coup droit
1. La différence entre les grands, les moyens et les mauvais coups droits et les raisons de cette différence.
2. Une mise au point technique
en ce qui concerne le coup droit.
2 . Une mise au point technique en ce qui concerne le coup droit.
1. La différence entre les grands, les moyens et les mauvais coups droits et les raisons de cette différence.
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La différence entre les grands, les moyens et les mauvais coups droits
Nous allons parler maintenant des raisons de cette différence
Ci-dessous, 3 champions qui ont marqué l'histoire du tennis du 20ème siècle
Les différentes prises de raquette à l'impact
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La différence entre les grands, les moyens et les mauvais coups droits. Celle-ci vient d'abord et surtout : 1°) D'une mauvaise prise de raquette qui entraîne une raideur en fin de préparation, à l'impact et en fin d'accompagnement. 2°) D'une mauvaise visée de la raquette en arrière qui entraîne une mauvaise mécanique du mouvement. Le joueur doit sentir où se trouve sa raquette quand elle est en fin de préparation puisqu'il ne la voit pas pour qu'il puisse la positionner correctement. 3°) D'une mauvaise liaison entre l'aller et le retour. Il n'y a que le retour qui compte, mais une bonne forme de préparation permet une meilleure liaison entre l'aller et le retour. Pour le revers, la différence est la même : 1°) Mauvaise prise de raquette. 2°) Mauvaise visée de la raquette. 3°) Mauvaise liaison entre l'aller et le retour.
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Nous allons parler maintenant des raisons de cette différence. Pour un coup droit lifté, la tête de raquette doit être plus basse que le manche, le poignet doit être relâché tout en serrant la raquette bien sûr. Dans les coups coupés aussi, le poignet est relâché tout en serrant la raquette et c'est l'avant-bras qui se lève. Les raisons de cette différence proviennent des erreurs et incompétences commises au niveau de l'enseignement.
1°) René Pelletier dans " Précis de Tennis Moderne ", 1964, Editions Bornemann, dit ceci et il a raison : " Un enseignement périmé conseillait de frapper la balle en coup droit avec la tête de raquette plus haut que le poignet ".
2°) Méthode française 1973 à correction préparation : " Il convient toutefois que la tête de raquette soit toujours maintenue au-dessus du niveau du poignet ". 3°) Méthode française 1973 à tenue de raquette : il ne conseille pas la raquette dans le prolongement de l'avant-bras, poignet relâché.
4°) Et puis, il y a la fameuse prise unique qui a fait beaucoup de dégâts au niveau de l'enseignement depuis le début du siècle ( revoir " Les prises de raquette en coup droit " ). Voir également le dossier " Les 7 raisons des mauvais coups droits pendant ce 20ème siècle ".
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Ci-dessous, 3 champions qui ont marqué l'histoire du tennis du 20ème siècle. Tous les trois, John Mc Enroe, Rod Laver et Henri Leconte ont joué avec une prise unique Eastern en coup droit et revers.
- John Mc Enroe - Rod Laver - Henri Leconte -
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John MC ENROE Américain, né en 1959 ( 1m80, 76kg ) ancien numéro 1 mondial.
En ce qui concerne Mc Enroe, il est à mon avis un Mozart du tennis comme il y en a un tous les vingt ans. Rod Laver était lui aussi un Mozart dans les années 1960-1970. Tous les deux ont pour tous les coups la prise eastern. Dans le livre " Mac Enroe est-il génial ? " de F. de Raissac, Editions Ramsay, il est dit ceci : " Borg, qui avait révolutionné le tennis en basant son jeu sur la régularité au fond du court, grâce au lift, a fait école auprès de centaines de milliers de jeunes à travers le monde. Mais Mac Enroe, pourtant lui aussi champion du monde, lui aussi révolutionnaire en réintroduisant un tennis très simple basé sur l'attaque, n'est guère imité, mis à part dans sa position de départ au service ( ce qui, d'ailleurs, nous paraît la chose la moins souhaitable à imiter " ). Mc Enroe a un service fabuleux, une magnifique volée, mais on ne peut pas en dire autant sur son jeu de fond de court. Si ses préparations sont très simples, ses retours favorisent un jeu très plat à haut risque.
