Est-il décidé à devenir un homme? On ne saurait encore l'affirmer... »

    D'après Henriette Sarraseca, Bulletin numéro 302 de l'agence multimédia de rfi.
    (Proposé en 1997 par le Service Culturel de l'Ambassade de France au Canada)

Regards croisés

L'un des Anciens disait : fuyez les hommes
aussi loin que vous le pourrez, ou,
vous moquant du monde et de ceux qui l'habitent,
acceptez de passer souvent pour des insensés.

Thomas Merton

Quand nous eûmes marché, des heures, en silence, la nuit tomba et les étoiles commencèrent de s'éclairer. Je les apercevais comme en rêve, ayant un peu de fièvre, à cause de ma soif. Les mots du petit prince dansaient dans ma mémoire :

"Tu as donc soif, toi aussi?" lui demandai-je.

Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit simplement :

"L'eau peut être aussi bonne pour le coeur..."

Je ne compris pas sa réponse mais je me tus...Je savais bien qu'il ne fallait pas l'interroger.

Il était fatigué. Il s'assit. Je m'assis auprès de lui. Et, après un silence, il dit encore :

"Les étoiles sont belles, à cause d'une fleur que l'on ne voit pas..."

Je répondis "bien sûr" et je regardai, sans parler, les plis du sable sous la lune.

"Le désert est beau", ajouta-t-il...

Et c'était vrai. J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...

"Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part..."

Des livres pour partager son aventure...

Coffret Méharées, L'Emeraude des Garamantes, Terre et ciel

Théodore Monod est-il un philosophe, un scientifique ou un écrivain?

L'Hippopotame et le Philosophe

Livre de réflexion de celui qui fut directeur de
l'Institut Français d'Afrique noire.

Terre et ciel : entretiens avec Sylvain Estibal

Entre nature et esprit, aucun sujet n'échappe à la réflexion de cet homme sans limites.

    Méharées

    Ou l'on fait connaissance avec le jeune savant parcourant à dos de chameau l'immensité du désert saharien.

L'Emeraude des Garamantes

Poèmes et réflexions émaillent ce récit où le désert domine.

Théodore Monod : une vie de Saharien

Théodore Monod vu et photographié par
Jean-Marc Durou et Sylvain Estibal.

Plongées profondes

Homme du désert, Théodore Monod rencontre l'immensité de l'Océan.

Le Fer de Dieu

La quête de la météorite géante introuvable depuis 1916.

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