Posés, tout simplement autour d'un vert coteau
Ainsi qu'un beau joyau ciselé à l'antique
Les logis de mon bourg dessinent un anneau
Qui porte pour chaton une église gothique.
Grimpant de toutes parts, aux pentes du vallon
Les bois ombreux et frais, où s'étendent les chenes
Laissent aperçevoir un immense horizon
Qui va de Reims à Laon, de la Marne aux Ardennes.
Jadis, un grand moulin frissonnait sous lr vent,
J'aimais le voir tourner, lorsque j'étais enfant.
C'était le ralliement de toute la contrée...
Il a flambé, un soir de démence et d'horreur.
La guerre a passé là, en vagues empourprées
Et notre vieux moulin est mort au champ d'honneur...
François Robiseux (24-09-1933)
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