Dans les Tennis Magazine n° 73 Avril 1982 page 161, Tennis Magazine n° 90 Septembre 1983 page 57 et Tennis Magazine n° 120 mars 1986 page 57, il ne lui est accordé que la note 8,5 sur 10 en coup droit, ce qui n'est pas le maximum.
L'opinion de François LACAZE : Mais par son talent, Mc Enroe dans les grandes occasions est capable de se surpasser, même sur son coup droit, ce qui ne serait pas toujours le cas chez des joueurs moins brillants. Pour cette raison-là, je préfère, quand je m'adresse à une cinquantaine de jeunes dans une école de tennis, leur enseigner la prise western qui est beaucoup plus naturelle et permet une meilleure répartition de l'effort. Prise western qui est la prise des grands coups droits d'attaque c'est à dire de Lendl, Borg, Solomon, Forget, Noah, Becker, Vilas, Sukova, Wilander, Agassi, Pierce, Hingis, etc... Si sur le tas un jeune adopte le jeu Mc Enroe, je ne vais pas lui faire un procès, mais au contraire essayer de l'aider dans sa voie.
| Ce dessin est décalqué d'une photo de john Mc Enroe
qui se trouve dans la revue " Le Tennis " La
Revue du Pratiquant n° 1 juin 1983. Sur ce dessin décalqué , John Mc Enroe est positionné un peu après l'impact et sa prise de raquette est l'Eastern qui n'est pas la prise des grands coups droits. La particularité de John Mc Enroe est d'avoir en coup droit et revers des préparations excessivement simples, c'est à dire des préparations horizontales et des préparations concaves. |
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Rod LAVER né en 1938 vainqueur de deux grands chelems en 1962 et 1969.
Rod Laver lui aussi, sur l'ensemble de sa carrière , n'a pas un très grand coup droit. C'est un athlète hors du commun et l'on dit que son tour de poignet est supérieur à celui de Floydd Paterson, ancien champion du monde de boxe poids lourds.
Témoignages écrits qui justifient que Rod Laver n'avait pas un bon coup droit.
1) Dans Tennis de France n° 106 février 1962 page 28 il est dit ceci à propos du coup droit de Laver : " Tout au plus peut-on penser que Laver, avec tout son talent, aurait des résultats moins irréguliers si son coup droit n'était pas aussi brutal, si ses forces y étaient réparties et non dilapidées.
2) Dans Tennis de France , il est dit ceci par Joseph Stolpa : " Où sont les grands coups droits d'antan ? Il n'y a plus de très grands coups droits, de vraiment très grands. Une exception cependant : Newcombe ! Et Laver quand il veut bien nous en montrer un ".
3) Dans Tennis de France n° 153 février 1966 page 27 il est dit ceci par Rod Laver lui même : " Ces dernières années, ma prise a été la même pour tous les coups : une sorte de prise continentale, un compromis entre les prises les plus généralement recommandées pour le coup droit et le revers. Le coup droit et le revers eastern, sont les plus sûres pour des gauchers, et je n'oublie pas leurs tendances à couper ".
4) Dans Tennis de France n° 348 avril 1982 à la page 167 Vic BRADEN un enseignant Américain dit ceci : " Rod Laver est un autre exemple de joueur gêné en coup droit par la prise continentale. C'était pour lui un grand coup à condition que son timing soit parfait. Quand je l'ai vu récemment dans un tournoi de vétérans, je n'ai pas été surpris de constater qu'il avait beaucoup de problèmes de ce côté. C'est l'inconvénient des coups qui requièrent une coordination impeccable : dès qu'elle vous laisse tomber vous n'avez plus rien sur quoi vous appuyer.
| En effet je dispose de technicoramas et de nombreuses
photos sur le coup droit de Rod Laver et nous pouvons
constater une raideur sur l'ensemble du mouvement, en fin
de préparation, à l'impact, et en fin d'accompagnement.
Son coup droit n'est pas la caractéristique des très
grands coups droits. Rod Laver a une prise eastern
presque continentale marteau pour le coup droit. Ce dessin est décalqué d'une photo d'un technicorama qui se trouve dans la revue Tennis de France. Rod Laver est à l'impact et nous pouvons constater une mauvaise répartition de l'effort. C'est le poignet qui exerce toute la pression. Nous pouvons retrouver ce même technicorama dans le livre " 500 ans de Tennis " aux Editions Hatier 1976 à la page 286 et 287 ( technicorama de 14 photos, la photo ci-contre décalquée de Rod Laver est la numéro 7 à l'impact ). |
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Henri LECONTE : Français, né en 1963
Le cas Henri Leconte né le 4 juillet 1963 : Comme Mc Enroe et Rod Laver, Henri Leconte a une prise unique eastern en fond de court en coup droit et revers qui n'est ni une prise de coup droit, ni une prise de revers. Henri Leconte a été dans les 10 premiers joueurs mondiaux, mais n'a pas eu le niveau d'un Mc Enroe puisque son palmarès n'est pas le même. Son bâton de maréchal restera quand même la Coupe Davis à Lyon en 1991 contre les Américains. Le premier jour Leconte bat Sampras en début de carrière 1-0 pour la France, ensuite Forget est atomisé par Agassi 1-1. Le deuxième jour Forget et Leconte gagne le double, 2-1 pour la France. Le troisième et dernier jour, Forget bat Sampras que Leconte avait battu l'avant veille, 3-1 pour la france qui gagne la Coupe Davis. Heureusement que Forget a battu Sampras, car sinon à égalité 2-2 Leconte dans le dernier simple aurait été atomisé lui aussi par Agassi qui était il faut le dire dans une forme éblouissante. Dans Tennis Magazine n° 80 novembre 1982 à la page 51 à coup par coup concernant Henri Leconte, il lui est accordé 8/10 en coup droit et 8,5/10 en revers. Dans France soir Magazine du 21 mai 1983 n° 12056, il est écrit ceci à propos d'Henri Leconte : " Ses défauts restent le volée de coup droit, le coup droit de fond de court. Dans Tennis de france n° 380 décembre 1984 à la page 97, il est écrit ceci : " Leconte a montré qu'il était encore " un peu juste " en servant mal et en arrosant en coup droit. Dans la revue Le Monde du Tennis il est accordé à Henri Leconte 3,5/5 en coup droit. Avec sa prise eastern de coup droit, Henri Leconte joue du poignet ( ne pas confondre jouer du poignet et utiliser le poignet comme moteur auxilliaire dans le prolongement de l'avant-bras pour donner plus de force au coup droit.
Si la prise continentale marteau est une prise catastrophique pour le coup droit, la prise eastern n'a jamais véritablement donné de bons coups droits, et je suis persuadé que si Henri Leconte avait commencé dès le début de l'initiation à apprendre d'une part le coup droit avec la prise western qui est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde et d'autre part le revers avec la prise des grands revers ( revoir les prises de raquette en revers ) il aurait eu bien entendu au fond du court un jeu beaucoup plus solide et beaucoup plus régulier. Une anecdote également en ce qui concerne les différences de préparations entre Mac Enroe et Leconte : Mac Enroe en coup droit et revers a des préparations très simples, horizontales et concaves ( revoir la page " les préparations en revers " ), alors que les préparations de Leconte en coup droit et revers sont beaucoup plus compliquées, c'est à dire préparations convexes excessives par le haut un peu à l'image de la méthode française 1972-1973.
| Ce dessin est décalqué d'une photo d'Henri Leconte
qui se trouve dans la revue " Le Monde du Tennis
" n° 67 octobre 1985 page 89. Sur ce dessin décalqué, Henri Leconte est à l'impact et sa prise de raquette est l'Eastern qui n'est pas la prise des grands coups droits. La particularité d'Henri Leconte est d'avoir en coup droit et revers des préparations par le haut ( convexes ) excessivement compliquées un peu à l'image de la méthode française 1972-1973. |
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Ci-dessous les différentes prises de raquette à l'impact
Revoir également la page " Les 7 raisons des mauvais coups droits pendant ce 20ème siècle "
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| Ci-dessus à gauche, prise western à l'impact, le
poignet va exercer la pression dans le prolongement de
l'avant-bras. Ci-dessus à droite, prise eastern à l'impact, le joueur va jouer très légèrement du poignet. Ci-dessous à droite, prise continentale marteau, le joueur va jouer davantage du poignet. |
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Une mise au point technique en ce qui concerne le coup droit
1 ) Le bras près du corps ou bras fléchi
2 ) Le bras tendu
1 ) Le bras près du corps ou bras fléchi
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Dans Tennis de France n° 360 Avril 1983 page 151 il est dit ceci par une personnalité du tennis français : " Le coup droit de Borg, exécuté en pliant le coude avant l'impact, peut être considéré comme faisant véritablement date dans l'histoire des coups du tennis car il s'agit bien là d'une nouvelle technique de caractère universel permettant d'imprimer un effet considérablement accru à la balle ".
L'opinion de François LACAZE : Surprenante constatation tout de même, car si Borg a un grand coup droit, son coup " exécuté en pliant le coude avant l'impact " n'a rien de révolutionnaire. Cette position est celle des grands coup droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde.
| Bjorn BORG, Suédois né en 1956: Un palmarès hors
du commun, avec surtout 5 victoires consécutives à
Wimbledon. Dans cette position, la raquette est au point de départ de retour (position 1 sur le graphique). Ce coup droit sera légèrement lifté. La prise de raquette de Borg est la western. Le bras est près du corps, le poignet relâché tout en serrant la raquette, c'est la position des grands coups droits. Position identique de Borg, confer: Tennis Actualité, 2ème Année, numéro 14 Juin 1976, couverture. |
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Voici les témoignages écrits qui justifient que Borg avait un grand coup droit:
1°) Le coup droit de Borg est redoutable. ( C. F. Le Dictionnaire du tennis, Editions Nathan, 1981, page 18).
2°) L'un des meilleurs coups droits que j'ai vu ou affronté dit Arthur Ashe. (C. F. Tennis de France numéro 373, mai1984).
3°) Dans Tennis Magazine numéro 30, septembre 1978, page 43: il est accordé 10/10 en coup droit à Borg
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Un grand coup droit déjà cité est celui de William JOHNSTON champion du monde en 1923
| Sur la photo n°1, William Johnston commence sa préparation par un léger tiré du coude en arrière, qui a pour conséquence de laisser traîner la tête de raquette en avant. Sa tenue de raquette est une prise western prononcée. Sur la photo n°2, Johnston monte sa raquette au dessus de la tête.Johnston est un des rares joueurs à monter sa raquette aussi haut. Dans Tennis de France n°122, Juin 1963, page 17, il est écrit : " un moulinet autour de sa tête ". C'est une préparation convexe qui va servir à Johnston pour prendre de l'élan. Sur la photo n°3, son tamis de raquette est placé au-dessus de sa tête comme une auréole . Johnston commence sa mise à niveau. Sur la photo n°4, la mise à niveau continue, la raquette descend perpendiculairement au filet. ( revoir le principe mécanique de la raquette en coup droit ). Sur la photo n°5 Johnston a terminé sa mise à niveau. Sa raquette est positionnée en fin de préparation au point de départ du mouvement de retour ( position 2 sur le graphique). C'est un lift puisque le tamis de la raquette est plus bas que le manche. Johnston va maintenant remonter sa raquette vers l'impact. Sur la photo n°6, la raquette est placée un peu après l'impact. Le bras est plié, et il y a une bonne répartition de l'effort pour exercer la pression contre la balle. Les photos n°5 et n°6 sont des positions caractéristiques des grands coups droits. Sur la photo n°7, la raquette continue sa montée. La position de la main sur le manche nous montre bien qu'il s'agit d'une prise western prononcée .Sur la photo n°8, le mouvement est terminé. Cette position de fin d'accompagnement est elle aussi caractéristique des grands coups droits. |  |
Simulation du coup droit de William Johnston, un des plus grands coups droits de ce 20ème siècle
On retrouvera pour illustrer ce coup droit les positions identiques de Johnston confer : 1°) Le Tennis de René Lacoste, Editions Grasset, 1928, 9 photos. 2°) Egalement dans le Livre 500 ans de Tennis, chez Hatier, 1976, page 156, 7 photos.
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William Johnston, Américain né le 2 novembre 1894 à San Franscisco, et décédé dans cette même ville en 1946. La particularité de Johnston est de jouer le coup droit et le revers avec le même côté du tamis de la raquette. Position identique de Johnston C.F. 1) Le Tennis de René Lacoste , éditions Grasset , 1928 , 9 photos . Ce dessin décalqué de Johnston correspond à la photo n° 5 dans la simulation du coup droit de William Johnston ci-contre. En fin de préparation , le coup droit de Johnston est " exécuté en pliant le coude avant l'impact ", pour reprendre l'expression ci-dessus. Pour revoir également le coup droit de Johnston avec les 10 témoignages écrits qui prouvent que son coup droit est un des plus grands de ce siècle, revoir : " les prises de raquette en coup droit ". La prise de coup droit de Johnston est la western prononcée ( revoir : "Les prises de raquette en coup droit " ainsi que : " Les grands coups droits reste du monde ". |
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Sur le premier dessin de gauche, le joueur japonais HARADA au terrible coup droit. HARADA est en fin de préparation au point de départ de retour en position 2. Vous pouvez constater la position du bras qui n'est pas tendu. Voir HARADA ci-dessus dans la page " Les grands coups droitsreste du monde ". Sur le dessin du milieu, le champion du monde 1912-1913 Anthony WILDING qui a au moment de l'impact un parfaite répartition de l'effort. Voir WILDING ci-dessus dans la page " Les grands coups droits reste du monde ". Sur le dessin de droite, Jean WASHER à l'impact. Jean WASHER, Belge né en 1896, joueur de Coupe Davis. Numéro 8 mondial en 1923. Vainqueur à plusieurs reprises avant 1925 de Borotra, Cochet, Lacoste. Son fils Philippe est lui aussi un joueur de Coupe Davis. Dans Tennis de France n° 231 juillet 1972 page 76 il est dit ceci à propos de Jean WASHER : " Son nom ne dira rien à la génération actuelle, mais les anciens se souviendront de ce magnifique champion qui fut durant les années 20, un des plus forts du monde. Il était gaucher, possédait un service puissant, un smash irrésistible et un coup droit lifté terriblement rapide ". Position identique de Jean WASHER C.F. La revue Tennis et Golf n° 153, Août 1927, page 415. Ces 3 champions ci-dessus ont la prise western qui est la prise des grands coups droits.
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Fin de la préparation et point de départ de retour position 3 sur le graphique.
Sur les 3 dessins ci-dessus Mlle PAYOT la championne Suisse des années 30 est en fin de préparation et à l'impact. Nous pouvons constater qu'en fin de préparation le bras n'est pas tendu, et à l'impact il y a une parfaite répartition de l'effort. Voir ci-dessus Mlle PAYOT dans la page " les grands coups droits ". Sur le dessin de droite Jean Claude BARCLAY joueur français qui a joué la Coupe Davis et qui est en fin d'accompagnement. Position identique de Jean Claude BARCLAY C.F. Tennis de France n° 82 , Février 1960 . Témoignage écrit qui justifie que Jean Claude BARCLAY avait un bon coup droit : " Je n'ai jamais vu de coup droit plus rapide " disait l'ancien champion Max Decugis. " Ses coups droits filent à une vitesse effarente ". ( C.F. Tennis de France n° 122, Juin 1963, page 2 ) . Mlle Payot a une prise western en coup droit et Jean Claude BARCLAY a un prise western prononcée comme JOHNSTON champion du monde en 1923.
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ATTENTION : ceci est très important au niveau du jeu de jambes. A l'initiation : pour un droitier, je fais avancer la jambe gauche en avant pour qu'il soit tourné comme sur la photo A. Mais dès que les échanges commencent, le joueur débutant sera très souvent en appui sur la jambe droite, en fin de préparation, à l'impact et en fin d'accompagnement, comme sur les photos n°1, n°2, n°3 et ce qui est tout à fait normal.
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Sur ces 4 photos ci-dessus ( vues du filet ) le joueur est en prise western. Sur la photo A et la photo n° 2 à l'impact, le bras n'est pas tendu et il y a une parfaite répartition de l'effort. Sur la photo n° 1, le joueur est en fin de préparation ( on peut apercevoir le talon du manche de la raquette que j'appelle le canon de fusil ). Sur la photo n° 3 fin d'accompagnement.
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Dans la revue Tennis Info n° 281 mars 1996, il est dit ceci en titre : " Bras tendu ou bras fléchi à la frappe ? ". " En coup droit, bras tendu ou fléchi à la frappe ? Trois techniciens donnent leur avis.
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En haut et à gauche de la page de ce même article, il y a une photo de Nathalie Tauziat un peu après l'impact. Sous la photo, il est dit ceci : " Nathalie Tauziat, adepte du bras tendu à la frappe en coup droit ".
En effet je dispose d'un technicorama de Nathalie Tauziat et de nombreuses photos en fin de préparation, à l'impact et en fin d'accompagnement et Nathalie Tauziat a effectivement le bras tendu, quelquefois un peu moins tendu. Cette manière de faire entraîne généralement une raideur et la joueuse ou le joueur n'obtient pas un maximum d'efficacité sur son coup droit. Nathalie Tauziat a en coup droit une prise eastern, presque continentale marteau.
Voici les témoignages écrits qui prouvent que Nathalie Tauziat n'a pas un très bon coup droit :
1°) Dans la revue Le monde du Tennis n° 105 mai 1989 à la page 83, il est accordé à Nathalie Tauziat 7/10 sur le coup droit, et il est dit ceci : " Nathalie a une prise marteau en coup droit ; c'est d'ailleurs assez classique pour une fille. Grâce à cette prise, elle peut varier son coup droit ( chopé ou recouvert ), et aussi prendre la balle très tôt, ce qui lui permet de monter au filet. En fait, elle se sert plus de la vitesse de la balle adverse que de sa propre puissance ". - Bien entendu, cette explication n'engage que l'auteur.
2°) Dans la Revue Tennis Magazine n° 219 juin 1994 il est dit ceci à propos de Nathalie Tauziat : Forces : revers, combativité. Faiblesses : coup droit parfois, manque de confiance ces derniers mois.
3°) Dans la revue Tennis Magazine n° 279 juin 1999, il est dit ceci à propos de Nathalie Tauziat : Forces : relâchement, sens du jeu, revers, jeu au filet. Faiblesses : physique, coup droit.
4°) Dans l'Equipe du samedi 3 octobre 1998 il est dit ceci : " Lâchement abandonnée par son service, manquant de tonicité, et donc incapable de s'appuyer sur son habituel point fort, le revers.
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Voici 4 dessins décalqués du coup droit de Nathalie Tauziat, et nous pouvons constater une certaine raideur dans le mouvement, que ce soit avant impact ou après impact. Le bras tendu entraîne inévitablement une raideur et ne donne pas au coup droit un maximum d'efficacité.
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Dans cette même page de Tennis Info n° 281 mars 1996 Jean-Luc Cotard, entraîneur national dit ceci et il a raison : " Courier est le prototype même du joueur au bras fléchi à la frappe et Bruguera celui du joueur au bras tendu, Sampras, Agassi et Becker sont les meilleurs exemples de champions préférant frapper la balle le bras semi fléchi, ce qui fait d'ailleurs les meilleurs relanceurs. Bref, la technique du bras fléchi à la frappe me paraît indéniablement la plus efficace ".
L'opinion de François LACAZE - Dans l'article de Jean-Luc Cotard il est dit ceci : " Bruguera celui du joueur au bras tendu". Sergi Bruguera joueur espagnol est un ancien vainqueur du tournoi de Roland-Garros en 1993 et 1994 qui joue effectivement le bras un peu tendu en coup droit. Cette technique lui réussit, mais elle ne doit absolument pas être enseignée dans les écoles de tennis. Pour bien faire comprendre aux élèves débutants la distance idéale du bras par rapport au corps, le professeur peut leur demander de placer sous l'aisselle une balle de tennis en fin de préparation et aussi à l'impact. Il m'est arrivé de faire moi même la démonstration avec une balle sous l'aisselle dès la préparation, la balle ne tombant au sol qu'après l'impact.
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Dans Tennis de France Joseph STOLPA dit ceci : " Où sont les coups droits d'antan ? Il n'y a plus de très grands coups droits, de vraiment très grands. Une exception cependant : Newcombe. Et Laver quand il veut bien nous en montrer un ".
En effet entre 1950 et 1970, il n'y a pas de très grands coups droits. Joseph STOLPA cite Newcombe et Laver, deux joueurs australiens. Dans la revue Tennis de France n° 188 décembre 1968 page 50 il est dit ceci en titre : APPRENTISSAGE, UNE PRISE : LA PRISE MARTEAU et il est dit ceci : " J'ajouterai que la majorité des champions australiens jouent avec une seule prise et la majorité des " coaches " australiens n'enseignent qu'une prise ".
En effet Beaucoup de grands Australiens avaient un coup droit moyen, ce qui était le cas pour : Franck Sedgman - Neale Fraser - Rod Laver - Kent Rosewall - Tony Roche - Fred Stolle - Roy Emerson - Peter McNamara - Mark Edmondson - Wally Masur - Colin Dibley - Paul McNamee - Evonne Goolagong - Margaret Court - Bien sûr, je prouve ce que j'avance par les technicoramas et les photos que j'ai de ces joueuses et joueurs, ainsi que les témoignages écrits qui prouvent que leur coup droit était moyen.
Ce même Paul McNamee dit ceci dans Tennis de France : " Je faisais systématiquement service-volée, explique-t'il. En voyant jouer Borg et Vilas, je me suis rendu compte que le vieux style australien était un peu dépassé et que je jouais beaucoup trop plat. J'ai alors décidé de restructurer tout mon jeu. J'ai commencé par le coup droit et adopté une prise très fermée , comme celle de Borg. Puis je me suis attaqué à mon revers, qui était très " négatif ". Je ne savais que le couper et ne pouvais réussir ni un passing, ni un retour , ni une volée ".
L'opinion de François LACAZE :
Quand Paul McNamee dit que : " le vieux style australien était un peu dépassé ", je pense qu'il s'agit de sa part d'une façon de parler et que c'est en réalité l'enseignement de la prise unique, la prise marteau qui est à l'origine de tous ces coups droits moyens. En effet les joueurs du début du siècle avaient eux aussi de très bon coup droit, ce qui était le cas pour Norman Brookes, J.O. Anderson et Anthony Wilding le joueur Néo-Zélandais qui joua la Coupe Davis avec Norman Brookes pour l'Australasie ( Australie et Nouvelle-Zélande ).
Ce même Anthony Wilding champion du monde en 1912 et 1913, vainqueur des internationaux d'australie en 1909, de wimbledon en 1910 - 1911 - 1912 - 1913 et vainqueur de la Coupe Davis est le premier ( ou un des premiers ) qui s'élève contre la prise unique . En effet dans le livre Le Dictionnaire du Tennis Editions Fernand Nathan 1981 à la page 162 il est dit ceci : " Wilding, le premier, s'élève contre la prise unique ".
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La prise eastern entraîne une légère raideur et le bras est un peu tendu. Avec la prise continentale marteau, le défaut est accentué, c'est-à-dire, raideur plus importante et bras plus tendu. Avec la western en coup droit, la prise offre en fin de préparation plus de souplesse et une meilleure répartition de l'effort au moment de l'impact. Revoir éventuellement la page : ( Les prises de raquette en coup droit ).
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A partir des années 1950, il aurait été très possible de faire une analyse entre les grands, les moyens et les mauvais coups droits, et d'enseigner les meilleurs coups droits dans les écoles de tennis.
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